tag:blogger.com,1999:blog-59368163241978353682024-02-27T11:24:58.965+01:00Blue Lion GuidesAntonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.comBlogger106125tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-74207134223959593212024-01-12T18:58:00.004+01:002024-02-06T10:35:59.245+01:00L'Hôtel de ville de Chatou : un patrimoine historique<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEvrKu0W7vSV6V1m39dEX0oQ438q1wr9UYV08GJEfrSh9qA5s0eEJ9FIneriJm8YYRvscgNF2bV2BjOYxmvFRjXsol2RUOeH_WNQQDrPLIv_lAWvT0G0jomxiP6UkCMBISdwdmsUOpgROdxMk8Ye-eO4LZypE7jlsCGppBLSZgxOFIHO2zMqa2Yx4OkEdp/s1599/Chatou%20Mairie%20035%20La%20Mairie.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1021" data-original-width="1599" height="409" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEvrKu0W7vSV6V1m39dEX0oQ438q1wr9UYV08GJEfrSh9qA5s0eEJ9FIneriJm8YYRvscgNF2bV2BjOYxmvFRjXsol2RUOeH_WNQQDrPLIv_lAWvT0G0jomxiP6UkCMBISdwdmsUOpgROdxMk8Ye-eO4LZypE7jlsCGppBLSZgxOFIHO2zMqa2Yx4OkEdp/w640-h409/Chatou%20Mairie%20035%20La%20Mairie.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La mairie de Chatou au début du XX siècle, carte postale<br /></td></tr></tbody></table><p><i>Voici un bref extrait augmenté du guide de Chatou dédié à l'ancien bâtiment de l'Hôtel de ville, aujourd'hui transformé en salle de représentation de la mairie. Le guide peut être téléchargé <a href="https://promenades.chatou.fr/" target="_blank">ici</a>.<br /></i></p><p><i> </i>L'actuelle villa, qui abrite la salle de représentation de l'Hôtel de ville de Chatou, fut précédée par une maison de campagne. Cette dernière, ayant appartenu au valet de chambre de Maria de Médicis, Jean Berger, passa ensuite entre les mains de sa fille, Marie, épouse de Jean Dubuisson, conseiller et secrétaire du Roi.</p><p>Au XVIIIe siècle, cette demeure subit une rénovation totale. En 1761, elle devint la propriété de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ga%C3%ABtan_Vestris" target="_blank">Gaëtan Vestris</a>, un danseur franco-italien de renom, compositeur, et étoile des ballets de la Cour de l’Opéra. Gaëtan, issu de la célèbre famille de danseurs et acteurs des Vestris de Florence, avait déjà brillé sur les scènes d’Italie et de Vienne avant de s'installer à Paris. Durant son séjour à Chatou, jusqu'en 1772, la villa fut le théâtre de réceptions somptueuses.</p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDchbPzIFZskra4Dp4s-F5eKFRztdSVYCsCSH7XQ-u7Ui5MW012WX8XujGG15fxP9dcyL5v4LJDrdIhzvaedaOOhkO10eHJstbfcAMUQbPTGS62bS9-tUcda69kdIbmg00bjhG0OlqLLRJqdjyGi1bCykPt_xbRaZ9zxePEBY2YLs5EQ8jLkzR5IJcLv-v/s800/Gaetano-Appolino-Balthasar-Vestris-Gatan-Vestris.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Courtesy of National Portrait Gallery, CC" border="0" data-original-height="800" data-original-width="665" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDchbPzIFZskra4Dp4s-F5eKFRztdSVYCsCSH7XQ-u7Ui5MW012WX8XujGG15fxP9dcyL5v4LJDrdIhzvaedaOOhkO10eHJstbfcAMUQbPTGS62bS9-tUcda69kdIbmg00bjhG0OlqLLRJqdjyGi1bCykPt_xbRaZ9zxePEBY2YLs5EQ8jLkzR5IJcLv-v/w266-h320/Gaetano-Appolino-Balthasar-Vestris-Gatan-Vestris.jpg" title="Gaetano Appolino Balthasar Vestris" width="266" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">T. Gainsborough, portrait of<br />Gaetano Apollino Balthasar Vestris<br /></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p></p><p>Admis à l'Académie royale de Musique en 1748, Vestris prend la relève de Louis Dupré en tant que premier danseur en 1751. Cependant, un conflit éclate avec Jean-Barthélemy Lany, maître de ballet. À la suite d'un duel et d'une période d'emprisonnement, Vestris est expulsé de l'Opéra et part en exil à Berlin, puis à Turin. Là, il crée sa première chorégraphie. Revenu à Paris, il réintègre l'Opéra en 1755, se produisant dans les ballets "Emprise de l'Amour" et "Amadis" avec sa sœur Thérèse. Il voyage également régulièrement à Stuttgart pour étudier avec Jean-Georges Noverre. En 1761, il est nommé maître et compositeur de ballets à l'Académie royale de musique de Paris. Malgré une nouvelle exclusion, il n'exerce pleinement cette fonction que de 1770 à 1775, période durant laquelle il crée plusieurs ballets remarquables tels que "Médée et Jason" (1770), "Endymion" (1773) et "Le Nid d'oiseau" (1776). En 1776, Jean-Georges Noverre lui succède. Vestris fait ses adieux à la scène en 1782, après un succès notable au King’s Theatre de Londres, et laisse derrière lui une réputation de « dieu de la danse ». Il meurt à Paris en 1808.<br /><br /><b>La Villa Perrier</b> : En 1829, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Perier" target="_blank">Camille Perier</a>, ancien préfet de Corrèze et maire de Chatou, acquiert la propriété. Sous son égide, la villa subit d'importantes modifications, notamment l'ajout d'un clocher. Camille était le frère de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Casimir_Perier">Casimir-Pierre Perier</a>, figure politique majeure de la monarchie de Juillet.<br /><br /><b>De la propriété privée à l'Hôtel de Ville</b> : En 1878, le Conseil municipal de Chatou, souhaitant faire de cette villa le nouveau siège de la mairie, initie la formation d'une société de dix-sept personnalités locales. Cette société rassemble les fonds nécessaires pour l'acquisition du bien et de ses terrains. Depuis lors, la villa Perier est devenue l'Hôtel de ville de Chatou. Elle est toujours propriété de la ville et sert de lieu pour des événements et des mariages.</p><p></p><p>Dans une volonté de mise en cohérence des éléments patrimoniaux de Chatou, la Ville a lancé récemment un projet pour <span class="wikiexternallink"><a href="https://www.chatou.fr/Grands-Projets/Rehabilitation-et-restauration-du-patrimoine-Catovien">réhabiliter l'Hôtel de Ville</a></span> afin qu’il retrouve sa splendeur du XIX siècle.<br /><br />Juste à coté de la villa, au numéro 7 de la place Général de Gaulle, vivait la famille de Louis-Charlemagne Derain, crémier-glacier, et père d'André Derain, qui avec son ami Maurice de Vlaminck, fut un pionnier fauvisme au début du XX siècle. Le père d’André tenait son commerce au numéro 87 de la rue de Saint-Germain (aujourd'hui disparu).<br /><br /><br /></p>Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0Chatou, France48.896391 2.16009820.586157163821156 -32.996152 77.206624836178847 37.316348tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-26160877475832541212021-01-14T18:25:00.004+01:002024-01-11T21:35:22.828+01:00Le Champ de Mars - Les travaux préparatoires à la Fête de la Fédération<p><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFB1UZJZickfOthygxLKxHv0dbhu0rmCCiUVAw4GfpEY-Pzqv01-fh-gWXY2UHPc4mDodhIkNPJnBGnNtTzydlq8VC245fFeO30uy_cosdfiv9t0oyZaKPDdFYE8InIgrMq5aTCXn2Ork1/s979/F%25C3%25AAte_de_la_F%25C3%25A9d%25C3%25A9ration_1790%252C_Mus%25C3%25A9e_de_la_R%25C3%25A9volution_fran%25C3%25A7aise_-_Vizille.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="696" data-original-width="979" height="455" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFB1UZJZickfOthygxLKxHv0dbhu0rmCCiUVAw4GfpEY-Pzqv01-fh-gWXY2UHPc4mDodhIkNPJnBGnNtTzydlq8VC245fFeO30uy_cosdfiv9t0oyZaKPDdFYE8InIgrMq5aTCXn2Ork1/w640-h455/F%25C3%25AAte_de_la_F%25C3%25A9d%25C3%25A9ration_1790%252C_Mus%25C3%25A9e_de_la_R%25C3%25A9volution_fran%25C3%25A7aise_-_Vizille.jpg" width="640" /></a></i></div><i><br /><span style="font-size: medium;">Notre guide sur la Tour Eiffel et le Champ de Mars. Voici un extrait signé par Alain Rustenholz.</span></i><span style="font-size: medium;"> <i>Le guide peut être téléchargé gratuitement <a href="https://studio.bluelionguides.com/tour-eiffel-champ-de-mars-repere-de-la-revolution/" target="_blank">ici</a>.</i><br />
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Démolissez mentalement les immeubles des numéros impairs de l’avenue de Suffren, à votre gauche, pour retrouver la configuration du Champ de Mars originel : plus de 400 mètres de large sur près d’un kilomètre de long. Livrés à ce travail de colosses (la destruction de toute une rangée de bâtiments, et même deux : il vous faut abattre aussi le second rang, parallèle au premier, qui se découvre comme vous arrivez rue Octave Gréard), vous voilà, terrassiers, niveleurs, exactement dans la pose, dans la peau de la foule parisienne en cette fin de juin 1790. <br /><br />La Commune de Paris, suivie par l’Assemblée constituante, a proposé que les divers terroirs de la France se rassemblent en une Fédération générale ; le Champ de Mars doit être le creuset de cette fusion. Ce n’est alors qu’un terrain de manœuvre ; on compte y mettre à la tâche 15 000 terrassiers. <br /><br />Le peuple de Paris constate rapidement qu’ils n’y suffiront pas, et il retrousse ses manches : on se saisit de tout ce qui à l’atelier, au jardin, ressemble à une pelle, à une pioche, et direction le Champs de Mars. L’émulation gagne, l’aristocrate demande un outil à ses gens, la nonne s’attelle à la charrette avec la harengère de la halle et le collégien. Tous les ordres, tous les métiers, tous les états, tous les âges mettent la main à la pâte : la Fédération est déjà là, concrète, avant la prestation du serment ; l’abolition des privilèges se voit renouvelée sur le tas. Le roi lui-même, malgré son embonpoint, vient prendre la pioche le 9 juillet, comme l’ont fait [[La Fayette>>http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_du_Motier_de_La_Fayette]] et [[Mirabeau>>http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9-Gabriel_Riquetti_de_Mirabeau]]. Le nombre d’ouvriers est ainsi décuplé, 150 000 au bas mot, et l’on se donne du cœur à l’ouvrage en reprenant encore et encore le //Ça ira//, chanson créée pour la circonstance et où il n’est pas du tout question de pendre les aristocrates à la lanterne : <br /><br />« Ah, ça ira, ça ira, ça ira, Pour cette fête auguste et solennelle, Ah, ça ira, ça ira, ça ira, Dans le Champ de Mars tout s’accomplira… Le Roi et la Cour, tout s’y trouvera… Le grand la Fayette on admirera… etc. » </span><p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSXskakAzsKuwCPedjAxVrfQwmMTZRZ3BHBZEDXeoP30CLm_Dy5iFXoJFA5Jr61abFVe1y5w7pKKu3ZEU1Ai160Y75fgyG1ojEE6v8imyAaA7ZQPY27QxC1bvywp3kicAKk1hN_vNS3JVB/s800/Hell_Broke_Loose%252C_or_The_Murder_of_Louis%252C_1793.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="584" data-original-width="800" height="468" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSXskakAzsKuwCPedjAxVrfQwmMTZRZ3BHBZEDXeoP30CLm_Dy5iFXoJFA5Jr61abFVe1y5w7pKKu3ZEU1Ai160Y75fgyG1ojEE6v8imyAaA7ZQPY27QxC1bvywp3kicAKk1hN_vNS3JVB/w640-h468/Hell_Broke_Loose%252C_or_The_Murder_of_Louis%252C_1793.jpg" width="640" /></a></div><br /><i>Gravure britannique publiée à Londres quatre jours après l’exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793.<br />Des démons dans le ciel chantent « ça ira » au moment où tombe le couperet de la guillotine.</i><br /><br /><span style="font-size: medium;">Chacun est venu dans les vêtements de son état et il y a donc déjà autant de couleurs qu’il y en aura vingt jours plus tard quand on reviendra habillé pour l’occasion, en tenue de fête.<br /><br />Parce qu’en vingt jours, tout a été bouclé ! Or il ne s’agissait pas seulement, loin de là, d’aplanir un terrain vague pour en faire une place à peu près sans bosses, mais d’ériger autour un talus assez haut pour quinze rangs de gradins, formant un anneau ovale de près de trois kilomètres de long ! La terre nécessaire, on l’a prise sur place en creusant de plus en plus bas pour faire monter la butte de plus en plus haut : l’anneau est donc entouré d’une tranchée.</span><br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg91TRSXZ8YB7PrgzngWYziovxegNePweIODRbOqW3qSSBw00n5Tyw5CoyZuptaEYVY_nzy_8aaRsXhbV6VwdN7AjVsB51B55k1xT3Vtn9nvnpa7xW7RPys-n4XtU7TqswecartbZFIlLiL/s1024/1024px-Federation.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="633" data-original-width="1024" height="396" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg91TRSXZ8YB7PrgzngWYziovxegNePweIODRbOqW3qSSBw00n5Tyw5CoyZuptaEYVY_nzy_8aaRsXhbV6VwdN7AjVsB51B55k1xT3Vtn9nvnpa7xW7RPys-n4XtU7TqswecartbZFIlLiL/w640-h396/1024px-Federation.jpg" width="640" /></a></div><p><i><span class="fn" id="creator">Isidore Stanislas Helman, </span>Fédération générale des Français au Champ de Mars le 14 juillet 1790,<br />estampe.</i><br /><br /><span style="font-size: medium;">Ce fossé, ce talus, vous les avez traversés avec la rue Octave Gréard, - (symboliquement, les deux rangs d’immeubles) -, et la configuration symétrique se retrouvait de l’autre côté du Champ de Mars, le long de l’avenue aujourd’hui de la Bourdonnais. <br /></span><br /></p><br />Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0Champ de Mars, 5 Av. Anatole France, 75007 Paris, France48.858370099999988 2.294481320.548136263821142 -32.8617687 77.16860393617884 37.4507313tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-28436315476029134502020-04-08T15:14:00.004+02:002021-06-08T23:03:17.558+02:00The way ahead with audio and mobile guides<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; margin: 0px;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN9HwLjuH0trNQ_JHnfMLmDv8SoCOXuQuCoW4Thi3bXqf8C8G3xwItdVW0si5TnbK7GpfNOeiX8_57CIV0nNyN3Sd46ppQ7kZ66BoccFd-1mv4M-m0yD9N7iGvShFYHH3rESjpOR8dWYG2/s1600/DSC_2706_3999.JPG"><img border="0" data-original-height="1063" data-original-width="1600" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN9HwLjuH0trNQ_JHnfMLmDv8SoCOXuQuCoW4Thi3bXqf8C8G3xwItdVW0si5TnbK7GpfNOeiX8_57CIV0nNyN3Sd46ppQ7kZ66BoccFd-1mv4M-m0yD9N7iGvShFYHH3rESjpOR8dWYG2/s640/DSC_2706_3999.JPG" width="640" /></a></div>
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<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">We wrote this article in 2016, after visiting some small museums in Italy and attending a conference organised by their association in Viterbo. Our aim was to ponder about the role of museums and the use of technology. Today, the need to do so is even more stringent and we have started in 2019 to work on a different approach and technology to our guides. We will come back on this topic in the coming weeks. Meanwhile here are some of our thoughts following our tours in Italy. <br />
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</span></span><div style="margin: 0px;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
One of the question which have followed us from the beginning of our project was: are we sure that we are proposing something innovative and useful and not a refined but obsolete model? </span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
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<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
Listening to some participants to the meeting if small museums in Viterbo the impression is that to a certain extent top down guides, like audio guides or written guides do have their limits in terms of raising interest and ensuring appropriation of the museums offering by the public.</span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px; min-height: 15px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
For sure, the guides can be very well done, with well written texts, gorgeous images, and a beautiful natural voice who reads them, plus interactive maps and other nice features, but the characteristics is always the same: one direction, from the expert author to the visitor.</span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px; min-height: 15px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
It is clear that the main objective of any museum is to raise interest and passion by the local community which should be involved in its life and consider it it's own (not in the sense of private property) cultural heritage. It should also become a significant and enriching moment in the life of its visitors. These are the challenges ahead.</span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px; min-height: 15px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
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How to attain these objectives? Only by reaching out to the external world, whether the local community or the occasional (or non) visitor. They should live the museum and be related to its objects and history.</span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px; min-height: 15px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
Of course one way of raising interest is to use appropriate technological tools such as a web site to provide the needed information to the visitors and written or audio guides to guide them through the collections. But technology is only a tool and becomes ineffective if the museum is not able to convey its message and put everything else in place to offer a rich experience to its visitors.</span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px; min-height: 15px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
We had a telling experience just in Italy with small museums in Italy, in Fabriano to be precise. One was the visit to the museum of the piano, a small museum created by local musicians who run the musical academy who have a passion to collect and show ancient pianos. The setting was just unbelievable: we arrived with our kids and other family members and were received by the curator and director. He took the time to show us through the collection and actually play some pieces on some of them by composers who had used a piano by the same manufacturers. We even were shown into the room where a Bösendorfer piano was being restored. This was one of the best experiences we ever had in a museum, of course a small museum. Not surprisingly the museum received the highest marks and certificate if excellence, for what it is worth, and we believe in this case it is, on tripadvisor. Please visit the museum here:</span><span style="font-size: medium;"> <span><a href="http://www.accademiadeimusici.it/gruppi.php?ct=3" target="_blank">Accademia dei Musici</a></span></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">The other experience was quite the opposite. Everyone knows how important Fabriano is in the world of paper. Many artists and printers have used Fabriano paper. We could literally say that the city grew on paper. Of course such a terrific history requires a museum. And of course, being curious about the story of paper in Fabriano we went to see it. I wish we had not. The experience was appalling: first we were shown ans abandoned in a conference room to watch a ridiculous video by, presumably, a sponsor of the museum. The video was just horrible, of no interest whatsoever and lasted 15 minutes! After this knock-off experience the museum guide showed us through the museum. OMG, this was even worse: the visit was done like a reality show: visitors, often young people, were asked to participate to some activities or respond to some questions. The guide had become a low grade Tv host and animator. And on top of this he made continuous and unrelated jokes on Italian politics, something of zero interest for most of his visitors. Needless to say, we quit the tour. </span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
What lessons from these two visits? What was the secret for an enriching vs an appalling visit? The people and their passion and pride for what they are doing certainly. But not only, their consideration for their visitors, not a troupe of, with all respect, of cows to move from one pasture to another, but people with whom to share your passion and who can actually enrich you as well. Without such an openness and ability to relate to the others, it won't work and a museum becomes, as it was rightly said today, at best a deposit. </span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="margin: 0px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
</span></span><div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; margin: 0px;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
So, now let us get back to our main topic: can we enhance the museum guides and how? What is their role? I believe they do have a role, after all it is one way of sharing knowledge and passion. Sure. But the temptation to instruct and patronize our readers is just behind the corner. Before we consider anything else, we should think about the content we are offering. How is it written? Does it sound interesting or it looks like a collection of infos and data by the author. What is the author conveying? A proof of his/her fantastic science or a passion for her subject? If the text is uninteresting then the authors has not been able to relate to his readers. A well written guide is a starting point. But it is not sufficient if the museum aims at involving its visitors. They will like it and learn something. But it will still be a one-direction stream. How can we make it go both ways? This is the question and we hope we will find some answers. Stay tuned!</span></span><br />
<br />
<i>Image: Château de Chantilly, 2013 (own photo) </i></div>
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; margin: 0px;">
<br /></div>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-91540295407879267562017-09-29T09:18:00.002+02:002021-06-08T22:53:27.162+02:00Il mottetto nel riposo durante la fuga in Egitto di Caravaggio<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikDPJ1djVg_dnWHRS4OPlCsH0TsrEYYvQEoo-0unABbLqJTcMfe43yfIyoYZRXoKZpp9H5xphsQVbmzxhhjx6fr3LU8lyVROI4xSfABWvLQt5UOe00HrFvw-WT8J4N1v3Q82OTPbegpYbR/s1600/Le_Caravage_-_Le_repos_pendant_la_fuite_en_Egypte.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1119" height="514" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikDPJ1djVg_dnWHRS4OPlCsH0TsrEYYvQEoo-0unABbLqJTcMfe43yfIyoYZRXoKZpp9H5xphsQVbmzxhhjx6fr3LU8lyVROI4xSfABWvLQt5UOe00HrFvw-WT8J4N1v3Q82OTPbegpYbR/s640/Le_Caravage_-_Le_repos_pendant_la_fuite_en_Egypte.jpg" width="640" /></a></div>
<span style="font-size: medium;"><br />
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">Il bellissimo dipinto di Caravaggio nella collezione Doria Pamphilj mostra un angelo di spalle intento a suonare un violino - di cui una corda si è spezzata - leggendo le note di uno spartito che San Giuseppe tiene aperto di fronte a lui. Le note ovviamente non erano messe lì a casaccio. Infatti, come si è appurato qualche tempo fa, si tratta di un mottetto del compositore fiammingo Noel Bauldewijn, il cui testo, non riprodotto da Caravaggio, è tratto dal Cantico dei Cantici. </span></span><br />
</span><blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: medium;"><i><span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">« Quam pulchra es, et quam decora, carissima, in deliciis! Statura tua assimilata est palmae, et tubera tua botris. Caput tuum est Carmelus, collum taum sicut turris eburnea.»</span></span><br /></i></span></blockquote><span style="font-size: medium;">
</span><blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: medium;"><i><span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">« Veni, dilecte mi, egrediamur in agrum; videamus si flores fructus parturiunt, si floruerunt mala punica; ibi dabo tibi ubera mea. »</span></span></i><br /></span>
</blockquote><span style="font-size: medium;">
</span><blockquote class="tr_bq">
</blockquote><span style="font-size: medium;">
In italiano,<br />
</span><blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: medium;"><i><span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">« Quanto sei bella e quanto vaga, o mia carissima prediletta! La tua statura assomiglia a una palma, e i tuoi seni a grappoli d'uva. Il tuo capo è simile al monte Carmelo, il tuo collo a una torre eburnea. »</span></span></i></span></blockquote><span style="font-size: medium;">
</span><blockquote class="tr_bq"><span style="font-size: medium;">
<i><span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">« Vieni o mio diletto, usciamo nei campi, vediamo se i fiori hanno generato i frutti, se sono fioriti i melograni. Là ti darò il mio seno. »</span></span></i></span><br />
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true"></span></span></blockquote>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDOp0TQVNiSYks6Sl41VFmSFnLfaSaGPY7F_ZANkIFJk20sjXmCEtFth8UA4dhQS1cNPmaNMIF_AOK3Ysv2T2SD6u6BHLVbQMihJaHzP8IEE1rccPvPPHWwubRabUUYUv9uRHt4ZuPodoZ/s1600/Le_Caravage_-_Le_repos_pendant_la_fuite_en_Egypte+dettaglio.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="449" data-original-width="471" height="305" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDOp0TQVNiSYks6Sl41VFmSFnLfaSaGPY7F_ZANkIFJk20sjXmCEtFth8UA4dhQS1cNPmaNMIF_AOK3Ysv2T2SD6u6BHLVbQMihJaHzP8IEE1rccPvPPHWwubRabUUYUv9uRHt4ZuPodoZ/s320/Le_Caravage_-_Le_repos_pendant_la_fuite_en_Egypte+dettaglio.jpg" width="320" /></a><span data-offset-key="fmvo9-0-0" style="font-size: medium;"><span data-text="true">Secondo Maurizio Calvesi l'intero dipinto sarebbe un'ispirazione al Cantico dei Cantici e il mottetto di </span></span><span data-offset-key="fmvo9-0-0" style="font-size: medium;"><span data-text="true"><span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">Noel Bauldewijn</span></span> un'allegoria che </span></span><span data-offset-key="fmvo9-0-0" style="font-size: medium;"><span data-text="true">celebra l'amore mistico dello sposo (Cristo) per la sposa (la Vergine, la Chiesa). Notiamo anche come una scena del Nuovo Testamento, l'apparizione dell'angelo durante la fuga in Egitto, sia simbolicamente ancorata nel testo del Vecchio Testamento a sottolinearne la continuità teologica. </span></span><span style="font-size: medium;"><br />
<br />
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">Peraltro, trattandosi di Caravaggio, non possiamo che ammirare la sublimità aulica dell'angelo e la sua posa sensuale che richiama il contenuto del poema biblico e lo sguardo rapito dell'anziano falegname Giuseppe in estasi di fronte a tanta bellezza e alla rivelazione delle parole del cantico.</span></span></span><br />
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true"> </span></span> <span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true"><br /></span></span>
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true"><br /></span></span>
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true"><br /></span></span>
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">----------------------------------</span></span><br />
<i><span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">Galleria Doria-Pamphilj </span></span></i><br />
<i><span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">Via del Corso 305, Roma</span></span></i><br />
<br />
<i><span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true">Aperta tutti i giorni dalle 9:00 alle 19:00.<br />La biglietteria chiude alle 18:00.<br />Chiusura: 25 dicembre, 1° gennaio, Pasqua.<br />Aperto anche il 24 dicembre (fino alle 17:00), 1° novembre, Lunedì dell’Angelo, 25 aprile e 1° Maggio.<br />Per i gruppi è consigliata la prenotazione. </span></span></i><br />
<br />
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true"><i>Biglietti<br />Intero: € 12,00<br />Ridotto o gruppi, giovani dai 6 ai 26 anni: € 8,00<br />Gratuito: bambini fino a 5 anni<br />Biglietto famiglie: € 40,00 (2 adulti e 3 bambini dai 6 ai 18 anni compiuti)<br />Biglietto scuole: € 5,00 (min. 12 studenti)</i></span></span><br />
<br />
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true"><i>Sito web: http://www.doriapamphilj.it/roma/la-galleria-doria-pamphilj/ </i></span></span><br />
<br />
<span data-offset-key="fmvo9-0-0"><span data-text="true"><i> </i> </span></span>Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0Via del Corso, 305-306, 00187 Roma RM, Italy41.897900940151871 12.48154163360595741.896423440151871 12.479020133605957 41.899378440151871 12.484063133605957tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-68836872045859448602017-09-13T08:44:00.006+02:002024-01-11T21:13:44.179+01:00Lénine et Trotsky à Paris
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd9S3v0E1-RMx9QXFHJ6SltbdcyfSrBR3Mpm3S38VZ-9vO4JVyGaURJ-tWoSXUHF1aWX9_RGES-50InNph7h_WvDgoHaQ0fFfnqdYmFo7pcwQhOTMWzF48I4JF4xazY9xRe4lD3xg3KnJt/s1600/Caf%25C3%25A9+du+Lion.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="568" data-original-width="924" height="392" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd9S3v0E1-RMx9QXFHJ6SltbdcyfSrBR3Mpm3S38VZ-9vO4JVyGaURJ-tWoSXUHF1aWX9_RGES-50InNph7h_WvDgoHaQ0fFfnqdYmFo7pcwQhOTMWzF48I4JF4xazY9xRe4lD3xg3KnJt/s640/Caf%25C3%25A9+du+Lion.jpg" width="640" /></a></div><p>
<br />
<span style="font-size: medium;">Dans le cadre de la préparation de notre guide sur les révolutionnaires bolcheviks à Paris, nous avons créé une carte de la ville avec un répertoire des lieux qui ont été fréquentés par les révolutionnaires entre 1902 et 1916. Lénine, Trotsky, Zinoviev, Kamenev, Lounatcharsky, Krupskaya, Armand et bien d'autres, ont séjourné dans la ville lumière à un moment donné. Krupskaya, la femme de Lénine, compte au moins une quarantaine de militants bolchéviks
actifs à Paris vers 1909-1911, sans compter les sympathisants qui étaient bien plus
nombreux. </span><br />
</p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLSdWQy-VUJrpDwX_eN909f7TClxgmpL4LFrGZuXZK8y98BuwAJOCy1ehq5yLZDE7Bzul0Aot3o0AbzxLzqICxsGer8KrXSdAD0RPkhbF_PO8ZXEPtRnibFQYJd142O2_qI48bGgBlK-pk/s1600/Lenin-Trotsky-Kamenev.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="749" data-original-width="1000" height="149" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLSdWQy-VUJrpDwX_eN909f7TClxgmpL4LFrGZuXZK8y98BuwAJOCy1ehq5yLZDE7Bzul0Aot3o0AbzxLzqICxsGer8KrXSdAD0RPkhbF_PO8ZXEPtRnibFQYJd142O2_qI48bGgBlK-pk/s200/Lenin-Trotsky-Kamenev.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Trotsky, Lénine et Kamenev (1918)</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-size: medium;">À ceux-là s'ajoutent les membres des fractions mencheviques, des otzovistes, et en plus les socialistes révolutionnaires (les SR) et les anarchistes. Il n'est pas surprenant que dans certaines réunions des principaux dirigeants des mouvements russes on ait pu compter plus de 600 participants. Les services secrets russes, la redoutable Okhrana, s'étaient également bien installés rue Grenelle à Paris, qui était devenu leur centre d'opérations en Europe. Au moins 40 agents surveillaient les agissements des groupes révolutionnaires russes.<br />
<br />Lénine, qui avait visité la ville à plusieurs reprises avant la révolution de 1905, s'installa à Paris entre décembre 1908 et juin 1912 et revint pour un bref séjour en janvier 1914. Trotsky y vécu en 1902-1903 et à nouveau entre octobre 1914 et septembre 1916.
