La Closerie des Lilas - réunissait le gotha des arts |
Durant les années
1910, Montparnasse est d’abord ce quartier mythique de l’effervescence
artistique avec un goût marqué pour tout ce qui est russe : les ballets
russes, les costumes portés par l’artiste et mécène Marie Vasilieff, la musique
de Stravinsky, les peintures de Chagall, ou encore les salons littéraires
d’Hélène d’Oettingen. Durant quarante
ans, dans les maisons et les passages des ateliers, les peintres Picasso, Matisse,
Modigliani, Soutine, Fujita et bien d’autres, les écrivains Rimbaud, Verlaine,
Cendrars, Joyce, Hemingway, Pound, De Beauvoir, Sartre… les sculpteurs
Bourdelle, Brancusi, Giacometti… pouvaient toujours louer un studio pour peu
d’argent, bien que cela signifiait souvent sans électricité et sans eau
courante.
Après tout, on se réchauffait dans les salons littéraires des Stein et dans les brasseries du Boulevard Montparnasse. Pour les artistes, il était d’une nécessité fondamentale de s’échanger afin d’être inspiré. Ici, sous le rythme brûlant du jazz et la voix suave de Joséphine Baker vont s’ouvrir les premiers « bals nègres », hauts lieux de l’avant-garde durant les années 1920, avant de gagner le grand public.
Après tout, on se réchauffait dans les salons littéraires des Stein et dans les brasseries du Boulevard Montparnasse. Pour les artistes, il était d’une nécessité fondamentale de s’échanger afin d’être inspiré. Ici, sous le rythme brûlant du jazz et la voix suave de Joséphine Baker vont s’ouvrir les premiers « bals nègres », hauts lieux de l’avant-garde durant les années 1920, avant de gagner le grand public.
Au XVIIe
siècle, Montparnasse qui constitue la limite sud de la ville, marquée à partir
de 1784 par les pavillons de douane de Claude Nicolas Ledoux, est appelé Mont Parnassus comme la montagne
Grecque, siège des muses, dans la mythologie classique. À Paris, Montparnasse
qui forme déjà une élévation par l’exploitation des carrières qui s’y
trouvaient jadis (voir : les catacombes actuelles), est le nom donné par
les étudiants à cette colline de décombres au temps de la Fronde (1648). Le
peuple lançait des pierres lors de la rébellion et ce fut le « Mont de
Fronde ». Dès la fin du XVIIIe siècle vont s’ouvrir bal public et
cabaret, lieux de fêtes qui n’ont jamais vraiment disparu et dont on retrouve
encore les traces aujourd’hui.
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