Le visage blessé de l’art. De la liberté guidant le peuple à la Pietà de Michel-Ange. L’art face à la destruction.
Qu’ont en commun la Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix, la pietà de Michel-Ange , les Buddhas de Bamiyan et les mausolées de Tombouctou ? Ce sont, bien sûr, des chefs d’œuvre de l’art de tous les temps mais ils ont aussi été la cible d’actes de vandalisme, voire de véritables destructions. La liste des œuvres vandalisées est, hélas, plus longue, mais le mobile est toujours le même : la pure folie destructive. Qu’elle soit dictée par de principes (soi-disant) religieux ou par les phantasmes d’un esprit déséquilibré, la destruction d’une œuvre d’art n’est jamais un acte purement impulsif. Même les actes de vandalisme le plus rapides, comme ceux commis souvent par des personnes instables, présupposent une certaine réflexion : sur quelle œuvre agir ? comment ? A ce propos, il n’est pas surprenant que les chefs-d’œuvre soient la cible privilégié des ces actions destructives. Car ces œuvres ont un immense pouvoir, elles nous interpellent, nous interrogent, nous fascinent