</span><br />
<br />
<span style="font-size: medium;">Voici la carte de Paris. avec les points d'intérêt (principalement) des bolcheviks ainsi que les parcours du guide que nous avons publié pour iPhone/iPad. Ce plan sera mis à jour au fil du temps. En ouvrant le panneau latéral vous pourriez trouver une légende ainsi que les étapes des deux parcours.</span><br />
<br /> <iframe height="480" src="https://www.google.com/maps/d/u/0/embed?mid=10zYwb8HX0MllVGqpzwNVvWZ4Dr0" width="640"></iframe>
<br />
<br />Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-13247322879330961822017-06-30T11:09:00.004+02:002024-01-11T21:17:32.250+01:00Piranesi studioso del Mausoleo di Adriano<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUBPzE5HMo_A81K2wj1mTGIJMk554O9wQbTI9YDr7_BrVsCtBB3e41xIT8yzyJ13H41e3RIVT9JhU-nPW9NapOCUG1xGyJZq5yeuKFm89TOgm0g4kUtxo6qSQqp_vPmmHzfuXSIU-Dbp6X/s1600/1280px-Piranesi.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="840" data-original-width="1280" height="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUBPzE5HMo_A81K2wj1mTGIJMk554O9wQbTI9YDr7_BrVsCtBB3e41xIT8yzyJ13H41e3RIVT9JhU-nPW9NapOCUG1xGyJZq5yeuKFm89TOgm0g4kUtxo6qSQqp_vPmmHzfuXSIU-Dbp6X/s640/1280px-Piranesi.jpg" width="640" /></a></div>
<i><br /></i>
<span style="font-size: medium;"><i>In occasione della pubblicazione della <a href="https://studio.bluelionguides.com/castel-sant-angelo/" target="_blank">guida su Castel Sant'Angelo</a> ci siamo interessati un momento alla bellissima serie di disegni del mausoleo di Adriano realizzati da Giovanni Battista Piranesi. </i><br />
<br />
Giovanni Battista Piranesi fu un grande studioso dell'arte romana e si fra gli altri monumenti dell'antichità si interessò anche molto a Castel Sant'Angelo. Nato nel 1720 a Mogliano Veneto, all'epoca sotto dominio della Serenissima, Piranesi si avvicina all'antichità classica e all'arte grazie alla sua famiglia. Suo fratello Andrea lo introduce alla cultura latina mentre lo zio, magistrato delle acque a Venezia, lo inizia all'architettura e al patrimonio monumentale.<br />
<br />
A Roma dal 1740, al seguito dell'ambasciatore di Venezia presso la Santa Sede Marco Foscarini, risiede a Palazzo Venezia e entra in contatto con cerchie artistiche, prime fra tutte quelle francesi della Accademia di Francia. Dalla collaborazione con alcuni artisti francesi nascono le prime serie di vedute e disegni architettonici.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI5_zMqyg1b49afoXpjnt3kyLJ24PHrJNaKnJbUaC8u5RPoTGF2mG6Wxz2t0N2lvhKiCoKnY4wsI5BjJhMF8dc6o8qgPvCVwEQTUh8ppI7vgzu9_jfrqslwbHj11kwZwbdR-5WNuPsrYgy/s1600/Piranesi_Castel_sant_angelo_from_north.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="783" data-original-width="1200" height="416" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI5_zMqyg1b49afoXpjnt3kyLJ24PHrJNaKnJbUaC8u5RPoTGF2mG6Wxz2t0N2lvhKiCoKnY4wsI5BjJhMF8dc6o8qgPvCVwEQTUh8ppI7vgzu9_jfrqslwbHj11kwZwbdR-5WNuPsrYgy/s640/Piranesi_Castel_sant_angelo_from_north.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<span style="font-size: medium;">Il suo interesse per l'antico, il simbolico e l'invenzione è quel che caratterizza di più l'arte del Piranesi. Questo interesse lo portò ovviamente ad interessarsi al monumento per eccellenza della antica Roma, il mausoleo di Adriano, luogo di sepoltura degli Antonini fino all'inizio del 200 d.C.<br />
<br />
Grazie alla sua vicinanza al Vaticano e alla sua costruzione, Castel Sant'Angelo aveva subito nel tempo molte trasformazioni, che ne fecero via via una fortezza quasi inespugnabile, una residenza papale e infine prigione pontificia con annessa Sala della Giustizia nella quale si celebrarono diversi processi del Sant'Uffizio.<br />
<br />
Come altri monumenti romani, il Castello offre a Piranesi molti spunti per il suo impegno nel ricostruire le antichità romane al punto da dedicargli diverse tavole nel suo volume sulle antichità romane.<br />
<br />
In esse, Piranesi ricostruisce l'antico mausoleo, si sofferma sulle tecniche di costruzione antiche e analizza materiali e strutture portanti dell'edificio.<br />
<br />
La sua descrizione inizia una pianta del mausoleo e del ponte antistante. <br />
<br />
</span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLt0nuujzCADBKcM_2IYu4wwK90hT56kzxR9wVw5XLOICRvg9gXejYi69Oo1W8L7R0K441gHxc4iZWyPqZjy6WOCMH3_BLNX5GFxuaHJLHWzaTcYLgcbzHdsWUlA7NB5jrM5q8rwsFWN9x/s1600/698px-Piranesi-4005.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1023" data-original-width="698" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLt0nuujzCADBKcM_2IYu4wwK90hT56kzxR9wVw5XLOICRvg9gXejYi69Oo1W8L7R0K441gHxc4iZWyPqZjy6WOCMH3_BLNX5GFxuaHJLHWzaTcYLgcbzHdsWUlA7NB5jrM5q8rwsFWN9x/s400/698px-Piranesi-4005.jpg" width="272" /></a></div><blockquote class="tr_bq"><span style="font-size: medium;">
<i>A. Pianta dell’Avanzo del Mausoleo di Adriano Imp.re ridotto poi in Fortezza, ed ora chiamato Castel Sant’Angelo. Egli se lo fece innalzare prima della sua morte in riva al </i></span><span style="font-size: medium;"><i><i></i>Tevere negli Orti di Domizia, luogo amenissimo a fianco del superbo Sepolcro d’Aug.to e dirimpetto ai nobili edifizj del Campo Marzo, la magnificenza de’quali uguagliava, anzi superava certam.te.<br />B. Bassam.to quadrato, in oggi coperto dal terreno.<br />C. Masso composto di scaglie di Selce, Calce, e Pozzolana, spogliato de’suoi ricchi Ornam.ti ed’ogni suo Marmo a riserva di qualche avanzo di grossi Peperini, che tutto all’intorno lo vestivano.<br />D. Ingresso turato quando la Mole fu convertita in Rocca.<br />E. Pertugio fatto 15 anni sono dal Castellano, affin di poter salire, e calare per mezzo di una sedia pensile dalla cima del Castello sino al piano; qual foro fu fatto turare tostam.te da Papa Corsini.<br />F. Corritoj, che girano d’intorno.<br />G. Stanza nel mezzo.<br />H. Pianta del.e Pile del Ponte, oggi detto pure Sant’Angelo, fabbricato dallo stesso Imp.re per unire il suo Sepolcro al Campo Marzo.<br />I. Scala, per cui dal Fiume salivasi a’primi Piani della Ripa.<br />K. Campo Marzo.</i></span></blockquote><span style="font-size: medium;">
Più avanti egli realizza una sezione dei resti ancora esistenti del mausoleo antico all'interno del castello. Qui si possono riconoscere gli <i>spaziosi</i> <i>Corritoj che girano all'intorno</i> (I), gli<i> Sfogattoj, o Pozzi, i quali dalla Cima calavano sino al fondo della Fabbr.a. </i> (H), la sala che, secondo Piranesi, avrebbe potuto ospitare le ceneri dell'imperatore (B). <br />
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb3vXzPITji-X9cRwQLKwGkUzYstnF8GZ0Nci2xJ6YOPjgESTGz9saJsRZxt53NajD_iTd8jM_tfqX7Gp2yn2W8pII1aHTjYFgSpZkpdhVLkdV9sZgO4KR1RD456-7YLpaThDnKpkbzaft/s1600/1280px-Piranesi-4009.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="854" data-original-width="1280" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb3vXzPITji-X9cRwQLKwGkUzYstnF8GZ0Nci2xJ6YOPjgESTGz9saJsRZxt53NajD_iTd8jM_tfqX7Gp2yn2W8pII1aHTjYFgSpZkpdhVLkdV9sZgO4KR1RD456-7YLpaThDnKpkbzaft/s640/1280px-Piranesi-4009.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<span style="font-size: medium;">Come stabilito in tempi più recenti, la pianta originale del mausoleo è diversa da quella immaginata dal Piranesi ed assomiglia più all'immagine che segue. Laddove Piranesi immaginava una serie di corridoi paralleli, figurava in realtà un unico ampio corridoio elicoidale, oggi interrotto, che conduceva alla cosiddetta «stanza delle urne».</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWAbtp4uApOZONSw600bwmLm2O0WgDkosZ2V2RowyUxc_48GDJq3Ummm0cT6J5xE0yF9hUbP4Z-lyZmWPSzS1CmbWhaawf3xs2URT1oSYrcqK2BneNzx34Bkrvwt_aUeU5xMLk1tQrrAt6/s1600/Pianta+mausoleo.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="283" data-original-width="510" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWAbtp4uApOZONSw600bwmLm2O0WgDkosZ2V2RowyUxc_48GDJq3Ummm0cT6J5xE0yF9hUbP4Z-lyZmWPSzS1CmbWhaawf3xs2URT1oSYrcqK2BneNzx34Bkrvwt_aUeU5xMLk1tQrrAt6/s400/Pianta+mausoleo.png" width="400" /></a></div>
<br />
<span style="font-size: medium;">Piranesi assegna una grande importanza ai basamenti e strutture portanti del mausoleo e del ponte. La fondamenta <i>considerabile per la materia, per il lavoro, per la sua estensione, e
profondità, niente meno era neccessario per sostenere una Mole sì
grande, e tale, che avesse a durare, secondo l’idea del Fondatore, per
tutti i secoli avvenire. </i>Egli loda l'architetto, <i>il quale ha saputo, e potuto in quest’Opera accoppiare ad un tratto maravigliosam.te la Bellezza, e la Forza. </i></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRWFFsIJIbYeIKqkLw7Y4bMu8RK5bYh1gbW7wclj8hMeVYBkmn2kKligtbuCE9nIhG7v3nI5Hp72H25XZPAfEdr6KmTfYD8CaNqLlWuyinCjSnX0BCU3DjDwsa_pr5PCEBtti_5KX4K5ZN/s1600/Piranesi-4007.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1069" data-original-width="1600" height="425" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRWFFsIJIbYeIKqkLw7Y4bMu8RK5bYh1gbW7wclj8hMeVYBkmn2kKligtbuCE9nIhG7v3nI5Hp72H25XZPAfEdr6KmTfYD8CaNqLlWuyinCjSnX0BCU3DjDwsa_pr5PCEBtti_5KX4K5ZN/s640/Piranesi-4007.jpg" width="640" /></a></i></div>
<br />
<i><br /></i>
<span style="font-size: medium;">Del monumento antico studia con attenzione l'ingresso alla sala delle urne, <br />
</span><blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: medium;"><i>VEDUTA di un’Ingresso alla Stanza superiore dentro al Masso sepolcrale d’Elio Adriano Imp.e <b>A</b> Stipite formato in parte dai Cunei di Travertino, i quali compongono il grand’Arco nella Parete, <b>B</b>;
et in parte da Corsi orizontali pure di grossi Travertini, i quali sono
posti sotto all’Arco stesso, come riempitura. Questo grand’Arco
maravigliosam.te rinforzato ne’ suoi lati quanto di resistenza fa al
gravissimo peso del Masso, postogli sopra, altrettanto sollieva le
Pareti, che gli stanno sotto; Cosicchè il Vano delle due Porte nulla
toglie di robustezza alla Fabbrica. <b>C</b> Linea, la quale dimostra la Volta degli Anditi, descritti nelle Tav. antecedenti. <b>D</b>
Spazio, o sia Porzione de’ sudd. ti Cunei, la quale resta scoperta
sotto la Volta medesima degli Anditi. In chiunque entra quivi a mirare
sì enormi Sassi con tanta maestria connessi, et impernati, fann’essi
un’alta impressione di estraordinaria gravità e sodezza; la quale, si
può dire, che non cede punto a quella delle rinomate Piramidi d’Egitto. <b>E</b>
Bozze, le quali servivano per addattarvi le funi, et alzare in opera i
Cunei, come abbiamo dichiarato in più luoghi di quest’Opera. <b>F</b> Stanza con Volta a botte, ricoperta di moderna intonicatura. <b>G</b> L’altro Ingresso, o Porta simile alla descritta.</i></span></blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbcT9aIytkjKu46znL7ShTdZ_lP9jT6BJ56WmTUTl-wSRczew0maBP5BLdOpa0yLGkHSbWpmWPBkfB1j937-ofL_t0OUrEhjzN_ogkDl_LRNsGnS394ddMOSI10d-X9eiMzUKQ5F2lKIsV/s1600/1246px-Piranesi-4012.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1246" height="524" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbcT9aIytkjKu46znL7ShTdZ_lP9jT6BJ56WmTUTl-wSRczew0maBP5BLdOpa0yLGkHSbWpmWPBkfB1j937-ofL_t0OUrEhjzN_ogkDl_LRNsGnS394ddMOSI10d-X9eiMzUKQ5F2lKIsV/s640/1246px-Piranesi-4012.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
Le lodi di Piranesi si estendono anche al <i>leggiadro Ponte</i>, <i>il quale conservasi stabile intatto contro l’urto di frequent’innondazioni per il corso di tanti secoli. </i>Egli si sofferma sull'uso di cunei negli archi centrali del ponte notando come conferiscano maggiore resistenza alla costruzione sottoposta alle forze della corrente del fiume.<br />
<br />
<i></i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVMTdim4ch5SFiDuYX8XEOSy1IuCK84QOpfoaMWhfJ0Mm1W4ubnjaaCc5TSq3gL7lqrHRdvozKFoa4_K2lDR-qgyOVSLv2ls-SjaVZZuToKQXb9PTthDdRm-7Ow8zBcTnByPrK7Lt1O2zw/s1600/Piranesi-Particolare.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="527" data-original-width="800" height="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVMTdim4ch5SFiDuYX8XEOSy1IuCK84QOpfoaMWhfJ0Mm1W4ubnjaaCc5TSq3gL7lqrHRdvozKFoa4_K2lDR-qgyOVSLv2ls-SjaVZZuToKQXb9PTthDdRm-7Ow8zBcTnByPrK7Lt1O2zw/s640/Piranesi-Particolare.jpg" width="640" /></a></i></div>
<br />
<span style="font-size: medium;"><br />
Nella tavola seguente Piranesi mostra con maggiore dettaglio il finissimo lavoro degli architetti e il taglio e disposizione delle pietre per dare maggiore solidità al ponte. <br />
</span><blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: medium;"><i>Qui poniamo sotto gli occhi tutto l’interiore immenso lavoro di
codest’insigni Monum.ti, in cui si dee considerare non solam.te la vasta
loro estensione, e profondità; ma la connessione, e concatenazione
delle Pietre, la varia grandezza loro, et in quanto diverse maniere
poste in opera; come quelle per in piedi segnate <b>V</b>, quasi
piantate nel letto del Fiume, per rendere le Pile più stabili, e
resistenti: la disposizione, et il contrasto degli Archi, tra quali
osservabile sopra ogn’altro appare l’indicato in <b>X</b>: e poi il grand’Ammasso di ben congiunti Peperini <b>Y</b>,
a punta di diamante formato, e posto sotto il centro della gran Mole,
per fare validissima resistenza all’enorme sua restremat’altezza.
Meritano attenzione ancora gli altri Corsi e sotterranei, e sopra terra,
tanto di Pietre, che di Cementi, con artificiosa simmetria distribuiti,
e vicendevolm.te tra loro collegati, per istabilire, quanto più
armoniosa, tanto più forte la loro costruzione.</i></span></blockquote>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7PpRYTCv9qtKAUWDj4Z4M0F_9ODTUzCBJp4wHS7SawPJ3I5bTN59eV2J47OGLVNDsNcuAx1KiK9-EwtIhInYqby65HzWUHFNEmIfEB_SfcTuj1E4m9y_9hSbpIQzV3kXgXMaKYyMXs1nS/s1600/1280px-Piranesi-4008.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="847" data-original-width="1280" height="422" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7PpRYTCv9qtKAUWDj4Z4M0F_9ODTUzCBJp4wHS7SawPJ3I5bTN59eV2J47OGLVNDsNcuAx1KiK9-EwtIhInYqby65HzWUHFNEmIfEB_SfcTuj1E4m9y_9hSbpIQzV3kXgXMaKYyMXs1nS/s640/1280px-Piranesi-4008.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<span style="font-size: medium;">Dalle tavole e descrizioni emerge ancora una volta la grande ammirazione che portava Piranesi per le tecniche costruttive dei romani. <br />
</span><i><br /></i>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE2cWnMZ7-10WGr-WWK9eosFrnhDr-TtOEUaFfpCA1lawHqz-T8WsXZ_0cRAnxkD46E66CeOSW6ZYZF26z4kbtCy5vA2N6P9yJpVvWYKvFk-uNtE3dF9so-DD8ZMVJmHO8misb_JURh7k3/s1600/1280px-Piranesi-4014.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="863" data-original-width="1280" height="430" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE2cWnMZ7-10WGr-WWK9eosFrnhDr-TtOEUaFfpCA1lawHqz-T8WsXZ_0cRAnxkD46E66CeOSW6ZYZF26z4kbtCy5vA2N6P9yJpVvWYKvFk-uNtE3dF9so-DD8ZMVJmHO8misb_JURh7k3/s640/1280px-Piranesi-4014.jpg" width="640" /></a></div>
<i><br /></i>
<br />Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-29028894663880166062017-06-27T08:23:00.003+02:002024-01-11T21:19:08.709+01:00È uscita la nuova app su Castel Sant'Angelo<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_HcG09vnhzOvFIm9rE-7F5xNMNH54uJqaPbFo2P7IRcQnuRN1wXfOfHc5TvY4AhoxZw5_Aqeg7hoECff7M1yJ7CXQV1oTZr-2K_GIdj_zPaWjLnzRgmzPf5nEmEldfrEuwx8usjeY1wR9/s1600/20141028-DSC_8137.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="797" data-original-width="1200" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_HcG09vnhzOvFIm9rE-7F5xNMNH54uJqaPbFo2P7IRcQnuRN1wXfOfHc5TvY4AhoxZw5_Aqeg7hoECff7M1yJ7CXQV1oTZr-2K_GIdj_zPaWjLnzRgmzPf5nEmEldfrEuwx8usjeY1wR9/s640/20141028-DSC_8137.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<span style="font-size: medium;"><i>È uscita la nostra nuova guida, la prima di Roma, dedicata a Castel Sant'Angelo scritta da Claudia Viggiani. </i><i><i>La guida, la prima di questo genere a Roma, è completata dalla lettura del testo con le voci di Giacomo Rosselli e Caterina Genta e la
partecipazione di Pietro Biondi che interpreta una delle poesie del Belli. Consultare la guida gratuitamente seguendo questo <a href="https://studio.bluelionguides.com/castel-sant-angelo/" target="_blank">link</a>.</i></i><br />
<br />
Castel Sant'Angelo domina il panorama di Roma con la sua imponente
mole. Uno dei monumenti simbolo della città, fu innalzato sulla riva
destra del Tevere, nei pressi del Vaticano, per volontà dell'imperatore <span class="wikiexternallink"><a href="http://it.wikipedia.org/wiki/Publio_Elio_Traiano_Adriano">Adriano</a></span> che lo fece costruire come mausoleo dinastico della famiglia imperiale.<br />
Al
tempo stesso l’imperatore volle rendere immortale la sua fama e
tramandare la visione che egli aveva dell’universo, influenzata, fra
l'altro, dalla <span class="wikiexternallink"><a href="http://it.wikipedia.org/wiki/Sistema_geocentrico">teoria tolemaica</a></span>.
Scelse quindi di edificare un monumento a pianta quadrata, entro la
quale era inserito un cerchio; nel cerchio era inserito un altro
quadrato e poi, forse, nel quadrato ancora un altro cerchio.</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi96uHkDPKCWGN-7vZrq_aobx2gwQbsgNP5WTOXLfxiqqbzU5hJ4x9auZZkO5CiZWaoLPAdbqv1Am7zQpWSO2AR2ap1jgDb8mIWc6qT4dkRIMTvwKvQXNyPYck5pcpwTc5HshVKU1bqhq1c/s1600/W+Unknown+720px-Bust_Hadrian_Musei_Capitolini_MC817.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi96uHkDPKCWGN-7vZrq_aobx2gwQbsgNP5WTOXLfxiqqbzU5hJ4x9auZZkO5CiZWaoLPAdbqv1Am7zQpWSO2AR2ap1jgDb8mIWc6qT4dkRIMTvwKvQXNyPYck5pcpwTc5HshVKU1bqhq1c/s320/W+Unknown+720px-Bust_Hadrian_Musei_Capitolini_MC817.jpg" width="256" /></a></div>
<span style="font-size: medium;">Nella
cultura di Adriano il cerchio e il quadrato simboleggiano l’Uno e il
Molteplice, la Divinità e il Creato, lo Spirito e la Materia, l’Anima e
il Corpo, che dialogano tra loro in un meraviglioso equilibrio armonico.
Eretto quindi come luogo di sepoltura dalla forte valenza
simbolica, l’edificio fu però presto abbandonato e riutilizzato come
rifugio dalla popolazione romana, costantemente minacciata da feroci
invasori.<br />
<br />
Fu così adattato a fortilizio e poi trasformato in un vero e proprio castello cinto di mura con bastioni ai quattro angoli. Nel
corso di circa quattro secoli, nuove strutture si sovrapposero a quelle
preesistenti, snaturandole, modificandole e talvolta cancellandole, in
un processo di trasformazioni che si compenetrarono l'una nell'altra
senza soluzione di continuità, sino all'epoca più recente.<br />
La
possente struttura di Castel Sant'Angelo, che ha da tempo immemore la
fama di "fortezza inespugnabile" di Roma, frequentata dai pontefici in
ogni situazione di minaccia, è quindi in realtà un organismo sfaccettato
e complesso, del quale fanno parte le strutture del primitivo mausoleo
imperiale, del successivo apparato difensivo e del più tardo nucleo
abitativo, costituito dall'insieme degli appartamenti pontifici, dalla
cappella, dai magazzini e dalle prigioni. </span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1MyIuXiLzRTtu6sHR3ksmuWe27JIKvTtYQiZ00C5Qba_eAE4-AFXn-iViosH8hm_htv66z5y69xqEogxr5AMCmOAkD6LOVxtGUBvqGYT-77OXYM6aSclyJOeNC9pKRsBYjwXczqhAa-X7/s1600/adriano1.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="827" data-original-width="1299" height="203" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1MyIuXiLzRTtu6sHR3ksmuWe27JIKvTtYQiZ00C5Qba_eAE4-AFXn-iViosH8hm_htv66z5y69xqEogxr5AMCmOAkD6LOVxtGUBvqGYT-77OXYM6aSclyJOeNC9pKRsBYjwXczqhAa-X7/s320/adriano1.jpg" width="320" /></a><span style="font-size: medium;">Il castello che, a
seguito degli ultimi restauri, appare oggi forse più accogliente e
spoglio rispetto all'epoca dei pontefici che vi soggiornarono,
custodisce ancora al suo interno, gelosamente, ciò che rimane della
struttura originaria. Ma quasi più niente è invece rimasto di epoca
medievale: nel Rinascimento infatti i papi preferivano distruggere il
"vecchio" per costruire il "nuovo", utilizzando quelle murature o
strutture già esistenti che potevano accelerare i tempi, sempre molto
ristretti, di costruzione o di ristrutturazione.</span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii60gGetCp4o06lWbbOEId_0oUOJzR7KYOKIOjq4GKngHSQNTdmquiPk4PWSbCeQ0Ht4cSJd3uUEius9L4v_qKdVd1g-hxvM5WUbgKWlvFdK5uhyphenhyphen7bAlP2I4uyfNPRWr-GNHZFCQMtNxls/s1600/Bartolomeo+Faleti+Castel+S.+Angelo+con+gli+avancorpi+borgiani+e+la+cinta+provvisoria+per+la+guerra+di+Napli+1557+D%2527Onofrio.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1156" data-original-width="1600" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii60gGetCp4o06lWbbOEId_0oUOJzR7KYOKIOjq4GKngHSQNTdmquiPk4PWSbCeQ0Ht4cSJd3uUEius9L4v_qKdVd1g-hxvM5WUbgKWlvFdK5uhyphenhyphen7bAlP2I4uyfNPRWr-GNHZFCQMtNxls/s320/Bartolomeo+Faleti+Castel+S.+Angelo+con+gli+avancorpi+borgiani+e+la+cinta+provvisoria+per+la+guerra+di+Napli+1557+D%2527Onofrio.jpg" width="320" /></a><span style="font-size: medium;">Nel visitare questo
monumento così intricato dovremo quindi cercare di ricreare gli spazi e
le dimensioni non più esistenti. Dovremo pensare al brulichio delle
persone, agli odori e ai suoni provenienti dai luoghi più disparati del
castello, come le cucine, le armerie, le carceri, le stalle, i corpi di
guardia, la cappella, gli appartamenti pontifici.<br />
<br />
Passeggiare al suo
interno ed affacciarsi dalle sue terrazze sarà per noi un’esperienza non
solo estetica ma anche e soprattutto storica che ci permetterà di
rivivere in parte la secolare storia, a tratti crudele, affascinante e
intrigata di Roma.</span><br />
<br />
----------------------------<br />
<br />
<span style="font-size: medium;"><b>Claudia Viggiani</b></span><br />
<div style="color: #454545; font-family: ".SF UI Display"; line-height: normal; margin: 0px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZEvsxLsZY4Lu0JmT8JKS5dohyphenhyphenxgrdgEgepHNOXZ-rhCdWrOLpku1hXTGkWpn7Waru_shbNbRbozW-2EuCSRhlWm8yieaMGwI9lLIvasFxhyphenhyphenecnWOMRdd03w0yH9OQoBQI1f3SdRVcpcTW/s1600/Claudia+5+bis.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="688" data-original-width="720" height="305" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZEvsxLsZY4Lu0JmT8JKS5dohyphenhyphenxgrdgEgepHNOXZ-rhCdWrOLpku1hXTGkWpn7Waru_shbNbRbozW-2EuCSRhlWm8yieaMGwI9lLIvasFxhyphenhyphenecnWOMRdd03w0yH9OQoBQI1f3SdRVcpcTW/s320/Claudia+5+bis.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: ".sfuidisplay";">Sono
una storica dell’arte, con laurea in storia dell’arte moderna, un
diploma di specializzazione post laurea in storia dell’arte medievale e
moderna, entrambi rilasciati dall’Università La Sapienza di Roma, e un
master in turismo culturale. </span></span></div><span style="font-size: medium;">
</span><div style="color: #454545; font-family: ".SF UI Display"; line-height: normal; margin: 0px;">
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: ".sfuidisplay";">Appassionata della storia dell’arte della mia città, d</span><span style="font-family: ".sfuidisplay";">a circa vent'anni anni fornisco consulenze in materia di cultura e svolgo l’attività di scrittrice e ghost-writer.</span></span></div>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-34358734308592664032017-05-28T14:27:00.003+02:002024-01-11T21:15:37.550+01:00Lénine et Trotsky à Paris<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiU_goUGW5pkolQiDhXMH8fDtSpjctqQkUcvEysbqf-O6F9lzFTCqGc3Xt0ohIpFBeGxZ_yMq_727CJhx5dtVSmD86hkXPv_LLbGJnYyfizwFX8OMUMDuIIojPZQ2Mq9ECzCpExMUQB__Gz/s1600/Kustodiev_The_Bolshevik.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="983" data-original-width="1341" height="468" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiU_goUGW5pkolQiDhXMH8fDtSpjctqQkUcvEysbqf-O6F9lzFTCqGc3Xt0ohIpFBeGxZ_yMq_727CJhx5dtVSmD86hkXPv_LLbGJnYyfizwFX8OMUMDuIIojPZQ2Mq9ECzCpExMUQB__Gz/s640/Kustodiev_The_Bolshevik.jpg" width="640" /></a></div>
<span style="font-size: medium;"><i>Notre prochain guide parisien est dédié à la révolution d'Octobre</i>, <i>en particulier au séjours de Lénine, Trotsky et d'autres bolcheviks à Paris dans les XIIIe et XIVe arrondissements. Voici une présentation générale du guide qui peut être consulté <a href="https://studio.bluelionguides.com/lenine-et-trotsky-a-paris/" target="_blank">ici</a>.</i><br />
<br />
Ce guide paraît à l'occasion du centenaire de la Révolution d'Octobre
; un événement qui a grandement influencé l'histoire du XXème siècle.
Nous nous pencherons ici sur le séjour parisien de quelques-uns des
dirigeants révolutionnaires et communistes du Parti Ouvrier
Social-Démocrate de Russie qui avaient privilégié la Ville-Lumière avant
et en partie pendant la première guerre mondiale.<br />
Après la
Révolution de 1905, Paris devient en effet le foyer principal de
l'émigration politique russe.<br />
Les agissements des services secrets
tsaristes en Suisse, et les mesures policières que le gouvernement
helvétique a mis en place suite aux pressions de la Russie convainquent
Lénine de quitter ce « trou » qu'est selon lui Genève. Il débarque à
Paris en décembre 1908 avec ses camarades du centre bolchevik, notamment
Kamenev et Zinoviev, ainsi que l'équipe des typographes, et
l'imprimerie des journaux révolutionnaires clandestins.</span><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYL2m9-Nan-kDv5d5dJW6rKsLc6Tr9TujcS_CvpGDc98ES_nStj6FMhNi5HUKATksCYVl_RdyF0WxXvQ9h5r5NhqDa-m9_o6CtqHTpunk0nHq0jOh6lcxGozLVuGjqd8q9RguVNBFjvwUX/s1600/russian-revolution-lenin-trotsky.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="529" data-original-width="800" height="422" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYL2m9-Nan-kDv5d5dJW6rKsLc6Tr9TujcS_CvpGDc98ES_nStj6FMhNi5HUKATksCYVl_RdyF0WxXvQ9h5r5NhqDa-m9_o6CtqHTpunk0nHq0jOh6lcxGozLVuGjqd8q9RguVNBFjvwUX/s640/russian-revolution-lenin-trotsky.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Discours de Lénine à Petersbourg. Sur le côté Trotsky</i></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"> </td></tr>
</tbody></table><p>
</p><p><span style="font-size: medium;">La police
française estimait à environ 25 000 le nombre des émigrés russes à Paris
en 1907, dont « 1550 terroristes, pouvant se décomposer en 550
anarchistes et 1000 révolutionnaires » D'autres sources mentionnent une
communauté de 80.000 ressortissants.<br />
<br />
Entre 1909 et 1912 un noyau d'une quarantaine de bolcheviks est basé à Paris de façon stable. Parmi eux Lénine et son épouse <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nadejda_Kroupska%C3%AFa">Nadejda Kroupskaïa</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Grigori_Zinoviev">Zinoviev</a></span> et sa femme Zlata Lilina, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Lev_Kamenev">Kamenev</a></span> avec Olga (la sœur de Trotsky), <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/In%C3%A8s_Armand">Inessa Armand</a></span>,
Ludmila Stal, Serafima Gopner, Aline (l'auteur de "Lénine à Paris"),
Semaschko, Vladimiriski et bien d'autres. À ceux-là s'ajoutent les
membres du POSDR qui ont appartenu à la fraction bolchévique, comme
Alexinski, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anatoli_Lounatcharski">Lounatcharsky</a></span> et <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Bogdanov">Bogdanov</a></span>, ou des mencheviks comme <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Martov">Martov</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gueorgui_Tchitcherine">Tchitcherine</a></span> et Dan. Certains d'entre eux adhéreront au Parti Communiste de Russie (bolchevik) en 1917. <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Trotski">Trotsky</a></span>
y séjourne à deux reprises, en 1902-1903 — époque où il rencontre sa
deuxième épouse Natalia Sedova — et en 1914-1916 après avoir été obligé
de quitter Vienne. D'autres, comme Kamski, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexe%C3%AF_Rykov">Rykov</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikha%C3%AFl_Tomski">Tomski</a></span>, Chouliatov et <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ossip_Piatnitski">Piatnitzki</a></span>, seront de passage pour des réunions ou de brefs séjours.</span><br />
<br />
</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9sDqh5K5gu1rAwAxakjSg_2ov3k8wAQta8EqNgLr16jf5OAF6-IMKfaZeariIqm2XImto7l8S4YPKzNrRW1Xra5GFm41o1wf8zJLTQ0uzNDhIQwdFFmhTUXcr8mxykel1b4UWBcuGQ53-/s1600/Av+Orl%25C3%25A9ans+Carrefour+Alesia.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="624" data-original-width="987" height="403" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9sDqh5K5gu1rAwAxakjSg_2ov3k8wAQta8EqNgLr16jf5OAF6-IMKfaZeariIqm2XImto7l8S4YPKzNrRW1Xra5GFm41o1wf8zJLTQ0uzNDhIQwdFFmhTUXcr8mxykel1b4UWBcuGQ53-/s640/Av+Orl%25C3%25A9ans+Carrefour+Alesia.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Carrefour Alésia (Place Victor et Hélène Basch) au début du XXe siècle</i></td></tr>
</tbody></table><p><span style="font-size: medium;">Les
yeux des exilés politiques russes sont braqués sur les événements de
Russie. Les contacts avec les socialistes français sont relativement
faibles, et se font par l'intermédiaire d'émigrés déjà implantés en
France et qui ont adhéré aux organisations socialistes françaises, tels <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Rappoport">Charles Rappoport</a></span>
— directeur de plusieurs journaux — et le socialiste-révolutionnaire
Elias Roubanovitch ; ce dernier couvrant pour « l'Humanité » les
affaires russes. Certes, Lénine s'intéresse aussi aux événements qui
concernent le mouvement ouvrier français, entre autres aux élections
politiques de 1910. Il participe à des manifestations majeures
organisées par les socialistes, telles que la commémoration de la
Commune de Paris ou les funérailles de <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Lafargue">Paul</a></span> et <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Laura_Marx">Laura Lafargue</a></span>.
Mais, en général, les bolcheviks se tiennent à l'écart des débats du
mouvement ouvrier français. Après le début de la guerre et les divisions
au sein de l'Internationale, Trotsky nouera des contacts réguliers avec
les dirigeants du parti socialistes français qui se seront opposés à
des degrés divers à la ligne pro-gouvernementale du parti.<br />
Au sein
de l'Internationale Socialiste, les Russes sont plus actifs. Les deux
fractions principales et les autres groupes s'y livrent une âpre
bataille. L'Internationale intervient à plusieurs reprises pour apaiser
les esprits et proposer des compromis, mais ces tentatives échouent
immanquablement.</span><br />
<br />
</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7bnMzhhRxzV98mGbHWc6obtxiwrHgVyBDZz8jhJ3Kj7iMTyp4K7qIwnDfINFbmRuXpQqMNPKGut8z2y1AMzE2m1sFVpoWY3TcJlFYIbPX-hlxLbeJ6gc39puHwrXSAKJ_G5evwkuirtps/s1600/800x412_Lev_Trotsky+2.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="800" height="328" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7bnMzhhRxzV98mGbHWc6obtxiwrHgVyBDZz8jhJ3Kj7iMTyp4K7qIwnDfINFbmRuXpQqMNPKGut8z2y1AMzE2m1sFVpoWY3TcJlFYIbPX-hlxLbeJ6gc39puHwrXSAKJ_G5evwkuirtps/s640/800x412_Lev_Trotsky+2.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Léon Trotsky</i></td></tr>
</tbody></table><p><span style="font-size: medium;">Pour le gouvernement français la surveillance
des exilés russes n'est pas une priorité absolue. Le gros du travail est
assuré par l'<span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Okhrana">Okhrana</a></span>
dont les bureaux étrangers ont leur centre à Paris, 79 rue de Grenelle.
Elle dispose d'une cohorte de mouchards et d'infiltrés. Le désintérêt
des autorités françaises (et même du parti socialiste français) est tel
que Lénine y fait figure d'illustre inconnu selon l'historien Jean
Fréville qui écrit :<br /></span>
</p><blockquote><span style="font-size: medium;">
« Pour les autorités françaises,
Lénine n'est qu'un émigré parmi d'autres, le chef d'un groupement, d'une
fraction dont il semble difficile d'évaluer l'importance réelle et de
prédire l'avenir politique. La presse l'ignore, ne signale pas ses
conférences, ses articles, ses déplacements. […] Quand le Congrès de
Copenhague s'ouvre par la réunion du Bureau socialiste international,
l'Humanité ne mentionne pas, dans son numéro du 29 août 1910, Lénine
'parmi les militants les plus connus', se contentant de citer pour les
Russes le socialiste-révolutionnaire Roubanovitch. […]. La Préfecture de
police ne s'occupait guère de ces émigrés […]. Elle ne s'y intéressait
que dans des cas définis, sur la demande expresse du Quai d'Orsay, ou du
Ministère de l'Intérieur, que harcèlent [l'ambassade russe et
l'Okhrana]. […] Le beau monde ignore tout de Lénine ». (Jean Fréville, <i>Lénine à Paris</i>)</span></blockquote>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Qmb1FgOvjmkBpQsPAU1eCUiBZVk85N3plYygWmJEBxApZnDGQ-8Z_zYHiwxZ_7aPnnZctmR77EyKhH8g_fwJDr_BhE4jiajgQW3TY6lz0IpCNOXhuSE-uPNdLNCCLOOhSMFAB6Tn-k7S/s1600/800x412_Lenin+in+Paris+1910.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="800" height="328" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Qmb1FgOvjmkBpQsPAU1eCUiBZVk85N3plYygWmJEBxApZnDGQ-8Z_zYHiwxZ_7aPnnZctmR77EyKhH8g_fwJDr_BhE4jiajgQW3TY6lz0IpCNOXhuSE-uPNdLNCCLOOhSMFAB6Tn-k7S/s640/800x412_Lenin+in+Paris+1910.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Vladimir Ilitch Oulianov "Lénine"</i></td></tr>
</tbody></table><p><span style="font-size: medium;">On
ne manquera pas d'évoquer un peu la vie de tous les jours des
révolutionnaires russes. Il faut dire qu'ils avaient en général un train
de vie très modeste. La plupart des émigrés politiques installés à
Paris étaient issus de familles ouvrières ou sans ressources propres.
Bien que ce soit dans une moindre mesure qu'à Londres, la vie à Paris
demeurait chère pour eux. Quels cafés fréquentaient-ils ? Martov était
un habitué des cafés de Montparnasse : on le trouvait souvent à La
Rotonde. Tout comme Trotsky, Lénine ne fréquentait pas les "cafés de la
bohème". Il privilégiait ceux de son quartier. Il y jouait parfois aux
échecs. Mais il avait un autre passetemps qui consistait à se promener à
vélo avec Nadejda. Il partait avec elle pour de longues promenades à la
découverte de Paris et surtout de ses environs. Il était attiré par les
terrains d'aviation, discipline nouvelle à laquelle il s'intéressait
particulièrement.<br />
<br />
Le lien communautaire entre les exilés était
très fort. Ils se retrouvaient dans les nombreuses cantines russes et
des cafés, ou encore dans les bibliothèques. Les conférences politiques
étaient très fréquentées. Le nombre des participants à celles de Lénine
oscillait entre 200 et 600 personnes. Très populaire parmi les
socialistes russes étaient les chansons du « chanteur engagé » Montéhus,
avec qui Lénine noua des liens d'amitié. Paris inspira aussi quelques
amours : Trotsky y rencontra sa seconde femme, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Natalia_Sedova">Natalia Sedova</a></span>.
Lénine eut une liaison sentimentale et même amoureuse avec Inessa
Armand. On rencontrait au hasard des allées du parc Montsouris certains
révolutionnaires poussant une voiture d'enfant.</span><br />
<br />
</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJPLY7KyPi6KmKTB5afnOVOeoBEkJB3fMkWBMuH_GQJmpSwpkXkZFs1sT7FuKpf96PQrO8W2-d4SAVtSdpapD6Sa4VpRSUn7x4wtYYTVj3vSUCFhQM3163Jl6CwY7X_SqhFiT3gAcXEEJI/s1600/800x412_inessa-armand-2-january-1910.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="800" height="328" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJPLY7KyPi6KmKTB5afnOVOeoBEkJB3fMkWBMuH_GQJmpSwpkXkZFs1sT7FuKpf96PQrO8W2-d4SAVtSdpapD6Sa4VpRSUn7x4wtYYTVj3vSUCFhQM3163Jl6CwY7X_SqhFiT3gAcXEEJI/s640/800x412_inessa-armand-2-january-1910.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Inessa Armand</i></td></tr>
</tbody></table><p><span style="font-size: medium;">Les Russes dans le
XIVe arrondissement. La grande majorité des exilés russes avait trouvé à
se loger dans le 14e et le 13e arrondissement. C'est dans ce quartier
également qu'étaient établies de nombreuses organisations de soutien aux
émigrés, telles que la bibliothèque russe et la bibliothèque
Tourgueniev, le bureau russe du Travail, différentes cantines et centres
d'accueil, instituts de formation, centres d'études universitaires,
églises orthodoxes, syndicats et imprimeries.<br />
<br />
Nous nous
pencherons dans ce guide sur les alentours du Petit Montrouge et du Parc
Montsouris, secteur dans lequel nous pourrons suivre les traces de la
plupart des dirigeants du parti ouvrier social-démocrate de
Russie (POSDR) et de ses différentes fractions, ainsi que des imprimeries
de leurs journaux.</span><br />
<br />
</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRtWdWc0H9k1JIhH3bfR3ruL__TUwv9u80gjHoM3AYjrte7k0zCE2JAreeiUyHQD1AX4ayM63hhi574GDxsnqzn6zTpEAhMEkO-uhq-p3exEbZv7nQHRnH55XLIHlrKVCPgxbSeNw1zwoB/s1600/800x412_Caf%25C3%25A9+du+Lion.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="800" height="328" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRtWdWc0H9k1JIhH3bfR3ruL__TUwv9u80gjHoM3AYjrte7k0zCE2JAreeiUyHQD1AX4ayM63hhi574GDxsnqzn6zTpEAhMEkO-uhq-p3exEbZv7nQHRnH55XLIHlrKVCPgxbSeNw1zwoB/s640/800x412_Caf%25C3%25A9+du+Lion.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le café le Lion au 5, avenue d'Orléans (aujourd'hui avenue Général Leclerc)</i></td></tr>
</tbody></table>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-30608508849898641622017-04-19T14:53:00.001+02:002024-01-11T21:37:29.771+01:00Museo della Navigazione delle Acque Interne - Capodimonte<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNGwj2jCNU7UEcTw_NuA0DIvsfMp7cMAkIw6hPI36jrlpBXbzjzSR2XceGzQdkWsmW3sMwPNTD4YF44gisId0M6kzY9AR9k3tIPf5YxogME1bFFxCris19IWtQ1LVZg8V1C8ELdUYJ1aEp/s1600/15%252C+sala+della+piroga+a.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNGwj2jCNU7UEcTw_NuA0DIvsfMp7cMAkIw6hPI36jrlpBXbzjzSR2XceGzQdkWsmW3sMwPNTD4YF44gisId0M6kzY9AR9k3tIPf5YxogME1bFFxCris19IWtQ1LVZg8V1C8ELdUYJ1aEp/s640/15%252C+sala+della+piroga+a.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
<i>È uscita la nuova guida realizzata da Blue Lion Guides per conto del Museo della Navigazione delle Acque Interne di Capodimonte, un museo archeologico e antropologico, fondato nel 2010 e ospitato nellántica struttura del mattatoio comunale. Il museo nasce principalmente per
esporre la piroga monossila dell’Isola Bisentina, rinvenuta nel 1989. La guida gratuita comprende un percorso del museo e una passeggiata per Capodimonte e dintorni. Può essere scaricata dal web seguendo questo <a href="https://studio.bluelionguides.com/museo-della-navigazione-di-capodimonte/" target="_blank">link</a>.</i><br />
<br />
Prima di iniziare il percorso di visita, sostiamo qualche minuto in
una piccola antisala dove un filmato dai suggestivi effetti di suoni e
di luci ci condurrà nelle profondità del Lago di Bolsena, nel punto in
cui alcuni decenni fa avvenne la scoperta della piroga dell’età del
Bronzo. Da qui, oltrepassata la grande porta scorrevole, accediamo alla
prima sala espositiva in cui campeggia l’imbarcazione protostorica,
racchiusa in una teca piramidale. Il pavimento di cristallo che lascia
scorgere in trasparenza la riproduzione del fondale del lago, realizzato
in resina, offre la sensazione di trovarsi sulla superficie dell’acqua.
L’imbarcazione, dunque, ci appare come se galleggiasse ancora. Alle
spalle della teca, una gigantografia del lago e dell’Isola Bisentina ci
ricorda il punto in cui fu rinvenuta l’imbarcazione.<br />
<br />
Ora
avviciniamoci al reperto: notiamo che si tratta di un unico tronco di
legno, scavato con i rudimentali ma efficaci strumenti risalenti a più
di tremila anni fa.<br />
<blockquote>
La piroga fu rinvenuta nel 1989,
nel corso di ricerche subacquee svolte, in quegli anni, dal Museo
Territoriale del Lago di Bolsena. In base alle analisi effettuate con il
metodo del radiocarbonio, l’imbarcazione risalirebbe ad un’età compresa
tra il 1365 e il 1020 a. C., ovvero all’età del Bronzo Finale. Il tipo
di legno utilizzato è il faggio, una specie arborea attualmente non
presente in queste zone ma diffusa in aree più elevate, come i Monti
Cimini. Questo ci consente di ipotizzare condizioni climatiche e
ambientali differenti dalle attuali, durante l’età del Bronzo, nella
zona del Lago di Bolsena.</blockquote>
Le sue due estremità erano
sicuramente identiche e pertanto potevano fungere indifferentemente da
prua e da poppa. Osservando più da vicino l’estremità meglio conservata,
cioè quella rivolta verso la porta da cui siamo entrati, si può vedere
chiaramente una forma a semicerchio, probabilmente ciò che resta di un
anello intero. Si presume che la piroga fosse dotata di due anelli, uno
per ogni estremità. Riguardo la loro funzione, si è ipotizzato che
potessero servire o per le manovre di ormeggio oppure per collegare tra
loro due o più piroghe, riproducendo una sorta di “catamarano”, come ci
mostra il modellino che vedremo nella terza sala espositiva.<br />
Sul
fondo della piroga sono presenti anche due serie di fori passanti chiusi
da tasselli, aventi forma circolare e rettangolare: probabilmente sono
serviti al costruttore per controllare lo spessore del fondo della barca
durante la lavorazione dello scafo, operazione che non poteva essere
svolta a vista come per le fiancate. Una volta terminato il lavoro, i
fori venivano poi richiusi con tasselli in legno. <br />
<br />
<br />
<h2 id="HLa201Cnaue201DdelLagodiPostaFibreno28Frosinone29">
La “naue” del Lago di Posta Fibreno (Frosinone)</h2>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-guMttRq0kWjOzAM42myD7M7IAH2HuWxDPAKI-Ms4dgvlYta6bIkw4zFich_Z6VpxPiyMqq1vAETNnt-je-c8KDmPMw2KamBsGePvHbOIXOAjN_wE074Z-4syjdmw98uf7W_cws_7WCmh/s1600/12d_naue_posta_fibreno.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-guMttRq0kWjOzAM42myD7M7IAH2HuWxDPAKI-Ms4dgvlYta6bIkw4zFich_Z6VpxPiyMqq1vAETNnt-je-c8KDmPMw2KamBsGePvHbOIXOAjN_wE074Z-4syjdmw98uf7W_cws_7WCmh/s400/12d_naue_posta_fibreno.jpg" width="310" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Naue del lago di Posta Fibreno. [Foto: Ass. Arbit]</td></tr>
</tbody></table>
La
piccola imbarcazione qui esposta è tipica del Lago di Posta Fibreno, in
provincia di Frosinone, un bellissimo specchio d’acqua caratterizzato
da acque trasparenti e molto pescose. Queste barche da pesca avevano le
estremità uguali, senza differenze tra prua e poppa. Per la loro
fabbricazione si utilizzavano assi di legno di un tipo di quercia
conosciuto con il nome di “roverella”, tenute insieme per mezzo di
chiodi forgiati a mano. La giunzione tra le assi era rinforzata anche da
collanti naturali, in particolare un impasto di muschio e farina, molto
resistente. La “naue” era una imbarcazione solida, in grado di
trasportare un carico anche di 7/8 quintali. Per navigare si usavano un
lungo remo in legno di pioppo, detto “pala”, e un altro tipo di remo, il
“palone”, che serviva per spostarsi in acque più profonde. Avendo la
forma di cucchiaio, il “palone” era utile anche per svuotare l’acqua che
poteva depositarsi nel fondo della barca durante la navigazione. Questo
tipo di barca fu utilizzato sino alla metà del secolo scorso
soprattutto dai pescatori ma anche dai contadini che dovevano
trasportare il raccolto e le erbe acquatiche che servivano da foraggio
per i bovini.<br />
<h2 id="HLa201Cbbarka201D:l2019imbarcazionetipicadelLagodiBolsena">
La “bbarka”: l’imbarcazione tipica del Lago di Bolsena</h2>
L’ultima
barca da ammirare è un’opera di Luigi Papini, l’ultimo “mastro d’ascia”
del Lago di Bolsena. Papini appartiene ad una famiglia che ha
realizzato le barche per i pescatori del Lago di Bolsena (ma anche dei
Laghi di Vico e di Bracciano) per ben quattro generazioni. La loro
falegnameria era ubicata a Bolsena.<br />
<br />
<a href="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g27/Terza%20sala/Reti%20Capodimonte%20Sala%20Fanelli.jpg?width=400" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Reti Capodimonte Sala Fanelli.jpg" border="0" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g27/Terza%20sala/Reti%20Capodimonte%20Sala%20Fanelli.jpg?width=400" width="400px" /></a>I legni usati per costruite
le “bbarke” sono stati vari nel corso del tempo: dapprima si è usato il
cerro, un tipo di quercia che cresce nei boschi e nelle macchie della
zona del Lago di Bolsena; poi sono stati utilizzati legni esteri come il
mogano e poi il durissimo legno africano iroko, dopodiché è subentrata
la resina che ha sostituito definitivamente il legno e ha posto termine
all’attività dei mastri d’ascia.<br />
La barca esposta nel nostro museo
è realizzata eccezionalmente in legno di pino (più economico), ma le
matee sono in legno di olivo, secondo l’uso tradizionale. La lunghezza
di queste barche era di 6,50 m e con le due estremità arrivavano a circa
7,20 m. Il rispetto di queste misure era fondamentale per assicurare la
stabilità della barca. Quando ancora non venivano impiegati i motori,
fino agli anni Cinquanta, talora si faceva ricorso ad una sorta di vela,
chiamata “copertaccia”, che veniva collocata su un bastone inserito in
un foro nel sedile vicino alla prua.<br />
<br />
I remi erano costruiti in
legno di castagno: si usuravano rapidamente per cui era necessario
costruirne di nuovi con una certa frequenza. Avevano nomi diversi a
seconda della posizione: uno si chiamava “ròsta” (svolgeva la funzione
di timone) e l’altro “rièmo”. I remi venivano legati agli scalmi con lo
“stròpio”, che solitamente era una corda ricavata da pezzi di rete. Un
altro pezzo di rete, detto “mozzo”, veniva collocato sul bordo della
barca, nel punto in cui poggiavano i remi, per evitare l’usura del legno
in quel punto.<br />
<br />
Con l’introduzione della vetroresina per la
costruzione delle barche, Luigi Papini ha interrotto la sua attività. Le
ultime barche in legno sono state realizzate dal mastro d’ascia per il
Palio del Lago, la regata storica con le barche tipiche del Lago di
Bolsena, che si è svolto dal 1996 al 2001.<br />
<blockquote>
<span class="wikiexternallink"><a href="https://youtu.be/a2XxK74yGsE"><img alt="Video icon BL.png" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g27/Terza%20sala/Video%20icon%20BL.png" /></a></span> Sul Canale Youtube del museo è possibile visionare il documentario <b>"L'ultimo mastro d'ascia. Un viaggio nelle memorie"</b>,
soggetto e regia dell'antropologa Ebe Giovannini e dell'archeologo
Maurizio Pellegrini, realizzato appositamente per il Museo della
Navigazione. <span class="wikiexternallink"><a href="https://youtu.be/a2XxK74yGsE">Visualizza il video</a></span><br />
I
due autori intervistano Luigi Papini e alcuni anziani pescatori di
Marta, borgo di pescatori posto a poco più di due chilometri da
Capodimonte, in cui la tradizione della pesca è ancora molto viva ed è
famoso il pittoresco "borgo dei pescatori" dove si possono ammirare le
barche con le reti stese ad asciugare lungo la spiaggia. Alcune scene
del documentario mostrano la barca realizzata dall'ultimo mastro d'ascia
del Lago di Bolsena durante le fasi di posizionamento all'interno
nostro museo, dove si trova attualmente. Di recente la barca è stata
impreziosita dalle reti donate da Elio Natali, anziano pescatore di
Marta.</blockquote>
<table><tbody>
<tr><th scope="col"><br /></th><th scope="col"><br /></th></tr>
<tr><td><br /></td></tr>
</tbody></table>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com001010 Capodimonte VT, Italy42.5496671 11.912183714.239433263821155 -23.2440663 70.859900936178846 47.0684337tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-27903016450122309792016-11-19T13:09:00.006+01:002024-01-11T21:23:02.220+01:00Le café de la Mairie, ou comment passer une journée normale dans un café du coin<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1okqf29h6mxfqtVa2qWGRndEbXMXr0NJuvcFQSWBBup-KjlQQCa9arLT3cJHUK2DioZfxPjTJcX7rP4Tu82nKdAsuBqfxVVjP9JAu1ff4C1u7fNH9WvrlBF9rEJ3_1fVrwG2qvGBqPVj0/s1600/Caf%25C3%25A9s+de+Paris-82+blurred.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1okqf29h6mxfqtVa2qWGRndEbXMXr0NJuvcFQSWBBup-KjlQQCa9arLT3cJHUK2DioZfxPjTJcX7rP4Tu82nKdAsuBqfxVVjP9JAu1ff4C1u7fNH9WvrlBF9rEJ3_1fVrwG2qvGBqPVj0/s640/Caf%25C3%25A9s+de+Paris-82+blurred.jpg" width="640" /></a><i>Voici un extrait de notre <a href="https://studio.bluelionguides.com/paris-les-cafes-historiques-de-la-rive-gauche/" target="_blank">guide sur les cafés historiques</a> de Paris - Rive Gauche, par Paulina Spiechowicz. </i><br />
<br />
Combien de facettes peut-il avoir un lieu ? Combien de nuances, de
lumières, de saisons et de possibilités ? Le café de la Mairie, situé au
8 place Saint-Sulpice, à droite de la cathédrale (la même qui garde
secret l'un des plus beaux chefs d'œuvres de Delacroix, La lutte de
Jacob avec l'ange), représente l'endroit qui, par excellence, nous
donne accès à toute envie de voyeurisme et de mise à l'éprouve du hasard
par le réel. C'est par ce biais que débute l'un des textes qui ont
rendu célèbre le café. C'était le 18 octobre 1974. <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Perec">Georges Perec</a></span> s'y installa et commença à écrire :<br />
<br />
<i>La date : 18 octobre 1974 <br />L'heure 12 h. 40 <br />Le lieu Café de la Mairie. <br />Plusieurs
dizaines, plusieurs centaines d'actions simultanées, de
micro-événements dont chacun implique des postures , des actes moteurs ,
des dépenses d'énergie spécifiques : discussions à deux , discussions à
trois, discussions à plusieurs : le mouvement des lèvres, les gestes ,
les mimiques expressives <br />modes de locomotion : marche, véhicule à
deux roues (sans moteur, à moteur), automobiles ( voitures privées,
voitures de firmes, voitures de louage, auto-école), véhicules
utilitaires, services publics, transports en communs , cars de touristes
<br />modes de portage (à la main, sous le bras , sur le dos ) <br />modes de traction (cabas à roulettes) <br />degrés
de détermination ou de motivation attendre , flâner , traîner , errer ,
aller, courir vers, se précipiter (vers un taxi libre, par exemple),
chercher , musarder, hésiter, marcher d'un pas décidé <br />positions du corps : être assis (dans les autobus , dans les voitures , dans les cafés, sur les banc s )<br />être debout (près des arrêts d' autobus , devant une vitrine (Laffont, pompes funèbres), à côté d'un taxi (le payant)<br />Trois personnes attendent près de l'arrêt des taxis. Il y a deux taxis, leurs chauffeurs sont absents (taxis capuchonnés)<br />Tous les pigeons se sont réfugiés sur la gouttière de la mairie.<br />Un 96 passe. Un 87 passe. Un 86 passe. Un 70 passe. Un camion « Grenelle Interlinge » passe.<br />Accalmie. Il n'y a personne à l'arrêt des autobus .<br />Un 63 passe. Un 96 passe</i><br />
<i>Une jeune femme est assise sur un banc , en face de la galerie de tapisseries « La demeure » elle fume une cigarette.</i><br />
<i>Il y a trois vélomoteurs garés sur le trottoir devant le café.</i><br />
<br />
C'est <i>Une tentative d'épuisement d'un lieu parisien</i>,
bref récit où Georges Perec cherche de s'emparer d'un lieu, de
l'intégrer dans son regard et de le décrire minutieusement, comme s'il
était un appareil photographique, une photocopieuse, ou bien un espion.
Il ne fut certes pas le premier à s'intéresser au lieu. Jadis Djuna
Barnes avait franchit les portes du cafés. Dans les années quarante,
l'écrivain américain y écrit son livre emblématique Nightwood (La foret
de la nuit), et utilise l'endroit comme scenario : « <i>Tout près de
l'église Saint-Sulpice, au coin de la rue Servandoni, habitait le
docteur. Sa petite silhouette traînassant était un trait de la place.
Pour la propriétaire du Café de la Mairie du VI, c'était presque un
fils. Cette place relativement petite à travers laquelle des lignes de
tramway couraient dans plusieurs directions, bord d'un coté par l'église
et de l'autre par la justice de paix était la « cité » du docteur […]
Parfois, tard dans la nuit, on le voyait, avant qu'il s'enfonçât dans le
Café de la Mairie du VI, tressaillir à la vue des énormes tours de
l'église qui s'élevaient dans le ciel, disgracieuses mais rassurantes </i>».<br />
Dans les mêmes années on y retrouve aussi <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Bataille">Georges Bataille</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Klossowski">Pierre Klossowski</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Waldberg">Patrick Waldberg</a></span> et d'autres membres du <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cercle_communiste_d%C3%A9mocratique">Cercle communiste démocratique</a></span> de <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Souvarine">Boris Souvarine</a></span> de Contre-attaque, du Collège de Sociologie ou d'<i><span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ac%C3%A9phale_%28revue%29">Acéphale</a></span></i>. <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Breton">André Breton</a></span> y attire ses fidèles et ses nouveaux convertis à son retour de New York. <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alberto_Giacometti">Alberto Giacometti</a></span> y vient aussi.<br />
<table><tbody>
<tr><th scope="col"></th></tr>
<tr><td><br /></td><td><br /></td><td><br /></td><td><br /></td><td><br /></td><td></td></tr>
</tbody></table>
Dans
l'après guerre, c'est la nouvelle génération d'écrivains, d'éditeurs et
de critiques d'art qui prend le relais sur l'endroit. On y voit le
jeune <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Bourgois">Christian Bourgois</a></span> avec <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Bailly">Jean-Christophe Bailly</a></span>. Ils y sont aussi les stars d'autres alpes, qui viennent à Paris en incognito, comme <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcello_Mastroianni">Marcello Mastroianni</a></span>,
qui a ses habitudes au café et qui y vient régulièrement. Quelques
années plus tard, l'établissement sera la retrouvaille de Jean-François
Bory et du cercle de l'École de Saint-Sulpice, dont <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9l%C3%A8ne_Delprat">Hélène Delprat</a></span>, William Mackendree, Gilles de Bure, Simon Lane, François et Jean Lamore, Santiago Arranz, Gerard de Cortanze, Eric Koehler.<br />
<br />
Il y a peu de temps on y croisait <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Umberto_Eco">Umberto Eco</a></span> ou encore <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Vargas_Llosa">Mario Vargas Llosa</a></span>, qui habite à coté. Ce dernier lui rend des hommages déguisés: « <i>Flora Tristan, le personnage principal de mon dernier roman, voyait de ses fenêtres les tours de Saint-Sulpice. </i>» C'était par ailleurs la même vision jadis offerte à Henry Miller: « <i>Les
gros clochers, les affiches gueulardes sur la porte, les cierges
flambant à l'intérieur. La place si aimée par Anatole France, avec ce
ronron bourdonnant de l'autel, le clapotis de la fontaine, le
roucoulement des pigeons, les miettes qui disparaissent comme par
enchantement [...] Saint-Sulpice n'avait pas alors grand sens pour moi </i>» (Tropique du Cancer, p. 42.).<br />
<br />
Texte: Paulina Spiechowicz Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com08 Pl. Saint-Sulpice, 75006 Paris, France48.8514568 2.333677320.541222963821156 -32.8225727 77.161690636178847 37.4899273tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-88753891249213656082016-03-22T16:30:00.002+01:002024-01-13T11:23:24.537+01:00Le Palais-Royal, havre de la séduction à Paris<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1l7qF_IdEo2YCELI9WpI0obNqqKKrjgTPuDEIkceTipBwhwR_VSQHtGfKqHAy9Z284ud3q8KNTiDKGeitl_MboFycu9B_2PUx-T39WxonngNRB2QoLjTxsy5STTwcxc-c8ePdLFoFoCrg/s1600/meo01_boilly_001f.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="460" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1l7qF_IdEo2YCELI9WpI0obNqqKKrjgTPuDEIkceTipBwhwR_VSQHtGfKqHAy9Z284ud3q8KNTiDKGeitl_MboFycu9B_2PUx-T39WxonngNRB2QoLjTxsy5STTwcxc-c8ePdLFoFoCrg/s640/meo01_boilly_001f.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<i>Le Palais-Royal était un haut lieu de culture (théâtres, opéra, libraires), fréquenté par le beau monde et les grands philosophes (Diderot, Rousseau, etc.). Des événement importants y eurent lieu, notamment l'émeute du </i><i><i>10 juillet 1889 </i>qui précéda la prise de la Bastille. Quelques années plus tard, Napoléon y rencontra sa future épouse Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, alors amante de Paul Barràs. Mais les lieux inspiraient aussi d'autres affairements un peu moins avouables: </i><i><i>au XVIIIe siècle et au tournant du XIXe siècle </i>le Palais-Royal était la citadelle de la vie nocturne et de la débauche parisienne. Le guide complet du Palais-Royal publié par Blue Lion Guides est disponible gratuitement <a href="https://studio.bluelionguides.com/le-palais-royal-entre-pouvoir-et-culture/" target="_blank">ici</a>.</i><br />
<br />
<br />
<span data-offset-key="21dtl-0-0"><span data-text="true">Au XVIII et XIX siècle, en passant par la Révolution, le Palais Royal était le haut-lieu de la galanterie parisienne. D'abord sous l'Ancien Régime, les activités étaient hors la porté de la police car le Palais était un domaine royal auquel ne pouvaient pas accéder les forces de l'ordre. Le voisinage avec la Comédie française, reconstruite par le futur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Philippe_d'Orl%C3%A9ans_%281747-1793%29" target="_blank">Philippe Égalité</a>, le cousin d'Orléans du roi qui en vota la mise-à-mort, qui était propriétaire du domaine, et d'autres salles de spectacles du Palais-Royal et proches des boulevards, assurait la vie nocturne du quartier: tout se beau monde qui sortait du théâtre devait quand-même se divertir dans les cafés ou « boutiques » des alentours! Il y avait aussi des espaces consacrés aux jeux, autre activité interdite, des cafés et d'autres commerces.</span></span><br />
<div data-block="true" data-editor="cpfid" data-offset-key="3e20g-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="3e20g-0-0">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXuto9cNWoHxnKTKo7RieRM2h_emeAHhN1SgbdnnQpLXlk4P8EbsbIDnyGDIPIDHxABop60tEOLSMQFK4w4X8xUiDYtPr1YM8WxAVkWgOQrsgJOJGSjwpAsyMWtU9RMNK_xVOc2R0thjH9/s1600/prostitution-palais-royal-1815.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXuto9cNWoHxnKTKo7RieRM2h_emeAHhN1SgbdnnQpLXlk4P8EbsbIDnyGDIPIDHxABop60tEOLSMQFK4w4X8xUiDYtPr1YM8WxAVkWgOQrsgJOJGSjwpAsyMWtU9RMNK_xVOc2R0thjH9/s320/prostitution-palais-royal-1815.jpg" width="243" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Palais-Royal, la sortie du 113, 1815</td></tr>
</tbody></table>
<span data-offset-key="3e20g-0-0"></span></div>
</div>
<div data-block="true" data-editor="cpfid" data-offset-key="6rken-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="6rken-0-0">
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">Sous la Révolution tout changea... sauf la galanterie. Au Palais Royal, qui n'était plus royal du tout et s'appelait désormais « Palais Égalité » ou encore « Maison Égalité », on comptait, selon une brochure de 1790, mille cinq cent filles « <i>bien habillées et bien pomponnées</i> » qui y guettaient jour et nuit leur clients, que on surnommait les « <i>pigeons</i> ». </span></span>Si quelques unes « raccrochaient » sans ouvertement, d'autres se cachaient derrière des boutiques qui prétendaient vendre des gants, du tabac, ou des bonbonnières. La Révolution essaye de moraliser les lieux mais sans succès. Selon Clyde Plumauzille*, <br />
<blockquote class="tr_bq">
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<i>Le Palais-Royal constitue par ailleurs un territoire de consommation sexuelle où la prostitution côtoie le commerce d’ouvrages pornographiques et les spectacles érotiques : cette concentration et cette spécialisation, uniques dans la capitale, en font une zone de tolérance du commerce du sexe, qui semble profiter des bouleversements politiques et sociaux de la décennie. De fait, la moralisation de l’espace public souhaitée par les révolutionnaires et concrétisée par un arrêté de la Commune de Paris le 4 octobre 1793 contre le raccrochage des « femmes de mauvaise vie » dans les lieux publics et la vente d’ouvrages obscènes a échoué à impulser la reprise d’une politique prohibitionniste en matière de prostitution et à mettre un terme à l’économie sexuelle du Palais-Royal.</i> </blockquote>
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">L'activité sexuelle y était frénétique: des spectacles érotiques, « scandaleux » selon les rapports de la police de l'époque, se déroulaient dans le sous-sol et les prostituées mettaient tout en place pour raccrocher leur clients. Les salles de théâtre étaient un terrain de chasse naturel:</span></span><br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi25gh21QvMVV6kygTw3oWNhTYy4Sz9JLOzS6BaPK_3BV_kG5ZFevXny9RRxvxjyxsL79B4qmubcQO1jZ8ocbbP5Fx3eqEj3I_ItZDy3bKN71k0AWhrjQWYqI540F3tlIjtqjZ4mlOLa_M6/s1600/Les+Trente+deux+Filles+dans+l%2527All%25C3%25A9e+des+Soupirs.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi25gh21QvMVV6kygTw3oWNhTYy4Sz9JLOzS6BaPK_3BV_kG5ZFevXny9RRxvxjyxsL79B4qmubcQO1jZ8ocbbP5Fx3eqEj3I_ItZDy3bKN71k0AWhrjQWYqI540F3tlIjtqjZ4mlOLa_M6/s320/Les+Trente+deux+Filles+dans+l%2527All%25C3%25A9e+des+Soupirs.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Rétif, les 32 filles</td></tr>
</tbody></table>
<blockquote class="tr_bq">
« Les femmes publiques remplissent un tiers de la salle, en occupent les
places les plus distinguées […] et concluent sans retenue des marchés
honteux qui font frémir l’oreille chaste qui les entend » ...<br />
« Le libertinage le plus effronté et le plus scandaleux se montre au
Palais-Égalité, les filles prostituées ne gardent plus de mesure ; leurs
propos, leurs actions font rougir la pudeur la moins farouche. C’est en
plein jour qu’on les voit se livrer à tous les excès de leur
impudence »**
</blockquote>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixgUpQiMe5QAuhwfIsm73fMhTsXAIUbjZC4jluotNn5Xk95LF3Pl_PKeGLblGiFpN68rAL3LDPTK2eHdVrsqFaE1lPZvawLT7NTDBTv1daC9awS0f4ADMwK4hfaus1RKw9aAvd6zNDlHvW/s1600/Promenade+au+palais+Royal.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixgUpQiMe5QAuhwfIsm73fMhTsXAIUbjZC4jluotNn5Xk95LF3Pl_PKeGLblGiFpN68rAL3LDPTK2eHdVrsqFaE1lPZvawLT7NTDBTv1daC9awS0f4ADMwK4hfaus1RKw9aAvd6zNDlHvW/s320/Promenade+au+palais+Royal.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Promenade du Jardin du Palais Royal (s.d.)</td></tr>
</tbody></table>
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">Les mœurs et les filles du Palais-Royal seront décrites par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-S%C3%A9bastien_Mercier" target="_blank">Louis-Sébastien Mercier</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Edme_Restif_de_La_Bretonne" target="_blank">Rétif de la Bretonne</a> qui lui dédia un livre « Aux filles de l'allée des soupirs » avec des portraits de 32 prostituées. Un auteur anonyme publiera une </span></span><span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true"><i>La liste et complète des plus belles femmes publiques du Palais </i>(1793). Le commerce sexuel se fait à la vue de tous, sans retenue et peut-même être consommé en plein air, dans le jardin. « Les </span></span><span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">bancs installés le long des allées de ces jardins offrent en effet la
possibilité d’effectuer des actes sexuels rapides et relativement
discrets à la nuit tombée.»* </span></span><br />
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true"> À l'époque de la Révolution le commerce s'appuyait aussi sur les boutiques des galeries qui vendaient des articles de mode, du tabac, etc, mais dont la véritable vocation était bien autre. « Le Palais-Royal, c'est le lieu où les filles de boutique se font putains, et le putains se font filles de boutiques », écrivait-on dans un pamphlet anonyme. </span></span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4THl4Wgj7XHbJYgqr-eaf2agI4dy_JuGe9_xTYod9PsvJtK3x0OuT0EbxS-urq8SHIiY_OlgVWwBA2uloVMNcLW1QN0ILcQ8UPxBfgHANEQlpGZr30sKYGBPymrgI3J3GBOkrJ0QdNs3c/s1600/Claude-Louis+Desrais+Mode+du+Jour+Le+serail+en+boutique+Carnavalet.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4THl4Wgj7XHbJYgqr-eaf2agI4dy_JuGe9_xTYod9PsvJtK3x0OuT0EbxS-urq8SHIiY_OlgVWwBA2uloVMNcLW1QN0ILcQ8UPxBfgHANEQlpGZr30sKYGBPymrgI3J3GBOkrJ0QdNs3c/s320/Claude-Louis+Desrais+Mode+du+Jour+Le+serail+en+boutique+Carnavalet.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Charles-Louis Desrais, Le serail en boutique (RMN)</td></tr>
</tbody></table>
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">« C'est surtout pendant les désordres de la révolution, que les prostituées de Paris prirent l'usage de se mettre en boutique; on comptait plus de vingt de ces établissements dans le Palais-Royal (Palais-Égalité), et sur ces vingt, huit se trouvaient dans les anciennes galeries de bois. Elles avaient adopté pour enseignes des vases remplis de poudres de différentes couleurs qu'elles disposaient d'une manière particulière que tout le monde connaissait, et que les plus élégantes entremêlaient de fleurs de la saison. » (Alexandre-Jean-Baptiste Parent-Duchatelet, </span></span><span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true"><i>De la prostitution dans la ville de Paris, considérée sous le rapport de
l'hygiène publique, de la morale et de l'administration</i>, Paris, 1836) </span></span></blockquote>
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true"></span></span><br />
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">Un rapport </span></span><span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true"><span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">de 1802 </span></span>du ministre de la Police <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Fouch%C3%A9" target="_blank">Joseph Fouché</a> énumère trente mille filles publiques à Paris. Deux ans plus tard, sous Napoléon, la préfecture légalise officiellement les maisons de tolérance. Il y en aura 180 en 1809 et 200 en 1840! Pourtant le raccrochages dans les lieux publiques était encore très pratiqué. En 1815 Jean-François-Pierre Déterville montre du doigt dans un pamphlet les mœurs indécents des habitués du Palais-Royal (redevenu Royal après la chute de Napoléon):</span></span><br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnViQz5Gioc5wyd0i-z_x4PBJSiaRnQqdLiHIM0k1kFlko1eUq-Ppk_9KfVIAUOeQ__FNO3xJyyvPGJYCMYVlMt0tRUpyzaI33R8ATcdMfhG58lMXR0hzY6l_4_0hcIpP_X5h_5KDyjlkh/s1600/Courbin+%25281856-1926%2529+1800+Pleasure+seekers+Affected+the+neighborhood+of+Palais-Royal.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnViQz5Gioc5wyd0i-z_x4PBJSiaRnQqdLiHIM0k1kFlko1eUq-Ppk_9KfVIAUOeQ__FNO3xJyyvPGJYCMYVlMt0tRUpyzaI33R8ATcdMfhG58lMXR0hzY6l_4_0hcIpP_X5h_5KDyjlkh/s320/Courbin+%25281856-1926%2529+1800+Pleasure+seekers+Affected+the+neighborhood+of+Palais-Royal.jpg" width="217" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">F. Courbin, Scène de jeux au Palais-Royal</td></tr>
</tbody></table>
<blockquote>
« On l'appelle la <i>Capitale de Paris</i> ; tout s'y trouver mais mettez là un jeune homme ayant vingt ans et cinquante mille livres il ne voudra plus, il ne pourra plus-sortir ce lieu de féerie, il deviendra un Renaud dans le palais d'Armide; et si ce héros y perdit tant de temps et presque sa gloire, notre jeune homme y perdra le-sien, et peut-être sa fortune : ce n'est plus que là désormais qu'il pourra jouir; partout ailleurs il s'ennuiera. Ce séjour enchanté est une petite ville luxueuse, enfermée dans une grande ; c'est le temple de la volupté, d'où les vices brillants ont banni jusqu'au fantôme de la pudeur. Il n'y a pas de guinguette dans le monde plus gracieusement dépravée ; on y rit, mais c'est de l'innocence qui rougit encore. En faisant le tour, vous trouvez tout<br />
-ce que vous pouvez désirer. Jeux, spectacles, cafés,traiteurs, cabinet de lecture, femmes très-douces et très accommodantes à tous prix. Là, on peut tout voir, tout entendre, tout connaître; il y a de quoi faire d'un jeune homme un petit savant en détail; mais c'est ainsi que l'empire du libertinage agit sur une jeunesse effrénée qui; répandue ensuite dans les sociétés, y promène un ton inconnu partout ailleurs, l'indécence sans passion. Le libertinage y est éternel; à chaque heure du jour et de la nuit, son temple est ouvert et à toute sorte de prix. » (Jean-François-Pierre Déterville, <i>Le Palais-Royal ou les Filles en bonne fortune, </i>1815)</blockquote>
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">La morale bourgeoise s'installe graduellement dans l'opinion publique et au pouvoir, les choses évoluent: en 1823 le préfet de police édicta un règlement concernant les maison de tolérance qui restera en vigueur jusqu'en 1946 et qui interdisait « aux femmes publiques de se présenter sur la voie publique ». </span></span><br />
<br />
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">Ce n'est que à partir de 1830 que le Palais-Royal commence à perdre son aura de lieu de perdition : sous Louis-Philippe la prostitution y est officiellement bannie et se déplace peu à peu vers les boulevards.</span></span>
<br />
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true"></span></span>
<span data-offset-key="6rken-0-0"><span data-text="true">___________________________________________</span></span>
<br />
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<br />
<div class="MsoNormal">
* Clyde <span class="familyName">Plumauzille</span>, « <span lang="fr">Le « marché aux putains » : économies sexuelles et dynamiques spatiales du Palais-Royal dans le Paris révolutionnaire</span> », <i>Genre, sexualité & société</i>
[En ligne], 10 | Automne 2013, mis en ligne le 01 décembre 2013,
consulté le 16 mars 2016. URL : <a href="http://gss.revues.org/2943">http://gss.revues.org/2943</a> ; DOI :
10.4000/gss.2943\<br />
<br />
** Rapport général des mœurs et esprit public du 14 floréal an VI, cité par C. Plumauzille.<br />
<br />
(Images: Bnf, Gallica, Brown University Library, RMN)<br />
<br />
<i>(Pour une histoire générale du Palais-Royal voir le guide rédigé par Ulrike Kasper, disponible à <a href="https://studio.bluelionguides.com/le-palais-royal-entre-pouvoir-et-culture/" target="_blank">cette adresse</a>)</i> <br />
<br /></div>
<i>
</i></div>
</div>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0Palais-Royal, 75001 Paris, France48.865221 2.335364320.554987163821153 -32.8208857 77.175454836178844 37.4916143tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-81249060301196861812016-03-14T01:05:00.000+01:002016-03-14T19:22:31.342+01:00Une autre trace de Renzo Piano à Paris: la Fondation Jérôme Seydoux - Pathé<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzqgLwXPv4EX-m1OvRsBwfsasSuwzjKpN6efeRu_EQmFmYLBXmdXA6qCAIQLcM07YI6gdE-27dXGOwBhu8EkIjTIvYjPxBk7FQ6vArIyN-Dp0jldJXAALDwJDeLniO_O9yTJb0W0R3Gchw/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzqgLwXPv4EX-m1OvRsBwfsasSuwzjKpN6efeRu_EQmFmYLBXmdXA6qCAIQLcM07YI6gdE-27dXGOwBhu8EkIjTIvYjPxBk7FQ6vArIyN-Dp0jldJXAALDwJDeLniO_O9yTJb0W0R3Gchw/s640/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-3.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
<i>Nous avons visité hier la très belle réalisation de Enzo Piano pour la Fondation Jérôme Seydoux - Pathé, un bijoux achevé en juillet 2014 avec la discrétion et élégance à laquelle nous a habitué l'architecte du Centre Pompidou (celui-ci cosigné avec Richard Rogers). La fondation, située près de la Place d'Italie, organise des visites
guidées du bâtiment, sur réservation. Voici quelques images de l’œuvre de Piano.</i><br />
<i><br /></i>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt7GU4Af5azebPGS5I1L5rDuWoLSuHKpiuHHQBbDYNQvKCmO5bxrz4c6VRpArJkXTOx9Gw7gXcBYb5_iXV-5TVj7mkp20dWxwsqiyPF-wqUyCsTaCbpg6va_FejfyMLJDUy5LgwybBPnC7/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-30.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt7GU4Af5azebPGS5I1L5rDuWoLSuHKpiuHHQBbDYNQvKCmO5bxrz4c6VRpArJkXTOx9Gw7gXcBYb5_iXV-5TVj7mkp20dWxwsqiyPF-wqUyCsTaCbpg6va_FejfyMLJDUy5LgwybBPnC7/s320/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-30.jpg" width="213" /></a></div>
La Fondation Jérôme Seydoux - Pathé est un hommage à l'histoire du cinéma français, qui était à son apogée au début du XXe siècle, grâce aussi à l'essor des nouvelles industries dont la maison des frères Pathé était le fer de lance, une entreprise qui au fur du temps a exercé tous les métiers du cinéma, depuis la production jusqu'à l'exploitation de salles de cinéma. C'est donc un gisement historique unique mis à la disposition de chercheurs, étudiants et de toute personne intéressée par l'histoire du cinéma.<br />
<br />
La nouvelle construction remplace un ancien théâtre construits au XIX siècle dont la façade avait été confiée au jeune Auguste Rodin, alors étudiant aux beaux-arts. La façade est classée et est le seul élément de l'ancien théâtre à avoir été préservé. <br />
<i></i><br />
<br />
Le théâtre fut remodelé dans les années 1930 pour aménager deux salles de cinéma qui ont été en fonction jusqu'en 2003.<br />
<a name='more'></a><br />
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<br />
<br />
<br />
<br />
La coupole de Piano est cachée derrière la façade de Rodin; elle se
dévoile au visiteur et c'est dans la cour on peut admirer la forme
courbée du bâtiment principal, en plein contraste avec les anciennes
maison parisiennes qui l'entourent. <br />
<br />
<i></i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />
<br />
<br />
Un contraste qui est atténué par la
couleur de la coupole, qui rappelle le gris des toits de Paris. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinHCadNV_FbINcj3owaa-TDheqthDSvtAMZgG418Iqpv2qszQqaVi6qikkoaOYNM3WcCD33ZEkFoDE72NEYQayTKYvcHlxlQqqrH6t5HbJN0ygZZkAkQ9sH_KnUyhh9gD_JMjuED3ZoAgf/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-21.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinHCadNV_FbINcj3owaa-TDheqthDSvtAMZgG418Iqpv2qszQqaVi6qikkoaOYNM3WcCD33ZEkFoDE72NEYQayTKYvcHlxlQqqrH6t5HbJN0ygZZkAkQ9sH_KnUyhh9gD_JMjuED3ZoAgf/s320/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-21.jpg" width="320" /></a><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Lorsque on pénètre dans le bâtiment de Piano, on est tout de suite frappés par la vue qui nous montre sans encombrement le jardin qui clôt la parcelle de la fondation, un petit oasis de paix et de verdure.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyFJJG-wOVvi0oxijiZqaKAUtKB_EufNiQ2keFt5obG6R30BUW49JBxtgkQSWWiorCcr8BvmV-GEr60zaJRLhPyxnmYf5EfB9wX65_4GxHHvH_ZiFFxsK8nLpuiP6QE3cdFWXKXplwysVu/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyFJJG-wOVvi0oxijiZqaKAUtKB_EufNiQ2keFt5obG6R30BUW49JBxtgkQSWWiorCcr8BvmV-GEr60zaJRLhPyxnmYf5EfB9wX65_4GxHHvH_ZiFFxsK8nLpuiP6QE3cdFWXKXplwysVu/s320/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-2.jpg" width="213" /></a></div>
<br />
La vue de la coupole depuis le petit jardin donne un effet bien différent. La sensation de vertiges que donnait l'entrée du bâtiment laisse la place à une dimension plus paisible. Ici on peut saisir l'approche de l'architecte par rapport au voisinage: le bâtiment de Piano n'occupe qu'une partie du terrain et n'utilise pas toute la hauteur de l'ancien cinéma, ce qui donne plus de lumière aux fenêtres des appartements donnant sur cour.<br />
<br />
Comme pour d'autres réalisations de Piano (voir par exemple la cité de la musique à Rome), le dôme prend une forme indéterminée, vaguement zoomorphe, sans angles apparents.<br />
<br />
<br />
Des bouleaux, l'arbre préféré de Piano, selon notre guide, adornent le jardin et leur nombre, huit, symbolisent le nombre de visites de l'architecte au chantier.<br />
<br />
Impossible d'imaginer l'intérieur en voyant le dôme de l'extérieur: les lamelles de fer trouées, qui couvrent l'édifice comme les écailles d'un poisson occultent (encore une fois) l'intérieur. Nous montons alors vers la salle de lecture au cinquième étage par un escalier en U qui sert aussi de renfort de structure.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdoDf17tII7UGf3ZPOQ040YHK21nyya446VuLD4mQf8zoNLyImlPGMfb2JkDnnEFZHuFf9sSM8G9zWiLYMkjmtJ162u-S1cHwOD4WOeY5U_pAyUvJv5E5tPXjNJs50YdmI1n0kBMk2ZrbA/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-8.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdoDf17tII7UGf3ZPOQ040YHK21nyya446VuLD4mQf8zoNLyImlPGMfb2JkDnnEFZHuFf9sSM8G9zWiLYMkjmtJ162u-S1cHwOD4WOeY5U_pAyUvJv5E5tPXjNJs50YdmI1n0kBMk2ZrbA/s320/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-8.jpg" width="320" /></a></div>
Éblouissant. On se retrouve on dessous du toit, qui révèle ainsi sa structure. Des carreaux en verre (dont trois sont des fenêtres qui peuvent être ouvertes en cas d'incendie ou de forte chaleur, qui reposent sur une structure faites avec des poutres en bois courbées qui épousent la structure du dôme.<br />
<br />
Une grande librairie en bois occulte des éléments techniques (en
particulier la ventilation) et abrite les portes qui mènent vers
l'escalier et l’ascenseur. <br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzfjpFsNJavVR6NaYRS6t_zo5_QJQqndFvA0tC-av6M1xfhplfMHx3GsiPS9yL5y2Et552kDqjv_Dp9IY2Bf-RD7iFgEU3dWCk00JFrPBYqWb0cHx2Yhj4CxizjAULaUBwQT9PJFZsmNOX/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-13.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzfjpFsNJavVR6NaYRS6t_zo5_QJQqndFvA0tC-av6M1xfhplfMHx3GsiPS9yL5y2Et552kDqjv_Dp9IY2Bf-RD7iFgEU3dWCk00JFrPBYqWb0cHx2Yhj4CxizjAULaUBwQT9PJFZsmNOX/s320/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-13.jpg" width="213" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
On a tout de suite l'impression de se retrouver dans la cale d'un bateau
renversé: la structure même du dôme et la présence des varangues ou couples donnent des effets visuellement prégnants.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3KU5nWl2t-MFx4a9s7l88VAhq1PJEyhhdb98-ps65mqwkn5iFp0bz-VDj4NrkfpBOpzG4Hngf1GJcFoey3lgtibI7dE9j5tocxsSdLHIX-j2Xul8JEmv98wf1R-wl4KCFBv8oQ7aDaI7E/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-15.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3KU5nWl2t-MFx4a9s7l88VAhq1PJEyhhdb98-ps65mqwkn5iFp0bz-VDj4NrkfpBOpzG4Hngf1GJcFoey3lgtibI7dE9j5tocxsSdLHIX-j2Xul8JEmv98wf1R-wl4KCFBv8oQ7aDaI7E/s320/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-15.jpg" width="213" /></a></div>
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<br />
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Les faisceau sont soutenus par des pied en métal, une belle réussite esthétique! La salle de lecture est ouverte sur l'étage en dessous, avec une
terrasse de laquelle on peut voir la salle des réunions du quatrième
étage.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUtLS809-jigqrPBoFFVdWCTmng_Zpxjwt3KT2DdYsWgkuA-3aGWV_FhDG2eSFVWftRdgX6ubWpeL4eZNKzohs8qyvR-4Id5TaxY-x2eJ7fhgRWRhgf9y1_OKJ1P5SX60WmECOMUqE6OjK/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-9.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUtLS809-jigqrPBoFFVdWCTmng_Zpxjwt3KT2DdYsWgkuA-3aGWV_FhDG2eSFVWftRdgX6ubWpeL4eZNKzohs8qyvR-4Id5TaxY-x2eJ7fhgRWRhgf9y1_OKJ1P5SX60WmECOMUqE6OjK/s320/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-9.jpg" width="320" /></a></div>
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On rejoint le quatrième étage par un superbe escalier hélicoïdal.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgijGJQbjj4w6jSsCKKVZ7SFrYa9VqfiPjWdA3Eh-KNvPE5NBxA7z3sXJklidoea_DugUndRuyxEcXzk86cwUvzrGHGbqIsQAqET0SeckBNjBp3wmU4UnzFanLWiszrbbn2_YCNLNNmhBvA/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-16.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgijGJQbjj4w6jSsCKKVZ7SFrYa9VqfiPjWdA3Eh-KNvPE5NBxA7z3sXJklidoea_DugUndRuyxEcXzk86cwUvzrGHGbqIsQAqET0SeckBNjBp3wmU4UnzFanLWiszrbbn2_YCNLNNmhBvA/s320/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-16.jpg" width="320" /></a></div>
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La vue sur le dôme depuis la salle des réunions.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC5CDvF4tTA09U2CiZ_5CTwAWuUveg9SwO4EQia9iZlftzfhrBHBCMagaOk8yx8e5pcKhyG2Mp-toDEXft5TRWJ93Qk7qQkj_XPAtDBgWHpwxUMbwTtnVPkJW_vtePRdkQQ4VU5QGSWszP/s1600/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-23.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC5CDvF4tTA09U2CiZ_5CTwAWuUveg9SwO4EQia9iZlftzfhrBHBCMagaOk8yx8e5pcKhyG2Mp-toDEXft5TRWJ93Qk7qQkj_XPAtDBgWHpwxUMbwTtnVPkJW_vtePRdkQQ4VU5QGSWszP/s320/Seydoux-Path%25C3%25A9-20160312-23.jpg" width="320" /></a><br />
<br />
<br />
On descend encore et au premier étage on retrouve un véritable trésor: des caméras, projecteurs et d'autres appareils de cinématographie produits en majorité par les industries Pathé depuis le début du XXe siècle!<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Au sous-sol une petite salle de cinéma d'une soixantaine de places est dévouée à la projection, avec l'accompagnement d'un piano, de films muet de la collection Pathé. <br />
<hr />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Informations pratiques</b></div>
<br />
<u>Adresse</u><br />
73, avenue des Gobelins 75013 Paris<br />
<br />
Métros<br />
Station Place d'Italie, Lignes 5, 6, 7 ou station Les Gobelins, Ligne 7<br />
<br />
Bus<br />
27, 47, 57, 64, 67, 83<br />
<br />
Téléphone<br />
+33 1 83 79 18 9<br />
Site web:<br />
<a href="http://www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com/">http://www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com/</a><br />
<br />
<u>Horaires d’ouverture</u> <br />
Salle Charles Pathé et Expositions<br />
Du mardi au vendredi de 13h à 19h<br />
et le samedi de 11h30 à 19h<br />
Fermeture exceptionnelle de la fondation le jeudi 10 mars 2016 <br />
<br />
Vente des billets jusqu'à 18h30<br />
Achat des billets sur place (l'achat des billets en ligne sera possible prochainement)<br />
Fermeture Dimanche et Lundi<br />
<br />
Visite guidée du bâtiment<br />
Le samedi à 12h<br />
sur inscription uniquement :<br />
accueil@fondationpathe.com<br />
Prévoir la réservation au minimum deux semaines à l'avance<br />
<br />
La carte de fidélité<br />
Une séance gratuite après 5 places achetées <br />
La carte de fidélité est disponible à l'accueil<br />
<br />
Centre de recherche<br />
Consultations sur rendez-vous uniquement<br />
du lundi au jeudi : 10h-13h / 14h-18h<br />
le vendredi : 10h-13h<br />
contact@fondationpathe.com<br />
<br />
Ciné-spectacle " Le Petit cinématographe "<br />
Tous les mercredis à 14H30<br />
(à partir du 30 septembre 2015)<br />
Inscription conseillée à l'adresse :<br />
accueil@fondationpathe.com<br />
Téléphone : +33 1 83 79 18 96<br />
<br />
<br />
<u>Tarifs<br /> </u>Billet couplé :<br />
1 séance de cinéma + accès aux espaces d'exposition<br />
Tarif plein - 6,50 €<br />
Tarif réduit (étudiant, + 65 ans) - 5,00 € <br />
Tarif réduit (- de 14 ans) - 4,00 € <br />
Visite sans film après 16h30 : 3,00 €<br />
Achat des billets sur place uniquement.<br />
Pour les groupes, merci de nous contacter à l'adresse contact<br />
Visite Guidée du bâtiment - 6 €<br />
Ciné-spectacle " Le petit cinématographe " - 7 €<br />
<br />
<i>Source: Fondation Jérôme Seydoux - Pathé</i><br />
<br />
Photos: Antonio Ca' Zorzi <br />
<br />Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-52147094803721831822016-03-09T12:56:00.003+01:002024-01-11T21:25:52.512+01:00Blue Lion Apps - Guida del Museo Setificio Monti a Abbadia Lariana<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhl8cZDFmt3qlE1D-p4PDnN_a39ts3Elqq4qHOqiBzUKp36KmsvETq_Ts3_cxeer2iLg_ttGsf49BhbaHEzWpLkzh5JDb2OOIHqgaubK6c4PjubrFEzboVSQ6Xf_o4K7LQgnUnPrgZ5SbSG/s1600/000.+Copertina.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="479" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhl8cZDFmt3qlE1D-p4PDnN_a39ts3Elqq4qHOqiBzUKp36KmsvETq_Ts3_cxeer2iLg_ttGsf49BhbaHEzWpLkzh5JDb2OOIHqgaubK6c4PjubrFEzboVSQ6Xf_o4K7LQgnUnPrgZ5SbSG/s640/000.+Copertina.jpg" width="640" /></a></div>
<b> </b><i>Blue Lion Apps è la nuova iniziativa lanciata da Blue Lion Guides per aiutare musei, monumenti e altre organizzazioni che intendono promuovere le loro ricchezze culturali e paesaggistiche attraverso applicazioni per smartphone e tablets. Dopo la prima guida dedicata al Museo delle Maschere di Mamoiada (Nuoro), recentemente abbiamo completato una guida per il Civico Museo Setificio Monti di Abbadia Lariana, in provincia di Lecco, di cui è autrice Carla Ardis. Pubblichiamo di seguito l'introduzione generale della guida che è accessibile gratuitamente seguendo questo <a href="https://studio.bluelionguides.com/civico-museo-setificio-monti-storico-filatoio-di-abbadia-lariana/" target="_blank">link</a>.</i><br />
<i><br /></i>
<br />
<b>Abbadia Lariana</b> è il primo paese che si incontra sulla sponda orientale del Lago di Como, dopo aver lasciato la città di Lecco. <br />
<br /><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXc8XSRZNyBA2YziYArkyabOvW2RI3MDaGozMIOT_S0VhMU0MYkXYyicmNeu-fuYxf3AXRzg_ftgsTxSioRWU1-d0mpKt2iz91_tFXXkK34htNQ_HAr0UhTVEfrJa7TzFVETx-am8IAt6Z/s800/800_W+-+By+Bocemandello+or+CC-BY-SA-3.0+Abbadia_Lariana.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="800" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXc8XSRZNyBA2YziYArkyabOvW2RI3MDaGozMIOT_S0VhMU0MYkXYyicmNeu-fuYxf3AXRzg_ftgsTxSioRWU1-d0mpKt2iz91_tFXXkK34htNQ_HAr0UhTVEfrJa7TzFVETx-am8IAt6Z/w400-h300/800_W+-+By+Bocemandello+or+CC-BY-SA-3.0+Abbadia_Lariana.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Abbadia Lariana (Bocemandello, Wikipedia)</td></tr></tbody></table>Le origini del paese sono antichissime: come suggerisce il toponimo, il primo nucleo abitato sorse intorno ad un’<b>abbazia benedettina</b> risalente al IX secolo (di cui oggi non si conservano più tracce), secondo la leggenda fondata da Desiderio, re dei Longobardi.<br />
Collocato
alle pendici meridionali delle Alpi orobiche, l’intero territorio ha
svolto fin da tempi così remoti il ruolo di snodo commerciale, crocevia
tra la penisola italica e i territori mitteleuropei.<br />
La grande
fortuna economica della sponda orientale del Lario affonda in parte le
sue origini nel Quattrocento quando, come nel resto territorio lombardo,
si assiste ad un’enorme crescita delle attività legate alla produzione
della seta. Questo fu in parte dovuto ad un provvedimento emanato nel
1471 da Gian Galeazzo Maria Sforza, duca di Milano, che impose a tutti i
proprietari terrieri la piantumazione di un certo numero di piante di <b>gelso</b> commisurato all’estensione dei propri possedimenti, pena il pagamento di una multa per ogni albero non piantato.<br />
<br />
<br />
<a name='more'></a><br /><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuML6uOCBpkKbnSqurdh9aMXpOAWLE3FO7dN4x-UvHMpAX6-0MF-CCpym3OIOKlnqpPew8B7FCynoOCYEPiA9FJs32hE6XCfRR8lGNSEZhZB9ho1IeJfcQV9tniTEDcTX5RyJC_xxi8hrN/s720/471px-Piero_Pollaiuolo_Portrait_of_Galeazzo_Maria_Sforza.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="471" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuML6uOCBpkKbnSqurdh9aMXpOAWLE3FO7dN4x-UvHMpAX6-0MF-CCpym3OIOKlnqpPew8B7FCynoOCYEPiA9FJs32hE6XCfRR8lGNSEZhZB9ho1IeJfcQV9tniTEDcTX5RyJC_xxi8hrN/s320/471px-Piero_Pollaiuolo_Portrait_of_Galeazzo_Maria_Sforza.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pollaiolo, G. M. Sforza<br /></td></tr></tbody></table>Il maggiore impulso fu però dato da <span class="wikiexternallink"><a href="https://it.wikipedia.org/wiki/Ludovico_il_Moro"><b>Ludovico Sforza</b></a></span>,
che favorì l'espandersi della coltura del gelso in tutto il Ducato,
comprendente a quei tempi anche l'alto Lario ed il Canton Ticino. La
passione di Ludovico fu tale che la mora di gelso entrò financo nel suo
stemma gentilizio, oltre che nel suo soprannome (<i>Ludovico il Moro</i>; secondo alcuni l'origine del soprannome dovrebbe legarsi etimologicamente a <i><b>Morun</b></i>, nome in dialetto milanese della bacca del gelso).<br />
Nel
distretto di Lecco l’attività di lavorazione della seta diventò
tuttavia capillare soprattutto dopo la caduta di Napoleone e la
disgregazione della Repubblica Cisalpina; al loro ritorno gli <b>austriaci</b>,
per opporre concorrenza alle industrie piemontesi e francesi,
rilanciarono la produzione serica lombarda, favorendo, anche
economicamente, coloro che se ne occupavano.<br />
Con l’incremento
della produzione si passò da una lavorazione familiare, ancora diffusa
alla fine del ‘700, ad una precoce meccanizzazione dei processi; a
partire dal 1815 si assiste nel lecchese alla nascita di una vera e
propria <b>industria serica</b>.<br />
Anche Abbadia partecipò
a questa innovazione: del resto già da lungo tempo il territorio del
piccolo comune aveva visto il sorgere di diverse manifatture. Questo fu
possibile grazie allo sfruttamento delle risorse idriche, in primo luogo
della cosiddetta <b>Roggia dei Mulini</b>, una derivazione
del torrente Zerbo, da cui si distacca ai piedi del monte Borbino ( a
circa 270 m s.l.m.), dove il fiume crea la sua ultima cascata.<br />
<br />
Il primo documento che la attesta risale al 1495: a quella data un
certo Tommaso Alippi ottenne dagli Sforza il permesso di costruire la
roggia per far funzionare macine e mulini al servizio di alcune famiglie
locali. Sarà questa la principale fonte di energia del paese, lungo il
cui percorso, che si snoda fino al lago per un totale di 900 metri,
sorgeranno diverse manifatture e opifici: già nel catasto teresiano sono
rappresentati addossati al corso d’acqua tre mulini da cereali, tre
frantoi da olio e una folla.<br />
È proprio la presenza della risorsa
idrica che permetterà, già alla fine del XVIII secolo, lo sviluppo della
manifattura serica ad Abbadia Lariana. Al 1793 risale infatti
l’apertura del primo filatoio di Abbadia, costruito in riva al lago da
Giuseppe Antonio dell’Oro.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXGOgqQUTRUlzRchs0ogEUGXzgEitd_Zmd6kk2fXb9OxbbYX9cEFc9n0DWEzC6VvygST0L0mQIJgq2IYz_HRx8O8uq1z08IYPDxYfThWN_iTTjbnK1DBwfPvs3eQXOlJNXQJak6z4o4DE1/s1178/02.Ente_Serico.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1178" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXGOgqQUTRUlzRchs0ogEUGXzgEitd_Zmd6kk2fXb9OxbbYX9cEFc9n0DWEzC6VvygST0L0mQIJgq2IYz_HRx8O8uq1z08IYPDxYfThWN_iTTjbnK1DBwfPvs3eQXOlJNXQJak6z4o4DE1/s320/02.Ente_Serico.jpg" /></a></div><br /><br />
L’arrivo degli austriaci non fece che dare impulso a queste
manifatture, anche grazie all’immediato attivarsi,nel 1817, della
costruzione della attuale Strada provinciale 72, la Strada Militare
dello Stelvio e dello Spluga,che tutt'oggi mette in comunicazione i
paesi ubicati lungo il lago.<br />
È in questo quadro che va collocata la decisione presa nel 1818 da <b>Pietro Monti</b>,
esponente di una famiglia di setaioli della bassa Lombardia, di
edificare un filatoio proprio ad Abbadia. La nuova costruzione inglobò
un edificio quattrocentesco, poi ampliato nel ‘600, che ospitava
dapprima un mulino da grano e poi una folla da pannilana. Entrambe le
manifatture precedenti utilizzavano come fonte di energia l’acqua della
sopradescritta Roggia, che divenne il motore anche del nuovo opificio.<br />
La
fabbrica, che ospitava anche un settore destinato ad abitazione della
famiglia Monti, ebbe immediatamente un discreto successo, anche grazie
alle doti imprenditoriali dei proprietari. Nella seconda metà
dell’Ottocento venne ampliata, con la costruzione di una filanda; si
venne così a creare un complesso composto da due edifici disposti su un
impianto a L.<br />
Tuttavia la filanda cesserà la sua produzione nel
1903, mentre il filatoio, dapprima affidato a setaioli affittuari,
termina la sua attività nel 1934.<br />
Questo fu dovuto da un lato a
una rapida evoluzione delle tecnologie produttive, che rese gli impianti
obsoleti al punto che il loro abbandono e l’apertura di un nuovo
complesso nella vicina Mandello del Lario fosse più economico che non il
loro adeguamento; ma anche al fatto che l’acqua della Roggia cominciò a
scarseggiare, a seguito della costruzione di una diga in località
Campelli, necessaria per la costruzione della centrale elettrica che
forniva energia alla fabbrica della Moto Guzzi, nella vicina Mandello
del Lario.<br />
Il complesso di Abbadia andò incontro a un lento e inesorabile declino: negli anni '40 gli edifici vennero affittati a una <b>fonderia</b>
che, installatasi nella filanda, ne smantellò completamente i
macchinari; si salvarono, almeno in parte, quelli del filatoio, adibito a
magazzino; inoltre il grande torcitoio circolare venne venduto nel 1965
alla famiglia Abegg, setaioli di origine svizzera con molte proprietà
nel comasco e nel bergamasco, che, dopo averlo restaurato, lo donarono,
ancora funzionante, al Museo Technorama di Winterthur, Zurigo.<br />
<br />
Nel 1978 l’amministrazione comunale acquisì entrambi gli immobili con
l’intento di farne delle scuole; tuttavia, presa coscienza
dell’importanza dell’edificio e della testimonianza che esso
costituisce, nel 1981 si decise di intraprendere un’impegnativa opera di
archeologia industriale, allo scopo di recuperare un’unità produttiva
di filati serici così come si era venuta configurando a metà
dell’Ottocento.<br />
Grazie al supporto del Museo Technorama di Winterthur, che lo ha concesso in comodato al Comune di Abbadia Lariana, il <b>grande torcitoio circolare</b>,
dopo un quarto di secolo, è tornato nella sua originaria collocazione.
L’indispensabile lavoro di molti volontari e di alcuni esperti ha
permesso non solo di ricostruirlo, ma anche di mantenerlo funzionante,
ora grazie all’energia elettrica.<br />
<br />È proprio il grande macchinario <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisr3p699QMFUQkAcHvMaj8azY1PrnQVFuJqA2nkX5C8BxXn-tZ03tZxfgcYmroBfkTX6OgsOuZv8QIfTFkXZAPMdvf_rmwKMciltsPqZIdYLK4Uz7uCq00NMUeXgcQq6dEEUXTcrktb_iz/s1024/5.Particolare_torcitoio.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1024" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisr3p699QMFUQkAcHvMaj8azY1PrnQVFuJqA2nkX5C8BxXn-tZ03tZxfgcYmroBfkTX6OgsOuZv8QIfTFkXZAPMdvf_rmwKMciltsPqZIdYLK4Uz7uCq00NMUeXgcQq6dEEUXTcrktb_iz/s320/5.Particolare_torcitoio.JPG" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Particolare del torcitorio (Foto Laura Mandelli)</td></tr></tbody></table><br />ottocentesco, uno dei pochi ancora
integri in grado di funzionare, che accoglie i visitatori all’ingresso
del Museo, di cui costituisce la principale attrazione.<br />
Il
percorso di visita consente di apprezzare lo sviluppo del torcitoio per
ben due piani; sul retro della macchina si possono poi osservare i
resti, ancora da restaurare, di un torcitoio in quadro, una macchina più
recente, di origine francese.<br />
Oltre agli spazi del torcitoio,
risultano oggi accessibili al pubblico due piani dell’edificio; nelle
sale espositive sono ospitati attrezzature e oggetti accessori relativi
alla lavorazione della seta, provenienti da filande e filatoi lariani
coevi al complesso del Monti ma ora scomparsi.<br />
È ancora visitabile la <b>camera di soffocazione ad umido</b>,
dove i bozzoli dei bachi da seta venivano collocati per procedere
all’uccisione della crisalide, necessaria per la lavorazione. Nel
cortiletto esterno, al piano superiore, è visibile il forno del 1887 che
consentiva di raggiungere le alte temperature necessarie alla
soffocazione.<br />
Inoltre sul retro dell’edificio è possibile osservare, recentemente restaurata da un gruppo di volontari, la grande <b>ruota idraulica</b> in ghisa e ferro che un tempo azionava il torcitoio, e intuire il percorso della Roggia nel suo ultimo tratto.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2ej4vvLhOjaUCPbGbtrwZwIDHGKNYdMJRv65Y-S14b7doe9k7etkw_3A64Dhru8Om_ixZIeXIkAxKg_w5UUMmJHMKNcb2WIp24849S5TtDQddZ_rk0Vzhg9-4ZBhIh6edV4lW3f8UAI-N/s2048/18.Ruota_Idraulica.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2ej4vvLhOjaUCPbGbtrwZwIDHGKNYdMJRv65Y-S14b7doe9k7etkw_3A64Dhru8Om_ixZIeXIkAxKg_w5UUMmJHMKNcb2WIp24849S5TtDQddZ_rk0Vzhg9-4ZBhIh6edV4lW3f8UAI-N/s320/18.Ruota_Idraulica.jpg" /></a></div><br />Ai piani superiori, alcune sale ancora in via di allestimento, ospitano una <b>collezione etnografica</b>, frutto della donazione di un privato cittadino, il pittore <b>Ezio Moioli</b>
di Olcio. Tale collezione offre una vivida testimonianza delle
condizioni di vita delle famiglie contadine dell’Ottocento, che
integravano i loro miseri guadagni con la bachicoltura e con il lavoro
in filanda della componente femminile.<br />
Sicuramente ciò che ha
permesso al filatoio Monti di essere legalmente vincolato al patrimonio
culturale come unico esempio in Europa della secolare tecnologia della
lavorazione della seta non è soltanto il grande torcitoio ma anche il
fatto che l’esposizione si snoda all’interno dell’edificio che ha
conservato l’aspetto che aveva a metà Ottocento, rendendolo
effettivamente una delle testimonianze più significative dello sviluppo
dell’industria serica ne territorio lariano.<br />
La guida che andrete a
leggere vi condurrà nelle sale espositive con l’obiettivo di
ripercorrere le fasi della lavorazione serica attraverso gli oggetti in
mostra; proprio perché il Museo conserva ancora il suo aspetto di spazio
produttivo, l’esposizione è profondamente condizionata dagli spazi al
punto che la logica di collocazione dei reperti rispetta ancora le
esigenze della produzione e non quelle dell’ordine cronologico delle
diverse fasi. <br />
<br />
<hr />
<i></i><br />
<div style="text-align: center;">
<b>Informazioni pratiche</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b> </b> </div>
<i>Quando andare?</i><br />
Il Museo è aperto tutto l’anno. <br />
Per apprezzare al meglio il paesaggio di Abbadia e la vista sul lago si consiglia la visita nel periodo primaverile - estivo.<br />
<hr />
<i>Come arrivare?</i><br />
<b>In auto</b>:
da Lecco, percorrere la SS. 36 in direzione Sondrio. Imboccare la prima
uscita; Abbadia Lariana è il primo paese sul ramo orientale del Lago.
Per raggiungere il museo, percorrere la superstrada nel suo tratto
urbano fino ad arrivare in centro paese. Di fronte al municipio è
disponibile un parcheggio (piazza Carlo Guzzi); percorrere il
marciapiede pedonale fino al civico 93; il museo è sulla vostra destra.<br />
<b>In treno</b>:
da Lecco, prendere un treno regionale in direzione Sondrio – Tirano;
Abbadia Lariana è la prima fermata. Una volta arrivati in stazione,
imboccare il percorso pedonale diretto in centro, indicato dalla
segnaletica. Con un percorso lineare, continuare sul marciapiedi che
costeggia la statale fino a giungere al museo.<br />
<hr />
<i>Tempo di visita previsto</i><br />
La visita guidata all’interno del Museo dura circa 1 ora.<br />
Su
richiesta, in particolare per i gruppi, è possibile integrare la
spiegazione con la visione di un filmato didattico sull’attività del
setificio Monti.<br />
<br />
<hr />
<i>Orari</i><br />
Il Museo è aperto:<br />
Mercoledì 13:30 - 17:30<br />
Giovedì: 13:30 - 17:30<br />
Venerdì:13:30 - 17:30<br />
Domenica: 9:30 -12:30<br />
Vi invitiamo a consultare periodicamente il sito per visionare gli orari aggiornati.<br />
Per
gruppi e singoli visitatori è poi possibile effettuare visite guidate
su prenotazione, compatibilmente alle esigenze della struttura e alla
disponibilità dello staff.<br />
Per gruppi superiori alle 15 persone la prenotazione è obbligatoria.<br />
<hr />
<i>Info e tariffe</i><br />
Ingresso in Via Nazionale 93 – Abbadia Lariana, Lecco<br />
0341 700381<br />
0341 731241<br />
info@museoabbadia.it<br />
<a href="http://www.museoabbadia.it/">www.museoabbadia.it</a><br />
Intero: 4,00 Euro<br />
Ridotto (fino a 14 anni; over 65 anni): 3,50 Euro<br />
Ridotto Special (per gruppi da 5 a 15 persone): 3,00 Euro<br />
Ridotto Gruppi (per gruppi oltre le 15 persone). 2,50 Euro<br />
I prezzi dei laboratori sono indicati dopo la descrizione di ogni singola attività.<br />
<hr />
<i>Per i più piccoli</i><br />
Il
Civico Museo Setificio Monti propone, all’interno degli spazi
espositivi e dell’apposito laboratorio, attività didattiche rivolte alle
scuole di ogni ordine e grado nonché ai singoli visitatori che ne
facciano preventiva richiesta.<br />
La metodologia scelta è quella di una
didattica interattiva e sperimentale, che si basa sul coinvolgimento dei
ragazzi e sulla conduzione dei momenti di lavoro da parte di operatori
didattici esperti e qualificati.<br />
<br /><br /><br /><br />Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com023821 Abbadia Lariana, Province of Lecco, Italy45.8948976 9.336341917.584663763821155 -25.8199081 74.205131436178846 44.4925919tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-32186107369537432122016-01-05T17:00:00.003+01:002024-01-11T21:32:11.308+01:00Une excursion en Sardaigne: le Musée des masques de Mamoiada<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA-7WjqQe_bAaSIHbchTFkRd-q-GPV9u0FUIW_XqSrqBT7SAlHBpFQ8x3JwvRzedAS13_kWj0n5cmfyJBs2xj8C8o3dpE1SEob3tUm-vtz9Ebtw-WKZdP1GX5tITN4GW2ytj56vL_UN6uB/s1600/Mamoiada+Mamuthonesjpg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="481" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA-7WjqQe_bAaSIHbchTFkRd-q-GPV9u0FUIW_XqSrqBT7SAlHBpFQ8x3JwvRzedAS13_kWj0n5cmfyJBs2xj8C8o3dpE1SEob3tUm-vtz9Ebtw-WKZdP1GX5tITN4GW2ytj56vL_UN6uB/s640/Mamoiada+Mamuthonesjpg.jpg" width="640" /></a></div><p>
<br />
<i>Le musée des masques de la Méditerranée est une petite mais très vivante initiative lancée par trois jeunes entrepreneurs culturels dans la ville de Mamoiada, ville qui doit sa renommée à son carnaval de masques traditionnels. Le carnaval commence tous les ans les 16 et 17 janvier à l'occasion de la fête de Saint-Antoine-Abbé. Voici un extrait du guide publié par Blue Lion Guides, dont la version intégrale est accessible gratuitement à <a href="https://studio.bluelionguides.com/le-musee-des-masques-mediterraneens/" target="_blank">cette adresse web</a>.</i><br />
</p><p><br /></p><p>Le Musée des Masques Méditerranéens est né avec l'intention de constituer un lieu de rencontre entre l'univers culturel de Mamoiada, un village au cœur de la Sardaigne, dont les masques traditionnels - les Mamuthones et les Issohadores - sont connus dans le monde entier, et les régions méditerranéennes qui révèlent une étroite communion historique et culturelle à travers leurs représentations et leurs masques de carnaval.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUDCSXcmmoFK3J0lg3SXjwFnCzCqkOTlNR10zCyvMR-2sZlpAtRAP2rnD4MUdJb_XjpxwodhGbIiMwYeQdBq3WwVm4GBlcVsPwl5QzGLg1VPk95L7CRrV0wPW3ypwsO6KFpGgUC178YWQd/s477/logo3.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="477" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUDCSXcmmoFK3J0lg3SXjwFnCzCqkOTlNR10zCyvMR-2sZlpAtRAP2rnD4MUdJb_XjpxwodhGbIiMwYeQdBq3WwVm4GBlcVsPwl5QzGLg1VPk95L7CRrV0wPW3ypwsO6KFpGgUC178YWQd/s320/logo3.jpg" /></a></div><br />Le musée s’intéresse en particulier aux formes de déguisement qui utilisent, avec une grande variété de combinaisons, des masques faciaux zoomorphes et grotesques en bois sculpté, des peaux de mouton, des sonnailles et, en général, des engins qui provoquent un fracas assourdissant.<br />On attribuait autrefois à ces masques, appartenant aux communautés pastorales et paysannes, le pouvoir d’influencer les saisons et l’abondance des récoltes. Pour cette raison, malgré leur aspect impressionnant, leur apparition était attendue et très appréciée, et c’était l’occasion pour chercher de les amadouer, de gagner leur amitié en leur offrant boisson et nourriture.<p></p><p><br />En partant du masque de Mamoiada, le musée propose une exposition comparée d’objets provenant de plusieurs pays méditerranéens et préfère souligner leurs affinités et leurs analogies plutôt que d’insister sur leurs difformités et leurs dissemblances. <br /><br />L’actuelle mise en l'espace de l’exposition représente le premier résultat d’un projet ambitieux du musée qui tend à constituer une collection de masques des sociétés agricoles et pastorales représentative de toute l’aire méditerranéenne, et à fonder un centre de documentation sur les Carnavals et les masques. L’activité du musée trouve sa naturelle connexion dans les différentes initiatives d’intérêt culturel et touristique qui ont lieu à Mamoiada et dans les environs. En particulier, le musée s’offre comme point de référence pour renseigner et organiser des visites du territoire, pour participer aux activités et aux fêtes traditionnelles, le Carnaval évidemment, et pour promouvoir l’artisanat et les produits alimentaires locaux.</p><p><br />L'origine et la signification des masques de Mamoiada se perdent dans la nuit des temps et sont encore aujourd’hui partiellement mystérieuses. Raffaello Marchi a été le premier a les étudier. Dans un article paru en 1951 dans la revue « Il Ponte », il affirme que les masques représentent la lutte entre les Sardes et les Sarrasins, les envahisseurs maures. Selon Marchi, les Mamuthones qui défilent sur deux colonnes (toujours en nombre pair) au pas lent et cadencé et à l’air triste, représentent les vaincus. Tandis que les Issohadores qui entourent le défilé, comme s’ils étaient des gardes, représentent les vainqueurs. Plus récemment, la recherche s'est orientée vers une autre interprétation qui reconnait dans ce déguisement un rite propitiatoire du monde agricole et pastoral : celui-ci avait lieu au début de l'année agricole qu'on espérait être meilleure de la précédente. Selon l’ethnologue Dolores Turchi, ces masques représentent un rituel tragique et dionysiaque de la mort. Il serait fondé sur le contraste entre deux éléments opposés et complémentaires, négatifs et positifs : le Mamuthone, image de l’obscurité et de la nature qui meurt, et l’Issohadore, représentation de la renaissance printanière, de la jeunesse et de la lumière. Les Mamuthones sont douze comme les mois de l’année et ils semblent se diriger vers le sacrifice, afin de mourir et renaître chaque année, comme, en agriculture, le cycle naturel des plantes céréalières. D’autres études ont souligné la centralité du rapport homme-animal, qu’on exorcise dans la fête par l’allégorie de l’inversion animal-homme.<br /></p><p>---------------------------------<br /></p><p>
<br />
<span style="font-size: large;">Renseignements pratiques</span><br />
<br />
<i>Comment y arriver?</i><br />
Mamoiada est facile à rejoindre depuis
Cagliari, Oristano et Sassari par la route nationale SS 131, puis la SS
131 bis jusqu’à Nuoro, où vous prendrez la voie rapide SS 389 (direction
Lanusei) pendant 10 km environ.<br />
</p><hr />
<i>Durée du parcours</i><br />
La visite a une durée estimée de 40 minutes.<br />
<hr />
<i>Horaires</i><br />
Horaires d’ouverture du Musée<br />
De Octobre à Mai : de 9h00 à 13h00 – de 15h00 à 19h00 tous les jours, sauf les lundis.<br />
De Juin à Septembre: de 9h00 à 13h00 – de 15h00 à 19h00 tous les jours.<br />
<hr />
<i>Tarifs</i><br />
Tarifs (inclus le droit d’entrée et la visite guidée en français ou en langue étrangère)<br />
Plein tarif : Musée des Masques 4€<br />
Musée des Masques + Musée de la Culture et du Travail or Musée MATER 6€<br />
Musée des Masques + Musée de la Culture et du Travail + Musée MATER 8€<br />
Tarif réduit (visiteurs de moins de 14 ans, séniors, groupes de plus de 15 personnes, TCI) :<br />
Musée des Masques 2,60€<br />
Musée des Masques + Musée de la Culture et du Travail or Musée MATER 4€<br />
Musée des Masques + Musée de la Culture et du Travail + Musée MATER 6€<br />
Gratuité : Les enfants de moins de 4 ans, ICOM , personnes en situation de handicap & leur accompagnateur.<br />
<hr />
<i>Pour les enfants</i><br />
Le
temps d’une visite, le musée se transforme en un grand livre ouvert.
L’histoire des masques se raconte, et les enfants croquent, dessinent
et colorient.<br />
<hr />
<i>Envie d’une halte durant le parcours?</i><br />
Voici quelques restaurant et caves à vin de la ville.<br />
<i>Locanda Sa Rosada.</i><br />
Dans
un hôtel particulier du XIX siècle, une fois qui vous laissé la porte
d’entrée, vous vous trouvez dans une atmosphère charmante et discrète,
que la structure vous offre avec sa grâce et sa luminosité.<br />
Son restaurant gastronomique vous fera découvrir la cuisine typique sarde et authentique qui valorise les produits régionaux. <br />
Cuisine: Italienne et Sarde<br />
Adresse: 2 Piazza Europa 08024 Mamoiada (NU)<br />
Tél. +39 0784 56713<br />
Fermeture hebdomadaire: Mercredi<br />
<i>La Campagnola Restaurant Pizzeria</i><br />
Ce
restaurant a aussi pignon sur jardin, ce qui permet en été de profiter
de l'air et de la vue sur la terrasse du restaurant. On vous propose
des pizzas cuites au feu de bois sous vos yeux, avec produits bien
frais, dans la plus pure tradition italienne.<br />
Cuisine: italienne et sarde<br />
Adresse: Via Sebastiano Satta, 2, Mamoiada NU<br />
Tél. +39 0784 56396<br />
Fermeture hebdomadaire: lundi<br />
<i>Il Ritrovo Pizzeria Rosticceria</i><br />
Dans
cette auberge au décor rustique, les menus, régulièrement mis à jour
selon la saison, offrent l'alliance de la modernité et des saveurs
locales. Le soires on peut manger aussi tranches de pizza.<br />
Adresse: Corso Vittorio Emanuele III, 101, 08024 Mamoiada NU<br />
Tél : +39 388 56 83 057<br />
<i>Mommo Pizzeria</i><br />
Un
mélange de pizzas classiques et de créations, des produits toujours
frais et savoureux. Mommo propose d’excellentes pizzas dans une ambiance
simple et sympathique. <br />
Adresse: Corso Vittorio Emanuele III, 82 , 08024 Mamoiada NU<br />
Tél : +39 0784 56 444<br />
Fermeture hebdomadaire: mercredi<br />
<i>Bar Pizzeria Griglieria S’ Incontru</i><br />
Dans
une ambiance très amicale, un service personnalisé et une cuisine
rapide. Ils proposent à leurs clients un menu varié de suggestions
saines et savoureuses à toute heure, salades, sandwichs gourmets,
viandes de qualités. Le soir on peut manger des pizzas cuites au four à
bois, desserts fait à la maison, sans oublier leur cave
exceptionnelle.<br />
Ouvert tous les jours midi et soir sauf le lundi.<br />
Adresse: via Nuoro 46, 08024 Mamoiada (NU)<br />
Tél: +39 0784 569041<br />
<hr />
<i>Les caves à vin</i><br />
<i>Cantina Giuseppe Sedilesu</i><br />
Le
vin Cannonau a trouvé en Sardaigne un habitat idéal, on le cultive sur
environ 20 pour cent de la superficie de l’île. Est également un vin qui
s’exporte et dont les ventes à l’étranger connaissent une progression
nette et constante. <br />
Tous les vins sont conservés dans des conditions
optimales et servis selon les règles de l’art, dans des verres de
qualité supérieure, pour le plus grand plaisir de tous les amateurs.<br />
La famille Sedilesu vous accueille toute l'année pour une dégustation de leurs vins.<br />
Vous
êtes les bienvenus aussi bien individuellement qu'en groupe. En
individuel : tout au long de l'année, possibilité de visite de la cave.<br />
En
groupe : Dégustation sur rendez-vous au-delà de 15 personnes, visites
de la cave et du vignoble uniquement sur rendez-vous, coût en fonction
des prestations.<br />
Adresse: via Vittorio Emanuele II, 64 08024 Mamoiada (NU)<br />
Tél- fax +39 0784 56791<br />
e-mail: giuseppesedilesu@tiscali.it<br />
<i>Cantina Gianpietro Puggioni</i><br />
La
magnifique cave à vin de Gianpietro Puggioni se niche dans des murs
historiques datant du 20 siècle. En 2003 grâce à son idée , le fondateur
a restauré et transformé la structure ancienne, que aujourd’hui produit
des vins connu à l’internationale. . Les bâtiments historiques datant
de 1963 ont conservé leur style grâce à des travaux de restauration très
onéreux et réussis. La cave à vin est située directement à l’entrée du
village. Après la visite de la cave, sera possible d’accéder a
d'excellents vins que seront alors dégustés, et les histoires d'antan
sont contées par le propriétaire.<br />
Adresse: via Nuoro, 11 08024 - Mamoiada (NU)<br />
Tél +39 0784 20 35 16<br />
e-mail: cantinapuggioni@hotmail.it<br />
<i>Œnothèque La Rossa</i><br />
Une
clientèle d'habitués, mais aussi de curieux ou tout simplement de
touristes, La Rossa c'est un mélange des genres dans une ambiance
conviviale. On s'y retrouve entre amis autour d'un petit tonneau pour
déguster l'un des nombreux (et délicieux) vins proposé, accompagné d'une
petite assiette de fromages ou de charcuteries sardes.<br />
Adresse: Corso Vittorio Emanuele III, 08024 Mamoiada NU<br />
Tél. +39 349 39 21 671<br />
Fermeture hebdomadaire: dimanche<br />
<br />
<br />Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com008024 Mamoiada, Province of Nuoro, Italy40.2115565 9.283896711.901322663821155 -25.8723533 68.521790336178839 44.4401467tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-54798916412944879182016-01-03T20:36:00.002+01:002016-01-03T20:36:59.650+01:00Exposition: Florence - Portraits à la cour des Médicis (jusqu'àu 25 janvier)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqtJ3OC9DSCP7FXfydvlic7wCSIIH08akEY6yAM3OFhfPF1xa-JsnRxxsoUsszAl2vZMxi4TJmmkE8c6TxBXL9rwp7SLZMcxl0qmSzHLo5k-1TdIHmix8DvmxLg23Lj9lll6Icqieixwmp/s1600/Bronzino+Eleonore+crop.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="496" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqtJ3OC9DSCP7FXfydvlic7wCSIIH08akEY6yAM3OFhfPF1xa-JsnRxxsoUsszAl2vZMxi4TJmmkE8c6TxBXL9rwp7SLZMcxl0qmSzHLo5k-1TdIHmix8DvmxLg23Lj9lll6Icqieixwmp/s640/Bronzino+Eleonore+crop.jpg" width="640" /></a></div>
<i>L'exposition du musée Jacquemart-André parcours l'histoire des portraits à la cours des Médicis entre le XVe et XVIe siècle. Elle présente des œuvres, entre autres, de Andrea del Sarto, Pontormo, Bronzino et de Francesco Salviati. L'intérêt de l'exposition est tout aussi historique, car il permet de parcourir à travers les portraits de ses protagonistes, une période trouble de l'histoire florentine. Au <a href="http://musee-jacquemart-andre.com/fr/node/11" target="_blank">Musée Jaquemart-André</a> jusqu'au 25 janvier).</i><br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhRPPdFa_CzXi6dRycTs6w-p5gifxPhja59Jx4G9WOi7ZJ7_efWLWupz6P0jchwzy1H00hBbQ7Y3KculIIbzzfWRiMoogm4QS-ZV96_wa7MQ04T9WP6rUgYGKGw-fP0ExBaF7sIwzZjOB_/s1600/Girolamo.Savonarola.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhRPPdFa_CzXi6dRycTs6w-p5gifxPhja59Jx4G9WOi7ZJ7_efWLWupz6P0jchwzy1H00hBbQ7Y3KculIIbzzfWRiMoogm4QS-ZV96_wa7MQ04T9WP6rUgYGKGw-fP0ExBaF7sIwzZjOB_/s200/Girolamo.Savonarola.jpg" width="141" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Savonarole</td></tr>
</tbody></table>
Florence, berceau de l’Humanisme et de Renaissance italienne, a connu entre la fin du XVe siècle et la première moitié du XVIe une période très travaillée de son histoire. Les premiers signes de la crise se manifestèrent avec la conjure des Pazzi en 1479, dans laquelle succomba Julien des Médicis alors que son frère, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_de_M%C3%A9dicis" target="_blank">Laurent le Magnifique</a>, seigneur de Florence, y échappa de justesse. Après la mort de celui-ci en 1492, son successeur, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_II_de_M%C3%A9dicis" target="_blank">Pierre II des Médicis</a>, trop faible pour faire face au menaces internes (prédications du moine dominicain <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Savonarole" target="_blank">Savonarole</a>) et externes (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_VIII_%28roi_de_France%29" target="_blank">Charles VIII</a>, roi de France), est renversé par un soulèvement populaire en 1494. Un gouvernement théocratique anti-romain, dirigé par le Savonarole, s'installe dans la ville des Médicis alors que Charles VIII envahit l'Italie. La République florentine dura peu de temps: excommunié, Savonarole fut renversé et exécuté en 1498 par les partisans des Médicis.<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7ADH95Q1PqLH7Jp9B64Hn6tdjOFZNc3GqAavAv7_8vJiaGlWeZvsyDf923sgTgH9OzdwZFw0bWeLBKqoqJK2yZOdW8g7efpTlnFEZ10-9-a3s5mL89kOtHCwTm0whWEcGZHP6BDYw634Y/s1600/Cosimo+dei+Medici.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7ADH95Q1PqLH7Jp9B64Hn6tdjOFZNc3GqAavAv7_8vJiaGlWeZvsyDf923sgTgH9OzdwZFw0bWeLBKqoqJK2yZOdW8g7efpTlnFEZ10-9-a3s5mL89kOtHCwTm0whWEcGZHP6BDYw634Y/s200/Cosimo+dei+Medici.jpg" width="153" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bronzino: Cosme I </td></tr>
</tbody></table>
Ceux-ci reprirent le pouvoir en 1512 grâce à l'appui de Charles Quint, mais le peuple les renversa à nouveau en 1527. Trois ans plus tard retour définitif des Médicis, Alexandre, petit fils de Laurent le Magnifique (ou, selon d'autres sources, fils naturel du cardinal Julien des Médicis, futur Pape <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_VII" target="_blank">Clément VII</a>) accède au pouvoir en 1530 et devient Duc de Florence par volonté de Charles Quint en 1531. Mais le règne de Alexandre, peu apte pour ce rôle, ne dure que quatre ans: il fut assassiné par son cousin, Lorenzo de Médicis (connu aussi comme Lorenzino ou Lorenzaccio). C'est alors que arrive au pouvoir <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosme_Ier_de_Toscane" target="_blank">Cosme Ier</a>, fils du condottiere <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_des_Bandes_Noires" target="_blank">Jean de Bandes Noir des Médicis</a>. C'est avec Cosme que s'installe une véritable dynastie des Médicis dans le Duché et Grand Duché.<br />
<br />
Durant cette période le portrait devient un moyen important d'affirmation du pouvoir. Les Médicis entreprenne leur lutte pour s'assurer le contrôle de la république de Florence, qui s'était rebellé à plusieurs reprises contre leur règne.<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXTW0cEjSzMQeGqGTEyGh9tvqFOQpprK9pVsmhoyw29ltcwT9dGRN8wQ3qqDW_92kwV9ilDEuNOWge32wW8GYOiK2M0P5LGPfgdOWbS66tQYzMv_3cjUTgdqr8LXrcMC44x56SIa7HVuib/s1600/Andrea_del_Sarto_-_Portrait_of_a_Lady_with_a_Book_-_WGA00376.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXTW0cEjSzMQeGqGTEyGh9tvqFOQpprK9pVsmhoyw29ltcwT9dGRN8wQ3qqDW_92kwV9ilDEuNOWge32wW8GYOiK2M0P5LGPfgdOWbS66tQYzMv_3cjUTgdqr8LXrcMC44x56SIa7HVuib/s200/Andrea_del_Sarto_-_Portrait_of_a_Lady_with_a_Book_-_WGA00376.jpg" width="165" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Andrea del Sarto, portrait de femme</td></tr>
</tbody></table>
Du point de vue artistique on registre le passage de la douce lumière de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andrea_del_Sarto" target="_blank">Andrea del Sarto</a>, inspiré en partie par Raphaël, dont les portraits mettent en évidence le tempérament du personnage, au très raffiné <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bronzino" target="_blank">Bronzino</a>, élève de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pontormo" target="_blank">Pontormo</a>, qui devient définitivement le portraitiste attitré de la maison des Médicis.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGCRM5EbZpRNL8rU5UGYCtuBKVK6zld8goEhAvSu8hgb2gssK3XhmPT445Cb8fVGCS3bvCdVw-25go14dethb7Obw13suRpcyKUlytqWE93WPb7spESEt3oDmL-EuKvZHKgve9JYVszUev/s1600/Pontormo_Rosso_IV.1.3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGCRM5EbZpRNL8rU5UGYCtuBKVK6zld8goEhAvSu8hgb2gssK3XhmPT445Cb8fVGCS3bvCdVw-25go14dethb7Obw13suRpcyKUlytqWE93WPb7spESEt3oDmL-EuKvZHKgve9JYVszUev/s200/Pontormo_Rosso_IV.1.3.jpg" width="155" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pontormo, double portrait</td></tr>
</tbody></table>
Alors que Pontormo, dont on admire un très beau double portrait d'hommes dans l'exposition, se concentre sur la recherche psychologique des personnages, le Bronzino adopte un style propre, presque « nordique » ou flamand, pour la grande précision et véridicité des traits, sous un mante idéalisant, avec lesquelles il représente ses personnages.<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKiX6048v3HwZncrZx8rSAO7vrIiDrrFAhLxitoqVhxo34bjZnmRW7mjCtQKb1OEg-cjwFF2CipXSnQz_mPBhVHRF515zXenYy0YtAp1y0FTR89wcAJKFoYwm8w4s4R8wintiLT5RjzEG8/s1600/Bronzino+Elenora+di+Toledo+d%25C3%25A9tail.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKiX6048v3HwZncrZx8rSAO7vrIiDrrFAhLxitoqVhxo34bjZnmRW7mjCtQKb1OEg-cjwFF2CipXSnQz_mPBhVHRF515zXenYy0YtAp1y0FTR89wcAJKFoYwm8w4s4R8wintiLT5RjzEG8/s200/Bronzino+Elenora+di+Toledo+d%25C3%25A9tail.jpg" width="155" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bronzino, Éléonore de Tolède (détail)</td></tr>
</tbody></table>
En dépit d'une apparente distance vis-à-vis du spectateur, dictée en partie aussi par le caractère officiel des portraits, ceux-ci sont en réalité d'une vibrante vitalité: les visages et les mains des membres de la famille régnante et de l'oligarchie florentine ainsi que le buste sensuel de Éléonore de Tolède, femme de Cosme Ier, en sont la preuve.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq80kd1RmSXshEzwNhnz1_sgHJ8sBI_4y5C8S7323Eysr7512rPkKKOQwV0j1TQ0JiMMAaalOoeu6DyUNR10NaX1GbShwYefGc1lSQJpLR4m-4YgR-5TAwzbEfHjpgTT-4bgHmzJ5P_dA_/s1600/09_-_salviati_-_portrait_dun_jeune_homme_avec_une_biche.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq80kd1RmSXshEzwNhnz1_sgHJ8sBI_4y5C8S7323Eysr7512rPkKKOQwV0j1TQ0JiMMAaalOoeu6DyUNR10NaX1GbShwYefGc1lSQJpLR4m-4YgR-5TAwzbEfHjpgTT-4bgHmzJ5P_dA_/s200/09_-_salviati_-_portrait_dun_jeune_homme_avec_une_biche.jpg" width="150" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Salviati, portrait de jeune homme</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Un autre peintre significatif, mais mois connu en dehors de la péninsule, est <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Salviati" target="_blank">Francesco Salviati</a>, élève de Bandinelli et de Andrea del Sarto, mais dont les portraits ressentent aussi de l'influence de son rival à la cour de Florence, Bronzino. On peut que admirer se superbe portrait d'un jeun homme avec une biche conservé dans la collections des Liechtenstein.<br />
<br />
<br /><br />
<br />
<br />
----------------------<br />
<b>Informations pratiques</b> <br />
Au Musée Jaquemart-André jusqu'au 25 janvier 2016<br />
<br />
<b>Accès</b> <br />
158, boulevard Haussmann - 75008 Paris<br />Tel. : + 33 1 45 62 11 59<br /><a href="http://www.musee-jacquemart-andre.com%20/">www.musee-jacquemart-andre.com </a><br />
<br />Le Musée se situe à 400 m de la place Charles de Gaulle-Étoile.<br />Métro : lignes 9 et 13 (Saint-Augustin, Miromesnil ou Saint-Philippe du Roule) <br />RER : RER A (Charles de Gaulle-Étoile)<br />Bus : 22, 28, 43, 52, 54, 80, 83, 84, 93<br />Parc de stationnement : Haussmann-Berri, au pied du musée, ouvert 24h/24<br />Station Vélib’ : rue de Berri <br />
<br />
<b>Tarif</b> <br />
Plein tarif : 12 € <br />Tarif réduit : 10 € (étudiants, enfants de 7 à 17 ans, demandeurs d'emploi)<br />Gratuit
pour les moins de 7 ans, les journalistes, les visiteurs handicapés,
les Membres et le personnel de l’Institut de France.<br />Audioguide exposition : 3 € // Livret de visite exposition : 2,5 €<br />Audioguide collections permanentes : gratuit<br /><br /><span class="h2_richtext customColor h3_richtext"></span><b><span class="h2_richtext customColor h3_richtext">Offre </span><span class="h2_richtext customColor h3_richtext">Famille</span></b>L’entrée est gratuite pour le 2e enfant âgé de 7 à 17 ans (avec deux adultes et un enfant payant).<br /><br /><span class="h2_richtext customColor h3_richtext"></span><b><span class="h2_richtext customColor h3_richtext">Groupes</span></b>Visites uniquement sur réservation : réservez vos créneaux. <br /><br /><span class="h2_richtext customColor h3_richtext"></span><span class="h2_richtext customColor h3_richtext">Carte </span><span class="h2_richtext customColor h3_richtext">Privilège </span><span class="h2_richtext customColor h3_richtext">(pass </span><span class="h2_richtext customColor h3_richtext">annuel)</span><br />Carte solo : 32 € / Carte duo : 60 € / Carte jeune : 20 €.<br />
<br />
<br />
<br />Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-29167513034581109272015-12-15T22:36:00.002+01:002024-01-11T21:40:04.119+01:00Versailles - la cour des senteurs<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcd-5rpKCha9L0UACOU8K-4Fn_npC6jSbTT-JDxWSNj6ybuAgTaQG0KO7dcUxoe1wiFbkR9ybVnIlqpbppZmD2A6ZSaj046W9Sumqh5vuoVq6_iNzD0CoPBuqYz53UvnLB_JLyQdhlIz94/s1600/800px_Guide+senteurs-1259+A.jpg"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcd-5rpKCha9L0UACOU8K-4Fn_npC6jSbTT-JDxWSNj6ybuAgTaQG0KO7dcUxoe1wiFbkR9ybVnIlqpbppZmD2A6ZSaj046W9Sumqh5vuoVq6_iNzD0CoPBuqYz53UvnLB_JLyQdhlIz94/s640/800px_Guide+senteurs-1259+A.jpg" width="640" /></a><br />
<br />
<i><br /></i>
<i>Blue Lion sort de la ville-lumière! Notre escapade nous mène à Versailles, ancien centre du pouvoir royal, aujourd'hui réduit à musée historique et haut-lieu touristique de la France. Nous évitons, pour le moment, le château et nous plongeons dans le vieux centre de la ville, accompagnés par notre hôtesse-auteur Amandine Robert. Le guide « Saveurs et senteurs à la cour de Versailles » est disponible suivant ce <a href="https://studio.bluelionguides.com/saveurs-et-senteurs-a-la-cour-de-versailles/" target="_blank">lien</a>. En voici un extrait.</i><br />
<br />
Nous commençons notre parcours à la Cour des senteurs, un concept
culturel et touristique qui a vu le jour en 2013, créé par
l’architecte-scénographe Philippe Pumain et l'historienne des parfums
Elisabeth de Feydeau. En tant qu’ancienne capitale royale du parfum, il
était évident que la ville de Versailles pouvait accueillir, tel un
écrin, ce lieu d'informations et d’expérimentations retraçant la grande
histoire de cet art olfactif.<br />
<a name='more'></a><h2 id="HLamaisondesparfums">
La maison des parfums</h2>
Plongeons
dans l'histoire des saveurs et des senteurs. Dans ce petit musée
interactif, est retracée l'histoire du parfum de l'antiquité à nos jours
à travers trois thèmes principaux ; l'histoire et les traditions, les
matières premières et l'excellence de la parfumerie française. Remontons
cette histoire du parfum à rebours. Nous connaissons toutes et tous le
parfum sous sa forme actuelle ; un liquide composé d'une multitude
d'arômes contenus dans un flacon tout droit sorti de l'imagination d'un
créateur ou d'un designer à la mode. Seules les maisons de haute-couture
produisent en quantité industrielle des parfums réputés dans le monde
entier. <i>Angel</i> de Thierry Mugler, <i>Shalimar</i> de Guerlain, ou encore <i>J’adore</i>
de Dior sont ici à disposition de votre nez. Mais à leurs côtés, vous
trouverez aussi des arômes reconstitués. Tous ne sont pas issus de
fleurs. Certains sont des concepts à part entière. Essayez par exemple «
l'herbe après la pluie » ou encore « le muguet », arôme qui ne peut
être créé qu'artificiellement, la fleur étant trop fragile et volatile
pour pouvoir recueillir son essence. Ces « concepts » sont ce que nous
définissons actuellement comme du parfum. Nous achetons toutes et tous
des parfums qui sont le résultat d'une composition, qu'elle soit
florale, épicée ou boisée. Nous ne nous contentons pas d'une odeur de
rose, ou d'un parfum au lilas. Nous cherchons un mélange subtil qui
révèle aux autres quelque chose d'intime. Deux éléments doivent nous
convenir quand nous choisissons un parfum : son odeur, bien sûr, subtil
mélange d’une multitude d’arômes, mais également son message, le concept
qu'il renvoie. D’humeur polissonne ? Choisissez <i>Insolence</i> de Guerlain. Plutôt amoureuse ? Essayez <i>Amor Amor</i> de Cacharel. Femme fatale ? <i>Chanel n°5</i> ou <i>Poison</i>
de Dior répondront à vos attentes. Le parfum n'est plus de nos jours un
simple accessoire. C'est un élément de notre toilette qui définit et
même affirme notre personnalité ou notre état d'humeur. Aujourd'hui, il
est même possible de créer son propre parfum, une fragrance
personnalisée et totalement unique, qui, en plus de nous démarquer des
autres, affirme également une part de notre intimité. Pourtant, cela n'a
pas toujours été le cas, et nous verrons ensemble que l'histoire du
parfum permet de dépeindre l'évolution des pratiques et des coutumes de
la société à travers les siècles.<br />
<table><tbody>
<tr><td><img alt="W-Lily_perfume_Louvre.jpg" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g22/La+cour+des+Senteurs/W%2DLily_perfume_Louvre.jpg?width=400" width="400px" /></td><td>Fabrication de parfum de lis. Calcaire, fragment de la décoration d'une tombe, IVe siècle av. J.-C., Musée du Louvre, Paris (Photo: Jastrow, Wikimedia)</td></tr>
<tr><td><img alt="Amorini producono unguenti fresco Roma.jpg" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g22/La+cour+des+Senteurs/Amorini%20producono%20unguenti%20fresco%20Roma.jpg?width=400" width="400px" /></td><td>Production de huiles et essences, Fresque de la villa Vetti, Ier siècle, Pompei, Italie</td></tr>
<tr><td><img alt="W-Ancienttouch Roman marbled glass Unguentarium_marbled_piriform.jpg" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g22/La+cour+des+Senteurs/W%2DAncienttouch%20Roman%20marbled%20glass%20Unguentarium_marbled_piriform.jpg?width=400" width="400px" /></td><td>Deux unguentariums marbrés, époque romaine<br />
Photo: Ancienttouch, Wikimedia</td></tr>
<tr><td><img alt="corporazioni_dei_mestieri.jpg" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g22/La+cour+des+Senteurs/corporazioni_dei_mestieri.jpg?width=400" width="400px" /></td><td>Une image de la corporation des metiers en Italie</td></tr>
<tr><td><img alt="pomander.jpg" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g22/La+cour+des+Senteurs/pomander.jpg?width=400" width="400px" /></td><td>Pomander,
Jacob Cornelisz van Oostanen, portrait de Jan Gerritz van Egmond van de
Dijenborgh, Bourgmestre de Alkmaar (détail), 1518, collection privée</td></tr>
</tbody></table>
L'utilisation d'onguents,
pommades et autres huiles parfumées dans l'antiquité est attestée par
tous les historiens. Ils avaient un rôle avant tout religieux, même s'il
est fort probable que certains de ces produits parfumés aient joué un
rôle également cosmétique. Au Moyen-âge, la tradition des produits
parfumés se perd ; il faut attendre la Renaissance pour qu'elle
revienne, grâce notamment à l'imprimerie, qui permet de diffuser des
livres de recettes et de savoir-faire, ainsi qu'aux produits parfumés
ramenés d'Amérique et d'Inde par les grands explorateurs. Reines et
princesses européennes commencent également à se passionner pour ses
senteurs venues d'ailleurs, symboles d'exotisme et de richesse, en
témoigne par exemple le cabinet des poisons de Catherine de Médicis au
château de Blois. Les deux premières compagnies des Indes Orientales
créées en 1600 et 1609 joueront d'ailleurs un rôle majeur dans
l'importation de nouvelles saveurs comme les épices et les aromates en
Europe. Mais c'est réellement au début du XVIIIe siècle que la France
bénéficiera de ces denrées recherchées, avec la création à Pondichéry du
principal comptoir français, ce qui permettra ainsi au royaume
d'importer directement, sans avoir à s’encombrer de frais
supplémentaires et de produits de moindre qualité comme c'était bien
souvent le cas auparavant, ces denrées transitant obligatoirement par
les grands ports anglais ou hollandais avant d'être achetés par la
France.<br />
<br />
Au XVIIe siècle, les parfums sont avant tout élaborés
dans un but médicinal, afin de guérir ou de protéger des maladies,
notamment la peste. A cette époque, les parfums se composent
essentiellement de glandes animales. Il y a peu de choix, pas de
compositions, mais les senteurs sont très fortes, comme par exemple le
musc, très prisé à cette époque, qui est en réalité un extrait des
glandes abdominales des « cerfs porte-musc » d'Asie centrale. Malgré
cela, on s'inonde littéralement de parfum pour masquer la pestilence
corporelle en vigueur à cette époque, résultat d'une hygiène
insuffisante dont nous reparlerons plus tard. En réalité, nous allons
voir que le parfum va acquérir ses lettres de noblesse au moment même
ou, au XVIIe siècle, l’hygiène ne cesse de se dégrader.<br />
<br />
Les
flacons, quant à eux, se développeront essentiellement au cours du
XVIIIe siècle à travers l'utilisation de récipients en verre ou en
porcelaine encouragés notamment par <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_du_Barry">Madame Du Barry</a></span>, la dernière favorite de <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XV">Louis XV</a></span>. Auparavant, vases, coupes, tasses, fioles et pots
étaient de mise, puisque contenu et contenant étaient vendus séparément,
l'un et l'autre faisant l’objet d'un traitement totalement indépendant.
Aussi, vous pouvez admirer dans plusieurs vitrines de la maison des
parfums différents flacons et noter ainsi l'évolution et la mise en
valeur, au fur et à mesure, de ces contenants qui sont devenus
aujourd'hui aussi importants que la fragrance qu'ils renferment
précieusement.<br />
<br />
<table><tbody>
<tr><td><img alt="Flacon pparfum Londres.jpg" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g22/La+cour+des+Senteurs/Flacon%20pparfum%20Londres.jpg?width=400" width="400px" /></td><td>Flacon à eaux de senteurs garni d’opales et d’opalines, France (Paris ?), début du XVIIe. London Museum, Londres</td></tr>
<tr><td><img alt="Flacon de parfum.jpg" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g22/La+cour+des+Senteurs/Flacon%20de%20parfum.jpg?width=400" width="400px" /></td><td>Flacon de senteurs – appr. 1755<br />
Naples, Museo Capodimonte</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Versailles s'est affirmée au cours des siècles
comme le siège de l'excellence à la française, ou art et artisanat sont
presque indiscernables. C'est <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XIV">Louis XIV</a></span>, sous l'impulsion de son ministre <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Colbert">Colbert</a></span>, qui institua les métiers d'art au plus haut rang, afin
notamment d'exporter « l'excellence à la française » à l'étranger. «
Créer et exceller » est devenu la devise de ces métiers mêlant art et
artisanat, comme notamment celui de parfumeur, même s'il ne s'entend pas
encore sous son sens actuel. Malgré le peu de diversité des senteurs et
l'utilisation du parfum non pour embaumer mais pour dissimuler, Louis
XIV avait cependant un parfumeur attitré, le Sieur Barbe, qui participe à
l'association de la parfumerie et de la confrérie des
gantiers-parfumeurs – créée il y a déjà plusieurs siècles – au prestige
de la ville de Versailles. Les « parfumeurs » se répartissent alors
entre les artisans qui fournissent la cour et les Officiers du roi qui
vivent en son sein et qui appartiennent ainsi à une certaine noblesse.<br />
<br />
Ainsi faut-il bien entendre que même si les artisans tiennent généralement
boutique à Paris, c’est en revanche à Versailles qu'ils travaillent
réellement, leurs commanditaires n'étant que membres de la royauté ou,
exceptionnellement, de la noblesse. Plusieurs facteurs encouragent
d'ailleurs le déplacement de cet artisanat de luxe en région parisienne,
comme notamment le déclin de la communauté ancestrale de parfumeurs de
Montpellier causé par l'essor de celle de Grasse qui ne cessera de
s'affirmer et de se spécialiser dès le milieu du XVIIe siècle. C'est à
Grasse qu'on expérimente, qu'on invente, qu'on innove, mais c'est à
Versailles que se trouve la clientèle. Ainsi, deux écoles se forment
parallèlement, l'une et l'autre intrinsèquement liées, faisant évoluer
cet artisanat en véritable science. Aujourd'hui, seule Grasse a su
conserver sa position de capitale parfumée. Au carrefour des senteurs
méditerranéennes, la ville ensoleillée l'a emporté sur la ville du roi
soleil qui n'aura eu, finalement, qu'un rôle éphémère, mais essentiel,
dans l'histoire de la parfumerie européenne.<br />
<br />
<h2 id="HLacour">
La cour</h2>
A
la Cour des senteurs, on expérimente réellement Versailles la « ville
parfumée ». Construite sur le thème saveur / senteur, la Cour des
senteurs nous plonge dans le patrimoine sensoriel de ce qui fut l’une
des premières capitales de la senteur et du goût dès le XVIIe siècle. En
sortant de la maison des parfums, nous débouchons sur cette cour à ciel
ouvert bâtie sur les ruines de bâtiments qui appartenaient auparavant
au château de Versailles. Aujourd’hui, quatre enseignes occupent la
cour, permettant aux visiteurs de découvrir ou de redécouvrir le fleuron
du bien-être et de l’art de vivre « à la française ».<br />
<br />
Première enseigne de marque, la boutique du parfumeur <i>Guerlain</i>.
Crée en 1828, la maison Guerlain est aujourd’hui une référence dans la
parfumerie internationale. Cette boutique versaillaise, qui allie
savoir-faire, patrimoine et création est un véritable écrin d’histoire
et de senteurs. Imaginée par des artistes et artisans français, cet
espace se veut un « hommage contemporain au savoir-faire des métiers
d’art français ». De l’extérieur, le ton est donné avec ce fronton
monumental orné d’un bas-relief aux armes et symboles du roi soleil. A
l’intérieur, l’espace « création », qui sert d’ailleurs d’atelier lors
des activités proposées régulièrement par la maison, est doté de décors
rappelant les motifs décoratifs des tapisseries du XVIIe siècle. Sont
exposés ici les célèbres flacons de verre qui ont fait la renommée de la
maison, les flacons dits « aux abeilles ». Vous pourrez d’ailleurs
admirer l’un des plus anciens d’entre eux, daté de 1853 et réalisé par
le verrier Pochet & du Courval pour <i>L’Eau de Cologne Impériale</i>
destinée à l’Impératrice Eugénie qui contient toujours sa précieuse
fragrance. Dans l’espace intermédiaire de la boutique, tous les grands
parfums de la maison Guerlain sont disponibles à la vente, de <i>Shalimar</i> à <i>La petite robe noire</i>. Sur fond de bas-reliefs aux symboles de l’ancien régime, est également exposée une création unique, l’eau de parfum <i>Cour des senteurs Versailles</i>.
Il s’agit d’un véritable hommage au Roi soleil, à son faste et à son
éclat. Laissons le créateur et parfumeur Thierry Wasser, qui a succédé
au maître Jean-Paul Guerlain, nous en parler :<br />
<i>« Guerlain a
souhaité célébrer le souvenir des fêtes royales au Château de Versailles
par un parfum unique. Le faste, l’éclat, la féérie et l’élégance de ces
bals majestueux sont couronnés par la senteur enivrante d’un jasmin
solaire. (…) Le parfum s’ouvre sur les notes vives et vertes de la
bergamote et du galbanum. Le beau et noble jasmin Grandiflora,
originaire de Calabre, sensuel et voluptueux mène le bal en son cœur,
paré de fleurs fraîches de Printemps: cyclamen et jasmin.
Majestueusement, l’ambre et le musc blanc composent en fond, un sillage à
la grâce inoubliable. »</i><br />
Le flacon qui renferme cette
précieuse ambroisie a lui aussi fait l’objet d’une attention
particulière. C’est évidemment l’emblématique « Abeilles blanches » qui a
été choisi. Pour minimiser la présence des abeilles, certes emblèmes de
la maison mais aussi symboles de l’Empire, les créateurs ont coiffé le
précieux contenant d’un ruban rouge bordé de noir. Ainsi, le rouge
rappelle-t-il la couleur éclatante des célèbres talonnettes du Roi
soleil, tandis que l’étiquette blanche, elle, met à l’honneur le soleil,
emblème de Louis XIV repris plus tard par Guerlain.<br />
<table><tbody>
<tr><th scope="col"></th><th scope="col"><br /></th></tr>
<tr></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img alt="Guerlainpar HervelineG.jpg" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g22/La+cour+des+Senteurs/Guerlainpar%20HervelineG.jpg?width=400" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="400px" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Flacon du parfum <i>Cour des senteurs Versailles</i> par Herveline G.</td></tr>
</tbody></table>
Autre enseigne de prestige, située en face de Guerlain et accolée à la maison des parfums : <i>Diptyque</i>.
En vous y rendant, remarquez d’ailleurs le petit parterre floral situé à
la sortie de la maison des parfums. Composé d’iris, d’œillets, de
violettes et d’un amandier, il s’agit d’un hommage la fragrance <i>Après l’ondée</i>, créée par Guerlain en 1906. Créateur-parfumeur réputé dans le monde entier, <i>Diptyque</i>,
fondé en 1961, offre un large choix d’effluves délicats pour la maison
et pour le corps dans la tradition des bazars chics, en témoigne le
parfum d’ambiance <i>L’autre</i>, créé en 1973, composé d’un mélange
d’épices respirées par son créateur sur un marché à Damas, un véritable
voyage pour les sens !<br />
Troisième maison de prestige située dans la Cour des senteurs, <i>Maison Fabre</i>.
Ce créateur propose depuis 1924 des accessoires inspirés de la
tradition des gantiers-parfumeurs qui s’est développée sous l’influence
de la reine Marie-Antoinette. Entreprise familiale et artisanale, <i>Maison Fabre</i>
propose des créations uniques dont la moitié est encore fabriquée à la
main. En remettant la tradition des gantiers-parfumeurs au goût du jour,
<i>Maison Fabre</i> rend hommage à cette communauté artisanale devenue en quelques années une corporation de premier plan. <br />
En
effet, après une reconnaissance du gouvernement de Louis XIII en 1614,
la confrérie obtient en 1656 de nouveaux statuts qui régissent et
encadrent strictement la profession reconnaissant ainsi différents
droits et devoirs aux gantiers-parfumeurs qui en sont membres. En
revanche, en l'absence d'une organisation corporative identique à celle
de Paris ou Grasse, les artisans de Montpellier vont peu à peu faire
faillite, définitivement fragilisés face à leurs concurrents. Ainsi
faut-il bien entendre que le gantier est également parfumeur et vice
versa. La polyvalence de ces artisans est acquise au cours de nombreuses
années de formation, comme l'exige la confrérie. Ainsi, quatre ans
d'apprentissage et trois ans de compagnonnage étaient nécessaires à
l'obtention du titre de gantier-parfumeur, avec en prime la possibilité
d'ouvrir boutique. Une célèbre gravure du XVIIe montre d'ailleurs
l'incroyable tenue que pouvaient porter les parfumeurs-gantiers,
témoignage de la richesse des arômes et des senteurs déjà à cette
époque.<br />
<table><tbody>
<tr><th scope="col"></th><th scope="col"></th></tr>
<tr></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img alt="habit de parfumeur.jpg" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g22/La+cour+des+Senteurs/habit%20de%20parfumeur.jpg?width=400" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="400px" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'habit de parfumeur, XVIIIe siècle</td></tr>
</tbody></table>
L'habit de parfumeur d'après une gravure de Larmessin, graveur rue Saint-Jacques à Paris au XVIIIe siècleCependant,
la France n'a pas l'exclusivité dans ce domaine, puisque l'Italie et
l'Espagne s'avèrent être de sérieux concurrents, en témoigne une
création qui fit date de 1649: des gants parfumés à la frangipane créés
par la Signora Maddalena, une "femme fameuse pour les parfums" en
Italie. Simon Barbe, le gantier-parfumeur de Louis XIV, ne manquera pas
de donner quelques années plus tard sa propre recette de "gants de
Frangipane" dans l'une de ses œuvres publiée en 1693, <i>Le parfumeur français</i>.
Nous lui devons d'ailleurs de nombreuses avancées dans le domaine de la
parfumerie, puisqu'il explique dans cet ouvrage comment créer des
"gants d'ambre sans ambre" ou encore des "gants de l'odeur de jasmin
sans fleurs", autrement dit des procédés de création de parfums de
synthèse, les premiers de l'époque.<br />
Quatrième et dernière enseigne de la Cour des senteurs, le très célèbre traiteur gastronomique <i>Lenôtre</i>.
On trouve ici toutes les dernières créations sucrées et salées qui font
depuis 1947 la réputation des chefs de cette maison d’exception, comme
notamment le fameux macaron pailleté au cœur coulant d’une confiture de
fleur de jasmin. Fleur favorite de Marie-Antoinette, le jasmin était
surtout utilisé au XVIIIe siècle en parfumerie. Les créations de <i>Lenôtre</i>
s’inscrivent donc comme une réinterprétation moderne des arômes
appréciés par les rois et les reines, un lien entre les senteurs et les
saveurs prisées par la cour de Versailles.Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0La Cour des Senteurs, 8 Rue de la Chancellerie, 78000 Versailles, France48.8028568 2.123125120.492622963821155 -33.0331249 77.113090636178839 37.2793751tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-54436909462822107262015-11-20T12:49:00.003+01:002024-01-13T11:26:05.219+01:00Hugo à Paris - Au théâtre de la Porte Saint-Martin<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyhmmYaWqp3KQTV8xQEB0bTeKXLJc__6oKESP6vvZZL3NQ6A3PlRFcGWV-9JM8YLJOXKlbWON3mc7PIz-e4VfvsHbzSJwLkhBQpcBbyo47pjVeFRuEsHzOLPmsNvc3XD-Dr4LYqDrLEec4/s1600/800px_Promenade+Hugo-2015090215.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyhmmYaWqp3KQTV8xQEB0bTeKXLJc__6oKESP6vvZZL3NQ6A3PlRFcGWV-9JM8YLJOXKlbWON3mc7PIz-e4VfvsHbzSJwLkhBQpcBbyo47pjVeFRuEsHzOLPmsNvc3XD-Dr4LYqDrLEec4/s640/800px_Promenade+Hugo-2015090215.jpg" width="640" /></a><i>Voici un autre extrait de notre guide dédié à Victor Hugo, qui est disponible en format <a href="https://studio.bluelionguides.com/victor-hugo-un-phare-dans-la-ville-lumiere/" target="_blank">web app</a>. L'auteur en est Patrick Maunand, qui a aussi édité le guide de Rousseau à Paris.</i> <br />
<br />
Victor Hugo a commencé à écrire ses premières pièces sous la <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Restauration_%28histoire_de_France%29">Restauration</a></span> : <i>Corneille</i> en 1825 (pièce en vers juste ébauchée), <i>Cromwell</i> en août 1826 (Hugo ne fera pas jouer la pièce de son vivant après la mort de <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Joseph_Talma">Talma</a></span> pour qui il avait écrit le rôle principal), <i>Marion de Lorme</i> en juin 1829 (interdite par la censure, elle sera remaniée et jouée en août 1831) et <i>Hernani</i>
en août 1829 (commencé le 29 août, la rédaction du drame est achevée le
24 septembre – moins d'un mois pour écrire la pièce). <br />
<a name='more'></a>Mais la première
représentation d'une pièce de Victor Hugo se déroula en février 1830,
soit peu de temps avant l'instauration de la <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Monarchie_de_Juillet">Monarchie de Juillet</a></span>.
On peut donc dire que la grande période du théâtre romantique de Victor
Hugo se déroule sous la Monarchie de Juillet. Parmi les salles qui
accueillirent ses pièces, le théâtre de la Porte Saint-Martin, dirigé
par <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Jean_Harel">Charles Harel</a></span>
à partir d'avril 1832, figure à la première place. Ce théâtre a servi
de scène pour le lancement de trois pièces de Victor Hugo : <i>Marion de Lorme</i> (la première eut lieu le 11 août 1831), <i>Lucrèce Borgia</i> (première : 2 février 1833), <i>Marie Tudor</i> (première : 6 novembre 1833). A part <i>Lucrèce Borgia</i>
qui fut un franc succès et qui va lui assurer une rente non
négligeable, les deux autres pièces reçurent un accueil mitigé. Pour <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Maurois">André Maurois</a></span>, l'explication de ce relatif insuccès provient du talent de son auteur : <i>les drames de Hugo étaient loin de valoir sa poésie lyrique (Olympio ou la vie de Victor Hugo</i>, Flammarion, 1954). Jugement sans doute sévère quand on constate que sa pièce <i>Ruy Blas</i>
continue d'être joué régulièrement… Et il ne faudrait pas oublier la
formidable bataille autour du théâtre romantique, qui a connu son point
d'orgue avec la première représentation d'<i>Hernani</i> en 1830.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvE5dlzZzUuqURtewcds3RTluLg-11MClTmYnx_up5X5ky448416B-yWog_FZET4uSZSNJ9LT5zgpieavKfIwTLkYHs5WR-LEg6ow1cwYB3XMdn-pdyDhyy1lSHssQpgMZ4dD1hD5W5Chx/s1600/G+-+Tu+m%2527a+tu%25C3%25A9%252C+je+suis+ta+m%25C3%25A8re+sc%25C3%25A8ne+de+th%25C3%25A9%25C3%25A2tre+de+Lucr%25C3%25A8ce+Borgia+-+Th%25C3%25A9%25C3%25A2tre+Porte+Saint-Martin+-+1833.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvE5dlzZzUuqURtewcds3RTluLg-11MClTmYnx_up5X5ky448416B-yWog_FZET4uSZSNJ9LT5zgpieavKfIwTLkYHs5WR-LEg6ow1cwYB3XMdn-pdyDhyy1lSHssQpgMZ4dD1hD5W5Chx/s320/G+-+Tu+m%2527a+tu%25C3%25A9%252C+je+suis+ta+m%25C3%25A8re+sc%25C3%25A8ne+de+th%25C3%25A9%25C3%25A2tre+de+Lucr%25C3%25A8ce+Borgia+-+Th%25C3%25A9%25C3%25A2tre+Porte+Saint-Martin+-+1833.jpeg" width="320" /></a></div>
<br />
A partir de la parution de la préface de <i>Cromwell</i> en décembre 1827, Victor Hugo est devenu le chef d'école du <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Romantisme_fran%C3%A7ais">Romantisme français</a></span>.
Ce texte en est le manifeste. Victor Hugo y clame sa volonté de faire
pénétrer le moderne dans le théâtre. De la règle d'or des trois unités
du théâtre classique (unité de temps, de lieu et d'action), seule
l'unité d'action est conservée. Les unités de temps et de lieu sont
abandonnées au nom de la vraisemblance de l'intrigue. Et puis Hugo fait
intervenir une césure dans l'alexandrin qui ne se situe plus
systématiquement au milieu de celui-ci, l'alexandrin est ainsi découpé
sur plusieurs répliques (il casse le rythme classique, en invente un
autre, désarticule le texte). Au nom de la liberté de l'art, l'auteur
doit suivre son inspiration au mépris des conventions. Hugo introduit
également le grotesque dans le drame, au nom – là encore – de la
vraisemblance : il s'agit de coller le plus possible à la réalité.
Toujours pour cette même raison, le décor du drame doit refléter sa
réalité historique et géographique, et la représentation de l'homme ne
doit pas occulter sa partie corporelle (l'homme est présenté dans sa
définition chrétienne, à savoir le composé d'un corps et d'une âme – le
théâtre classique mettait l'accent sur l'âme). Retenons aussi cette
belle définition du théâtre, tirée de cette même préface : <i>Le
théâtre est un point d'optique. Tout ce qui existe dans le monde, dans
l'histoire, dans la vie, dans l'homme, tout doit et peut s'y réfléchir,
mais sous la baguette magique de l'art.</i><br /> <br /><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt2JX7Y8R-0wodPTE96KH9tRijUubc3HfJdv2Gu7CfLLKeFzRYaphK8QlCTDelOvJsM9wrtZluJRslFtajKwTGrb4vyDUb002zUt2BVuE1BvdEbkY2QIKUtyqr1RysWkco67tmDJ8vgpyS/s1600/G+-+Vue+de+L%2527opera.+Ce+th%25C3%25A9%25C3%25A2tre+est+devenu+depuis+le+th%25C3%25A9%25C3%25A2tre+de+la+Porte+St+Martin+-+dessin+Jean+Baptiste+Lallemand.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt2JX7Y8R-0wodPTE96KH9tRijUubc3HfJdv2Gu7CfLLKeFzRYaphK8QlCTDelOvJsM9wrtZluJRslFtajKwTGrb4vyDUb002zUt2BVuE1BvdEbkY2QIKUtyqr1RysWkco67tmDJ8vgpyS/s320/G+-+Vue+de+L%2527opera.+Ce+th%25C3%25A9%25C3%25A2tre+est+devenu+depuis+le+th%25C3%25A9%25C3%25A2tre+de+la+Porte+St+Martin+-+dessin+Jean+Baptiste+Lallemand.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">J.B. Lallemand - L'Opéra (puis théâtre de la Porte St. Martin)</td></tr>
</tbody></table>
Bien sûr, toutes
ces nouveautés furent à l'origine de la querelle entre les anciens et
les modernes. Cette bataille connut son heure de gloire avec la première
d'<i>Hernani</i> au <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Com%C3%A9die-Fran%C3%A7aise">Théâtre-Français</a></span>, le 25 février 1830. Dans <i>Histoire du Romantisme</i> (Charpentier, 1874), <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_Gautier">Gautier</a></span> a écrit: <i>Ce
n'étaient pas les Huns d'Attila qui campaient devant le
Théâtre-Français, malpropres, farouches, hérissés, stupides; mais bien
les chevaliers de l'avenir, les champions de l'idée, les défenseurs de
l'art libre; et ils étaient beaux, libres, et jeunes</i>. Et, plus tard, même <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Zola">Zola</a></span>,
ardent défenseur du naturalisme et très critique vis-à-vis du
romantisme, rendra grâce à Hugo et aux autres romantiques d'avoir créé
une brèche dans l'univers figé de la littérature :<br />
<br />
<i>Chez nous,
la formule classique a longtemps régné. Elle était toute puissante, elle
tenait du dogme. Personne ne songeait à s'en affranchir, car désobéir
aux règles aurait semblé désobéir au roi et à Dieu. […] Et pourtant
cette machine si bien réglée s'est détraquée un jour. Elle était usée,
elle ne marchait plus. L'heure est venue où les romantiques ont donné
dans cette patraque le coup de grâce, qui en a fait voler les dernières
pièces rouillées aux quatre coins de l'horizon. Les chefs-d'œuvre du 17e
n'en restaient pas moins debout, dans leur gloire immortelle, comme des
manifestations du génie humain, qui s'étaient produites à leurs heures.
Ce qui était mort, c'était le procédé d'une époque, le métier et le
cadre.<br />Il faut se rappeler les batailles de 1830. Les romantiques,
qui étaient jeunes alors et qui avaient à conquérir leur place au
soleil, ne se ménageaient guère. Ils manquaient surtout de respect,
j'insiste sur ce point. Ils montaient à l'assaut du vieux rempart
académique, hurlant, les poings fermés, tapant sur les crânes vénérables
des classiques.<br />(Documents littéraires, études et portraits par Émile Zola, </i>Charpentier, 1881)<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivPth9oBNenIXG-77NwNOkWes3zKWpy9bTbyLk5kr_Ce5PhaR9yqJ3MLpfoEPbHX3jeMuOW4RDK9F2ySFg0gs26scRYaOMxuUjkXZMOMZLWpm6JZi_4htVoNEhGFLCMfBC0-NOBZQVeKtA/s1600/Juliette-Drouet.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivPth9oBNenIXG-77NwNOkWes3zKWpy9bTbyLk5kr_Ce5PhaR9yqJ3MLpfoEPbHX3jeMuOW4RDK9F2ySFg0gs26scRYaOMxuUjkXZMOMZLWpm6JZi_4htVoNEhGFLCMfBC0-NOBZQVeKtA/s320/Juliette-Drouet.jpg" width="229" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Juliette Drouet</td></tr>
</tbody></table>
Signalons
aussi la censure dont son théâtre fut l'objet. Car Hugo, en réclamant
la liberté de l'art, réclame aussi la liberté d'expression, ce qui n'est
pas du goût du pouvoir. En 1829, la première version de <i>Marion de Lorme</i>, jugée moqueuse pour <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_X_de_France">Charles X</a></span>,
est interdite (elle sera finalement jouée en 1831 sous une seconde
version). Mais le pouvoir royal a besoin de poètes : il offre comme
dédommagement d'augmenter à 6 000 F la pension d'Hugo. Ce dernier ne
peut accepter : la liberté n'a pas de prix! Sous un autre gouvernement,
celui de <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Philippe_Ier">Louis-Philippe</a></span>, la censure frappe encore. En 1832, sa pièce <i>Le Roi s'amuse</i>
est interdite pour immoralité – en réalité à cause d'une allusion aux
amants de la mère du roi. Après cet interdit, Hugo renonce à sa pension
royale, prenant ainsi ses distance par rapport au pouvoir royal, au nom
de sa liberté d'artiste.<br />
<br />
On ne peut quitter ce lieu sans avoir une pensée pour <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_Drouet">Juliette Drouet</a></span>… qui interpréta le rôle de la princesse Negroni dans <i>Lucrèce Borgia</i> (début des répétitions en janvier 1833). C'est à cette occasion qu'est née la grande histoire d'amour entre <i>Toto</i> et <i>sa bien-aimée (son doux ange)</i>, dont nous allons bientôt parler.<br />
<br />
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com018 Bd Saint-Martin, 75010 Paris, France48.868997099999987 2.356651220.558763263821142 -32.7995988 77.17923093617884 37.5129012tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-75326971585999818962015-09-14T11:48:00.002+02:002024-01-11T21:42:33.266+01:00Chez Hugo place Royale (aujourd'hui place des Vosges)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW3w1-EGPNhKzG1EgoWGGyY1ygkz5TNr_TVJpIIYp6GRqJJA82DMIYROaRt1vRS3UB0PrPtbJ3u4jHcIGNZV0rZqUWNNlOVXCZch0-aJQhB2bLOZs-o3-m-w-ytDesKBH7bB04-1V9zmVa/s1600/Promenade+Hugo-2015090235.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW3w1-EGPNhKzG1EgoWGGyY1ygkz5TNr_TVJpIIYp6GRqJJA82DMIYROaRt1vRS3UB0PrPtbJ3u4jHcIGNZV0rZqUWNNlOVXCZch0-aJQhB2bLOZs-o3-m-w-ytDesKBH7bB04-1V9zmVa/s640/Promenade+Hugo-2015090235.jpg" width="640" /></a></div><p>
<br />
<i>Le guide « Victor Hugo à Paris: un phare dans la ville lumière », écrit par Patrick Maunand, vous fait découvrir le Paris du XIX siècle, tel qu'il fut décrit par Hugo dans « Les Misérables » et « Le bossu de Nôtre-Dame ». Le guide est dispoinible gratuitement en suivant ce <a href="https://studio.bluelionguides.com/victor-hugo-un-phare-dans-la-ville-lumiere/" target="_blank">lien</a>.<br /></i></p><p><i> </i><br />
</p>Victor Hugo loua un appartement de 280 m² au deuxième étage de cet <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_Rohan-Gu%C3%A9men%C3%A9">Hôtel de Rohan-Guéménée</a></span>
pendant presque seize ans, d'octobre 1832 à juin 1848. Richement
décoré, l'appartement se composait de onze pièces avec notamment une
salle à manger, un grand salon tendu de damas rouge et un salon chinois,
donnant sur la place Royale - devenue place des Vosges en 1800,
redevenue Royale sous la <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Restauration_%28histoire_de_France%29">Restauration</a></span>, la <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Monarchie_de_Juillet">Monarchie de Juillet</a></span>… et le <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Second_Empire">Second Empire</a></span>
(après un bref retour à son appellation démocratique sous la deuxième
République), elle reprend définitivement son nom de place des Vosges en
septembre 1872 -. Cinq pièces donnaient sur le jardin, où s'élevait une
fontaine en terre cuite décorée de serpents de style (qui suivra le
poète jusqu'à Guernesey; on peut encore la voir à Hauteville House). Ces
pièces correspondaient aux chambres à coucher (Victor faisait chambre à
part avec Adèle) et au cabinet de travail du poète. Un escalier de
service permettait de descendre dans le jardin, puis de gagner l'impasse
Guéménée, afin de fuir les visiteurs indésirables. L'hôtel fut
construit en 1605-1607 pour Isaac Arnauld, le secrétaire de Sully.<br />
<a name='more'></a><br />
Les
années passées place Royale correspondent à des années de gloire pour
Hugo. Sa situation financière s'est tout d'abord considérablement
améliorée. <i>Hernani, Lucrèce Borgia</i> ont été de grands succès et <i>Notre-Dame de Paris</i> eut plusieurs rééditions. A partir de 1838, avec <i>Ruy Blas</i>
et l'exploitation de ses œuvres complètes, Hugo est devenu un membre
aisé de la bourgeoisie libérale, influente et proche du pouvoir. La
soirée la plus mémorable qu'il donna dans son bel appartement de la rue
Royale fut sans doute celle du 21 janvier 1838, lorsque les Hugo
invitèrent en grande pompe le couple princier, le fils aîné de
Louis-Philippe et sa jeune femme (une fervente lectrice de ses œuvres).
Dans un article des années 1870, Zola évoquera cette période royale pour
Hugo :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMCz8JqndAsMwtjk0RIaYbeEK2GQ553AFEupAekSdJ05rvHV6iWoXNs7W9v3xDklMF1ZkIGSadL29O6cDQfDaL6smDz8ABO1imGMGOKpwTVs4r1Zj-YZ_UPRqQusxyU1OiLLxRh8Z3ETfN/s1600/200px_800px_Promenade+Hugo-2015090225.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMCz8JqndAsMwtjk0RIaYbeEK2GQ553AFEupAekSdJ05rvHV6iWoXNs7W9v3xDklMF1ZkIGSadL29O6cDQfDaL6smDz8ABO1imGMGOKpwTVs4r1Zj-YZ_UPRqQusxyU1OiLLxRh8Z3ETfN/s320/200px_800px_Promenade+Hugo-2015090225.jpg" width="320" /></a></div>
<i>Et c'est alors que s'étend cette période admirable de
sa vie, de 1830 à 1848, son règne sur les lettres françaises, sa
toute-puissance sur la génération qui naissait, ce servage des esprits
qu'il étendait autour de lui, et dont l'étrange puissance a duré jusqu'à
nos jours.<br />Place Royale surtout, il trônait au milieu d'une cour
enthousiaste et respectueuse; les jeunes poètes, débarqués de la veille à
Paris, lui étaient présentés comme des vassaux qui lui devaient
hommage; et les pauvres enfants s'évanouissaient presque dans
l'escalier, tant leurs cœurs battaient fort. Des écrivains de grand
talent venaient eux aussi s'incliner. Louis XIV n'a certainement pas eu
des courtisans plus fidèles ni plus humbles. On officiait devant ce roi
littéraire ; ceux mêmes qui essayaient de plaisanter derrière son dos,
pâlissaient et se courbaient en sa présence.<br />(Documents littéraires, études et portraits par Émile Zola,</i> Charpentier, 1881)<br />
<br />
Zola en rajoute un peu, il est même un peu ironique. Car, on le sait, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Zola">Zola</a></span>,
même s'il admire le Hugo d'avant 1870, est très critique vis à vis du
Hugo de l'après exil. Il estime qu'il a fait son temps, et que l'avenir
est au naturalisme, le mouvement dont il est le porte-drapeau. <br />
Comme
Zola l'a écrit, le salon des Hugo a été sous la Monarchie de Juillet un
passage obligé pour tout jeune écrivain. Son salon réunissait aussi de
nombreuses personnalités du monde politique et du monde artistique. On y
croisait notamment <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_Gautier">Gautier</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Dumas">Dumas</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_de_Balzac">Balzac</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_de_Musset">Musset</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_de_Vigny">Vigny</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_de_Nerval">Nerval</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_Lamartine%7D%7D,%20%5B%5BHousaye%3E%3Ehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ars%C3%A8ne_Houssaye">Lamartine</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Augustin_Sainte-Beuve">Sainte-Beuve</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Prosper_M%C3%A9rim%C3%A9e">Mérimée</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Nodier">Nodier</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Karr">Alphonse Karr</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_Berlioz">Berlioz</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gioachino_Rossini">Rossini</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Achille_Dev%C3%A9ria">Devéria</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Jean_David_d%27Angers">David d'Angers</a></span>… et <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_de_Banville">Théodore de Banville</a></span> :<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjksOVyQle2lOcGRIWuOOkJZQyISdfoDKK5OSyiKiAs-XjfFXooZ1zOkcn4CVIVQT4XW_nii6Yt5K61MoaVEt5gTJbxwduYtpprUANauYzdrJBLiSsU7mId8HWAN6O4o0e_KLBdYxnmRH4i/s1600/Salon+Maison+Place+Royale+1847.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjksOVyQle2lOcGRIWuOOkJZQyISdfoDKK5OSyiKiAs-XjfFXooZ1zOkcn4CVIVQT4XW_nii6Yt5K61MoaVEt5gTJbxwduYtpprUANauYzdrJBLiSsU7mId8HWAN6O4o0e_KLBdYxnmRH4i/s320/Salon+Maison+Place+Royale+1847.jpg" style="cursor: move;" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le salon de Hugo Place Royale</td></tr>
</tbody></table>
<i>Quel
enchantement, ces soirées de la place Royale! Dans le salon du fond
[l'entrée], autour d'un énorme parterre de fleurs, étaient assises les
femmes jeunes, belles, souriantes, magnifiquement parées, heureuses
d'être chez le grand poète, et là Mme Victor Hugo faisait les honneurs
avec sa grâce souveraine. <br />Puis venait le grand salon, où se pressait
toute une foule d'hommes et de femmes parmi laquelle on n'eût pas
trouvé un seul être banal et quelconque, et dont le décor splendide
était bien le cadre qu'il fallait à de pareilles fêtes. Les deux
cheminées à manteau placées en face l'une de l'autre, ornées de miroirs
curieux et de chandeliers d'or, les immenses rideaux de vieux damas de
soie rouge, les meubles antiques étaient du plus grand caractère, et les
embrasures des fenêtres étaient si larges et si profondes que chacune
d'elles devenait comme un petit salon où on pouvait s'isoler et causer
librement. Dans la salle à manger ornée de vieilles armes, foule plus
grande encore, et on voyait là, jeunes, empressés, allant et venant,
parfois écrivant ou dessinant sur des albums ouverts, tous les hommes de
ce temps qui sont devenus célèbres.<br />En été surtout, c'était
ravissant ; la grande porte de l'appartement restait ouverte ; le parfum
des fleurs et des feuillages entrait par les fenêtres, et la soirée
avait lieu sur la place Royale en même temps que dans les salons, car
les jeunes gens allaient fumer leur cigarette dans les allées, autour de
la statue de Louis-le-Chaste, puis tout de suite remontaient, grisés de
nuit et d'azur, dans l'éblouissement des flambeaux et des dames
pareilles à des figures de déesses.<br />Dans cette salle à manger dont je
parle, il y avait un magnifique dais de trône qui avait appartenu à Mme
de Maintenon, et les farceurs des petits journaux avaient imaginé de
dire que ce dais était placé au-dessus d'un trône destiné à Victor Hugo.
En réalité, il ne surmontait qu'un simple divan, sur lequel tout le
monde s'asseyait, excepté le poète qui régnant sur son temps par la
grâce du génie, n'avait que faire de jouer au monarque. Il avait, ma
foi, bien d'autres tigres à peigner ! Il était là, affable, accueillant,
occupé de tous […] <br />(Mes Souvenirs,</i> Charpentier, 1882)<br />
<br />
A propos de ce trône, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ars%C3%A8ne_Houssaye">Houssaye</a></span> (une grande personnalité du Monde des lettres de son époque, proche de <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_Gautier">Gautier</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_de_Nerval">Nerval</a></span> ou encore de <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Baudelaire">Baudelaire</a></span>) confirme les propos de <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_de_Banville">Banville</a></span> lorsqu'il racontera une soirée chez le poète : <i>Victor
Hugo était gracieux avec tout le monde. Je dois dire qu'il ne monta pas
sur son trône, ce trône d'occasion qu'il tenait d'un marchand
d'antiquités du boulevard Beaumarchais. (Souvenirs de jeunesse,
1830-1850</i>, Flammarion, 1896)<br />
<br />
Cet appartement de la place Royale
n'a pas été bien sûr qu'un lieu de réception. Il servit aussi d'atelier
de travail. Victor Hugo y a écrit quelques-unes de ses œuvres majeures
parmi lesquelles <i>Marie Tudor, Ruy Blas, Les Burgraves, Les Chants du crépuscule, Les Voix intérieures, Les Rayons et les ombres</i>, une grande partie des <i>Misérables</i>, et quelques poèmes de <i>La Légende des siècles et des Contemplations</i>.
Mais à partir de sa nomination comme pair de France le 13 avril 1845,
il va essentiellement se consacrer à la politique. Plus précisément, il
va devenir un acteur important de la politique française en assumant les
charges liées à son titre. Car depuis qu'il compose des poèmes, Hugo
fait déjà de la politique. En tant que poète, il éclaire les peuples :<br />
<br />
<i> […] Peuples! Ecoutez le poète!<br />Ecoutez le rêveur sacré!<br />Dans votre nuit, sans lui complète,<br />Lui seul a le front éclairé! […]<br />Dieu parle à voix basse à son âme<br />Comme aux forêts et comme aux flots. […]<br />(Fonction du poète, Les Rayons et les Ombres,</i> Delloye, 1840)<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHtuHRdHEUgl2nK3o5RaLp-O-k79BGCFwz28vDlZZMqphrDe-u3DPcFFoaxymXhioZ4FeHSkYUqV9dGtnpWfHjoFKmveP_vUc-ERWfMQHTc651LI4cSqOmR0SVnNsICz0o3fmu5gy6uLS2/s1600/Promenade+Hugo-2015090236.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHtuHRdHEUgl2nK3o5RaLp-O-k79BGCFwz28vDlZZMqphrDe-u3DPcFFoaxymXhioZ4FeHSkYUqV9dGtnpWfHjoFKmveP_vUc-ERWfMQHTc651LI4cSqOmR0SVnNsICz0o3fmu5gy6uLS2/s320/Promenade+Hugo-2015090236.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La chambre de Hugo</td></tr>
</tbody></table>
On
a beaucoup glosé sur le parcours politique de Victor Hugo.
Ultra-royaliste à seize ans, plus modéré ensuite, il est résolument
partisan d'une monarchie constitutionnelle et libérale sous
Louis-Philippe (qui le nomme pair de France en 1845) avant de devenir
peu à peu un républicain convaincu à partir de 1848 (même si au début de
la révolution de 1848, il revendique d'abord la régence d'Hélène
d'Orléans, veuve du dauphin). Député de 1848 à 1851 puis quelques mois
en 1871, il terminera sa carrière politique comme sénateur de 1876 à sa
mort en 1885. Dans ce parcours, pas de poste de pouvoir : il ne fut ni
ministre, ni chef de parti, ni conseiller du gouvernement. Dans tous les
postes politiques qu'il occupa, il était pleinement conscient de sa
responsabilité vis-à-vis du peuple qu'il représentait. Ses combats
majeurs (pour la liberté, contre la peine de mort, contre la misère,
pour l'éducation…), Victor Hugo les mena en faveur des opprimés : <i>j'ai élevé la voix pour les opprimés de tous les pays et de tous les partis</i>, écrit-il en 1874.<br />
<br />
Hugo fut-il démocrate ? Dès 1830, il écrivait dans la préface d<i>'Hernani : la voix haute et puissante du peuple […] ressemble à celle de Dieu</i>.
Mais pour donner le pouvoir au peuple, il fallait que celui-ci soit
près à le recevoir. Il y a d'abord à faire une conversion intérieure et
qui peut prendre beaucoup de temps (l'éducation a un rôle central à
jouer dans cette "révolution de l'esprit"). Hugo se méfie de la
"populace" toujours prête à l'émeute, source de désordre. Dans les
premiers jours de la <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise_de_1848">révolution</a></span>
de 1848, Hugo se trouve du côté des défenseurs de l'Ordre. Il faut
combattre la misère, entendre la voix du peuple, mais pas à n'importe
quel prix. Elu député de Paris en juin 1848 à l'Assemblée constituante,
il prononce un discours en faveur de la réforme des ateliers nationaux
(créés en février 1848), inaptes pour lui à générer du travail : <i>la Monarchie avait des oisifs, la République aura des fainéants</i>.
Leur suppression provoque une insurrection, et son appartement de la
place des Vosges (ainsi rebaptisée depuis février) est envahi fin juin
1848 (la place est mise à feu, mais son appartement est épargné) - ces
évènements le décideront à déménager de la place des Vosges en juillet
1848. Pour le poète, le moteur de toutes ses actions, aussi bien en tant
que tribun politique qu'en tant qu'écrivain, est le Progrès, un
leitmotiv que l'on retrouve souvent sous sa plume et dont il définit
ainsi la loi dans <i>Les Misérables</i> : <i>la loi du progrès, c'est
que les monstres disparaissent devant les anges, et que la Fatalité
s'évanouisse devant la fraternité. […] Amour tu as l'avenir</i>. Le
Progrès n'est donc pour lui que le vecteur de l'Amour. On retrouve ici
la croyance indéfectible de Victor Hugo en l'Amour, et donc en Dieu. Et
qui dit croire en Dieu, dit croire en son prochain... quel qu'il soit!
C'est pourquoi il aime profondément le peuple : <i>J'ai été populaire,
je ne le suis plus. Il y a des rêves ; ma popularité était absurde. Je
suis né royaliste ; j'ai été pair de France ; je prie matin et soir ; je
crois en Dieu ; il paraît que je suis vicomte. C'est égal, peuple,
aime-moi ou ne m'aime-pas, je t'aime</i> (<i>Carnets,</i> 1872).<br />
<blockquote>
<img alt="icon-book-bookmark-blue-16.png" src="https://bluelion.ubimix.com/xwiki/bin/download/g21/Maison+Victor+Hugo/icon%2Dbook%2Dbookmark%2Dblue%2D16.png" /> L'appartement
au deuxième étage de l'hôtel Rohan-Guérmée, place des Vosges, où Hugo
habita entre 1832 et 1848 est ouvert au public. L'appartement fut
transformé en musée en 1902 grâce à l'initiative de Paul Meurice
(1818-1905), un ami de longue date de Hugo, qui en fit donation à la
ville de Paris. Encore du vivant de Hugo, Meurice commença a
collectionner des objets liées à la vie et à l’œuvre de l'écrivain, y
compris des tableaux, manuscrits, dessins et meubles. Il commissionna
même des oeuvres a des artistes contemporains tels que <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_Alexandre_Steinlen">Théophile-Alexandre Steinlein</a></span>, <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Rodin">Auguste Rodin</a></span> et <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Denis">Maurice Denis</a></span>,
qui allaient enrichir la collection dédiée à Hugo. La visite de
l'appartement englobe aussi des objets et décorations d'autres
habitations de Hugo et de Juliette Drouet. C'est ainsi que on peut y
admirer le salon chinois de Hauteville Fairy (résidence de Juliette à
Guernesey) en partie décoré par Hugo lui-même, et la salle à manger de
Hauteville House (sa résidence à Guernesey), ainsi que la chambre du
dernier appartement de Hugo avenue d'Eylau à Paris et le studio, le
salon et l'antichambre de l'appartement place Royale. Pour les
passionnés de Hugo, nous conseillons vivement la visite de son
appartement qui permettra de découvrir d'autres aspects un peu moins
connus de la vie privée de l'artiste et de son art, montrant, entre
autres, son talent de peintre et d'architecte. Pour plus d'information
consulter la fiche des informations pratiques.</blockquote>
----------------------<br />
<i>Informations pratiques</i>:<i> </i><br />
<br />
<table><tbody>
<tr><td>Addresse</td><td>6 place des Vosges<br />
75004 – Paris</td></tr>
<tr><td>Transports</td><td>Métro: Stations Bastille (lignes 1 , 5 et 8), Saint-Paul (ligne 1) ou Chemin-Vert (ligne 8)<br />
Bus: Arrêts Place des Vosges (ligne 29 et 96), Birague (ligne 69 et 76) Pasteur - Wagner (lignes 20, 29, 65 et 69)<br />
Vélib: 27, bd Beaumarchais ; 26, rue Saint-Gilles ; 36, rue de Sévigné</td></tr>
<tr><td>Contact</td><td>Tél. : +33 (0) 1 42 72 10 16 <br />
Site web : <span class="wikiexternallink"><a href="http://www.musee-hugo.paris.fr/">www.musee-hugo.paris.fr</a></span></td></tr>
<tr><td>Horaires</td><td>Du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00. Fermé les lundis et jours fériés</td></tr>
<tr><td>Prix</td><td>Entrée gratuite pour les collections permanentes. Entre 5 et 7 euros pour les expositions</td></tr>
</tbody></table>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0Pl. des Vosges, Paris, France48.8561846 2.365774525.611495153657753 -32.7904755 72.100874046342241 37.5220245tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-15477815033923862622015-01-07T09:45:00.002+01:002024-01-11T21:45:17.640+01:00Histoire d'une statue de Balzac<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeHEwnegO9a2eZO_qRrJ4f6j8zCw-WcwOGP-uNbUMVHIfTI81Puh9Lk5sXdJ3i_v3R8s5vNsMypA4P3JGLxza0F4JfhKfXDLgQ223S-KTVkfQyOCxxvPy5FNapQk8jKmj0kNZJsU9AhtTb/s1600/Chambre+de+Balzac+2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeHEwnegO9a2eZO_qRrJ4f6j8zCw-WcwOGP-uNbUMVHIfTI81Puh9Lk5sXdJ3i_v3R8s5vNsMypA4P3JGLxza0F4JfhKfXDLgQ223S-KTVkfQyOCxxvPy5FNapQk8jKmj0kNZJsU9AhtTb/s1600/Chambre+de+Balzac+2.jpg" width="640" /></a></div>
<i>La nouvelle édition du guide Blue Lion de la Maison de Balzac inclut aussi une description de la tête de l'auteur de la Comédie humaine que Rodin réalisa vers la fin du XIXème siècle. Une histoire assez remarquable pour une œuvre remarquable qui peut être admirée aujourd'hui à Montparnasse. Téléchargez l'appli gratuite <a href="https://studio.bluelionguides.com/balzac-a-passy-1840-1847/" target="_blank">ici</a>.</i><br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf2zm8ayGydtrMxon0ONN29kTEFr31DohVbL5dQx-NXM_cfK782LkV-2wuUj-T-0EXEs-LDllMH0oNKCUAVkHpRrwj1vDlCd6DTRQjnm-m-iwNKe2M-7XVlLTiFilAk9pe05n3gIexq964/s1600/W+Lomita+Mus%C3%A9e_Rodin_-_Etude_de_nu.JPG" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf2zm8ayGydtrMxon0ONN29kTEFr31DohVbL5dQx-NXM_cfK782LkV-2wuUj-T-0EXEs-LDllMH0oNKCUAVkHpRrwj1vDlCd6DTRQjnm-m-iwNKe2M-7XVlLTiFilAk9pe05n3gIexq964/s1600/W+Lomita+Mus%C3%A9e_Rodin_-_Etude_de_nu.JPG" width="215" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Rodin: esquisse d'une statute. Musée Rodin</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiITdlvnspSUo8-0uplxACMZ4W7PXpZtmQOf_sFgaZovRL_bk6itnsNfpidrnoZjN1b7-53hdWXz3yXHhfvBoJUwATdbEBHSp_uBLdnhaVpLUc22xXyvy_30qbvzw22ruBHHIvmErawcIEI/s1600/20141121-DSC_8976.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiITdlvnspSUo8-0uplxACMZ4W7PXpZtmQOf_sFgaZovRL_bk6itnsNfpidrnoZjN1b7-53hdWXz3yXHhfvBoJUwATdbEBHSp_uBLdnhaVpLUc22xXyvy_30qbvzw22ruBHHIvmErawcIEI/s1600/20141121-DSC_8976.jpg" width="212" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Rodin: tête de Balzac. Maison de Balzac</td></tr>
</tbody></table>
Une des œuvres les plus remarquables est la tête réalisée par Auguste Rodin en préparation du <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_%C3%A0_Balzac_%28Rodin%29">monument à Balzac</a></span>,
situé sur le terre-plein à l'angle du boulevard Raspail et du boulevard
Montparnasse. Cette statue lui avait été commandité par la Société des
gens de lettres, présidée par Émile Zola, après la mort de <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Chapu">Henri Chapu</a></span>, le sculpteur qui avait été chargé en premier lieu de créer le monument.<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgydAl4NytVBwakzsfAmkU_Tgy2OZyEUsUSZKZ58EPPTQRGmLFCzRPvjtd6sOuNy1ArBK5xKAxA_ew5nNJr1i0XqmzK5Xd0Fxaag_l6BPsMLh-P9-53smGD3lV0-fwzMeeSx9SnZfL8B_YG/s1600/Steichen-rodin-balzac-1911.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgydAl4NytVBwakzsfAmkU_Tgy2OZyEUsUSZKZ58EPPTQRGmLFCzRPvjtd6sOuNy1ArBK5xKAxA_ew5nNJr1i0XqmzK5Xd0Fxaag_l6BPsMLh-P9-53smGD3lV0-fwzMeeSx9SnZfL8B_YG/s1600/Steichen-rodin-balzac-1911.jpg" width="250" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo de Steichen</td></tr>
</tbody></table>
Rodin
travailla à la sculpture entre 1891 et 1897: peu à peu il s'éloigna
d'une représentation fidèle de Balzac pour se concentrer sur la
puissance du regard sur la société de son époque qu'exprimait la <i>Comédie humaine</i>.
Il étudia des portraits de l'écrivain, et s'imagina même un Balzac nu,
comme témoignent les ébauches dont l'une est conservée au Musée Rodin.
Enfin, le sculpteur trouve des caricatures dont celle du Charivari qui
représente Balzac dans sa tenue de travail habituelle : une robe de
chambre blanche de dominicain. Il retrouve un ancien tailleur de Balzac
encore en vie et lui commande des vêtements de toutes sortes pour fixer
la taille, la silhouette et la forte corpulence du sujet. Rodin voudrait
faire un Balzac vêtu d'une robe de moine semblable à sa robe de
chambre.<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHJOILP0klsJ4DnwGaDB9RsgOZN7O_M2QlZ2furPJ1rYEjLbEulVPOIKtq16MvfmxPd_JuK_E4c1NoEf77mSBvtYPCrJob51B6smxp258mABXiVKy73tBBBWCQXrBD9KuOSk7iU69o9fvJ/s1600/W+Jeff+Kubina+Rodin+Monument+to+Balzac+Jardin+du+Mus%C3%A9e+Rodin.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHJOILP0klsJ4DnwGaDB9RsgOZN7O_M2QlZ2furPJ1rYEjLbEulVPOIKtq16MvfmxPd_JuK_E4c1NoEf77mSBvtYPCrJob51B6smxp258mABXiVKy73tBBBWCQXrBD9KuOSk7iU69o9fvJ/s1600/W+Jeff+Kubina+Rodin+Monument+to+Balzac+Jardin+du+Mus%C3%A9e+Rodin.jpg" width="213" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Musée Rodin: Monument à Balzac</td></tr>
</tbody></table>
Comme en témoigna Rainer-Maria Rilke, le résultat final est d'une force expressive inattendue, qui reflète l’œuvre de Balzac: <i>«
Durant des années et des années, [Rodin] a vécu tout entier dans cette
figure. Il a visité le pays natal de Balzac, les paysages de Touraine.
Il a lu sa correspondance. (...) et c'est lentement, de forme en forme,
que grandit la vision de Rodin. Enfin il l'eut devant les yeux. Il vit
un corps large au pas puissamment allongé qui perdait toute sa lourdeur
dans la chute du manteau (...) C'est ainsi que Rodin a vu Balzac, en un
instant de concentration prodigieux et de tragique exagération , et
c'est ainsi qu'il l'a créé. La vision ne s'évanouit pas : elle se
réalisa. (...) C’était la création elle-même, qui se servait de la forme
de Balzac pour se manifester ; c’était la création dans son arrogance,
son orgueil, sa griserie, son ivresse, » </i> écrit Rilke dans sa biographie de Rodin publiée en 1903.<br />
Toutefois,
Rodin ne put voir couronné son travail: après les réclamations pour les
retards qu'avait accumulé l'artiste - la statue devait être livrée en
1893 - et les injonctions du commanditaire, Rodin livra le modèle en
plâtre lors du Salon de la Nationale en 1898. L’œuvre fut très mal
accueillie par une grande partie de la critique et par le public et fut
refusée par la Société des gens de lettres, qui demanda aussitôt à
Alexandre Falguière de remplacer Rodin au pied levé. Il s'en suivit un
grand scandale. Zola, qui n'était plus à la tête de la Société des gens
de lettres, avec d'autres personnages éminents, proposa de financer
l'édification du monument en bronze à Paris. Rodin n'accepta aucun
soutien car il craignait, à juste titre, de donner des marques de
sympathie politique pour le camp des défenseurs de Dreyfus auquel
appartenaient la plupart des mécènes.<br />
Rodin considérait cette sculpture comme l’achèvement de son art. Après avoir vu les clichés réalisés par <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Steichen">Edward Steichen</a></span> il affirma: <i>«
Je ne me bats plus pour ma statue, elle sait se défendre elle-même. Si
la vérité doit mourir, mon Balzac sera mis en pièces par les générations
à venir. Si la vérité est impérissable, je vous prédis que ma statue
fera du chemin. Cette œuvre dont on a ri, qu'on a pris soin de bafouer
parce qu'on ne pouvait pas la détruire, c'est le résultat de toute ma
vie. »</i> Il eut raison: son monument fut finalement inauguré officiellement en 1939 à son emplacement actuel.<br />
<br />
----- <br />
Texte: Jean-Christophe Sarrot, Antonio Ca' Zorzi<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://itunes.apple.com/fr/app/paris-balzac-exile-passy-1840/id918927486?mt=8" target="_blank"><img alt="https://itunes.apple.com/fr/app/paris-balzac-exile-passy-1840/id918927486?mt=8" border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-Ui_IYNv3J6E/VKzxygszCMI/AAAAAAAAcg8/mCl6fFgsa2o/s1600/dispo-appstore.png" /></a></div>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com047 Rue Raynouard, 75016 Paris, France48.8554541 2.280910225.6103066454018 -32.8753398 72.1006015545982 37.4371602tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-3292270300385835392014-11-10T09:29:00.000+01:002014-11-10T09:32:58.246+01:00We'll Always Have Paris' big competiton!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3D6UrznybW_9SJzpsPC9FkLA_kj7mPQ9EEQnaaqc5QEh8WCku6I2vynUi0gXLhCa6KWk6cXmYfioPfXh6LvmNszNr9Prc-2_yVOthyphenhyphenrDQwG8ujhJi2CiGJYEXaonWf0Y0wDJ3HW2ORtoI/s1600/paris-158753_640.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3D6UrznybW_9SJzpsPC9FkLA_kj7mPQ9EEQnaaqc5QEh8WCku6I2vynUi0gXLhCa6KWk6cXmYfioPfXh6LvmNszNr9Prc-2_yVOthyphenhyphenrDQwG8ujhJi2CiGJYEXaonWf0Y0wDJ3HW2ORtoI/s1600/paris-158753_640.png" height="332" width="640" /></a></div>
<i>Shari and Rebecca, the authors of the "Founding Fathers in Paris Guided Tour" app, recently launched a quiz competition from their Facebook Page "<a href="https://www.facebook.com/FoundingFathersInParis" target="_blank">We'll Always Have Paris</a>":</i><br />
<br />
<span class="userContent"><span class="userContent">So, have you had enough of Paris-related
quotes for a while? We have-although, in general, everything about Paris
exhilarates us! But we haven’t had enough of Paris-related series and
lists. (As you know if you’ve been following us, or as y<span class="text_exposed_show">ou
can see if you scroll through the past several months’ worth of
postings, the quote series was preceded by a list of French inventions
and one highlighting Paris and France superlatives: what the city and
country do best, most, etc.) Our next series promises to be not only
interesting for all our readers but also lucrative for one very well
informed, Paris-loving, quick-on-the-draw fan. There will be one
question per week for the next ten weeks (most of them concerning the
Founding Fathers in Paris, some of them of broader interest). Be the
first to send in your complete list of correct answers to all ten, and
you will win a Blue Lion Mobile Guides iPad/iPhone <a href="https://itunes.apple.com/fr/app/paris-american-revolution/id661171856?ls=1&mt=8" target="_blank">“Founding Fathers in Paris Guided Tour” app</a>! Send your complete list by Facebook message (or
post it below if you want to share your findings). Ready? </span></span></span><br />
<a name='more'></a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMUriPs_nd5o2CiDy2zGxBTha9JGPoqiay80YqklPvjfZjhIX1cgjpXi4j6M6M67hyoOVJGBkh24vmU3HWLJ0W_Qwd4eaOk5w6g42YlLizXiV5ah8rlTVh3hpffaeU5S9pmojtr9FKOxHy/s1600/American+in+Paris.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMUriPs_nd5o2CiDy2zGxBTha9JGPoqiay80YqklPvjfZjhIX1cgjpXi4j6M6M67hyoOVJGBkh24vmU3HWLJ0W_Qwd4eaOk5w6g42YlLizXiV5ah8rlTVh3hpffaeU5S9pmojtr9FKOxHy/s1600/American+in+Paris.jpg" height="400" width="245" /></a></div>
<span class="userContent">1. Here’s our first
question-which, to make matters interesting from the get-go, is a
two-question question: Part A: Who was the first American expat in
Paris? - Part B: Why didn’t he know he was an American? (Good luck!)</span><br />
<span class="userContent"><br /></span>
<span class="userContent">2. Here’s our second
question: There is a statue of Thomas Jefferson standing by the
Left-Bank entrance to the Léopold Sédar Senghor footbridge (“footbridge”
is passerelle in French, evoking the idea of a “little p<span class="text_exposed_show">assage”), which is across the street from the Musée d’Orsay, is named after: <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9opold_S%C3%A9dar_Senghor" target="_blank">Léopold Sédar Senghor</a> and used to be called the Solférino footbridge, due to its proximity to
the eponymous street. Why was the statue placed at this particular
spot?</span></span><br />
<span class="userContent"><br /></span>
<span class="userContent">3. Here’s our third question: The Paris flood of 1910 (see: <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/1910_Great_Flood_of_Paris" target="_blank">wikipedia page</a>,
especially the pictures) has been called “the centennial flood,” as the
Seine had overflowed roughly every hundred years for a <span class="text_exposed_show">while
before that one. (If we’re due for another, we’re safer than our
forebears, as archives have since been moved to higher ground, walls
have been reinforced, insurance companies have developed coverage, etc.)
Paris is thus dotted with plaques and engraved walls designating the
height of the water at that given spot: sometimes knee-to-waist level
and, at points closer to the river, sometimes shoulder level! Where are
at least two of these designations located?</span></span><br />
<br />
<span class="userContent">4. Here’s our fourth
question (another two-part’er): Public trash cans in Paris are either
see-through gray-metal barrels containing transparent plastic bags or
green-metal pole-&-rim contraptions to which transparen<span class="text_exposed_show">t
plastic bags are attached (this green matches that of the uniforms worn
and carts pushed by the hard-working folks who empty those receptacles,
often at dawn). But they didn’t always look like this. Part A: When did
these see-through containers appear in Paris? - Part B: Why? (Trashcan
in French is poubelle. If you read French and want to know the origin of
this word, see: the <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Poubelle" target="_blank">wikipedia page</a>.)</span></span><br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE-CDxBDpAjsrRM8ObcGWqSJMJwOKtoMb15y7MeSMGFEhV7BA4V4CTKmWVAeHUIgqbDzW7DMicwEkbCTKsShMe3Z6E9LAX0yq6KvjrGjphcTF0-CDRAKy7-eBxB4nSGXHkn__5jdAU0BWD/s1600/Mug.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE-CDxBDpAjsrRM8ObcGWqSJMJwOKtoMb15y7MeSMGFEhV7BA4V4CTKmWVAeHUIgqbDzW7DMicwEkbCTKsShMe3Z6E9LAX0yq6KvjrGjphcTF0-CDRAKy7-eBxB4nSGXHkn__5jdAU0BWD/s1600/Mug.jpg" height="223" width="320" /></a></div>
<span lang="EN-US">5. Here’s our fifth question: When he arrived in France in
December 1776 (after having signed the Declaration of Independence five months
earlier) to ask King Louis XVI for arms, soldiers and, especially, money for
the American Revolution, Ben Franklin was one of the most famous men in the
world. Considering the lack of Internet and scarcity of newspapers, this is
quite a feat! In light of this era in European history, why was he so famous?
(HINT: This last sentence contains a wordplay clue to the answer!)<o:p></o:p></span><br />
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">6. Here’s our sixth question: For what is Dr. Joseph Ignace
Guillotin (1738 – 1814) famous?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN_dtSrLmV85YHergQDq29OSRY7vD5kwGG8fZQAC2yv8TzVAllVv0Ooz_etwl01QzwLYuvl2gbkl3VIFLiRkGaz0L8OpI80vGXGO4DG07Am9FW8CeuXurYH_HjH7AQNKzq1gWp7iVwilw3/s1600/sally+Hemings2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN_dtSrLmV85YHergQDq29OSRY7vD5kwGG8fZQAC2yv8TzVAllVv0Ooz_etwl01QzwLYuvl2gbkl3VIFLiRkGaz0L8OpI80vGXGO4DG07Am9FW8CeuXurYH_HjH7AQNKzq1gWp7iVwilw3/s1600/sally+Hemings2.jpg" height="320" width="250" /></a><span lang="EN-US">7. Here’s our seventh question: Thomas Jefferson served as the
U.S.’s second ambassador to France, from 1784 to 1789 (and we all know what
happened in France in 1789). When King Louis XVI referred to him as Benjamin
Franklin’s replacement in the post, Jefferson retorted, “No one can replace Dr.
Franklin. I am merely his successor.” In 1787, Jefferson’s 14-year-old slave
Sally Hemings arrived in Paris with his younger daughter, Mary, known as Polly.
(Her older sister, Martha-named for her mother and Martha Washington, and known
as Patsy-had arrived in Paris with their father.) Sally Hemings’s brother James
also accompanied Jefferson to Paris and trained there in the fine art of French
cuisine. Both Hemingses returned as slaves with Jefferson to Monticello. But
when they were in Paris, Jefferson was obliged to temporarily free them. Why?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">8. Here’s our eighth question: Where does the name “Paris” come
from?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">9. Here’s our ninth question: Name at least two non-Americans
(i.e., non-New World colonists/pilgrims/patriots/founders) who were extremely
instrumental to victory in the American Revolution.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">10. Here’s our final question (at least for this contest-maybe
we’ll hold others): What is the oldest continually functioning eatery in Paris
(some say in France and some Europe!)?<o:p></o:p></span><br />
<span lang="EN-US"><br /></span>
<span lang="EN-US"></span><br />
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">So there
you have it. All ten questions. You have until Monday, November 17, to send in
your answers by sending a message on our<a href="https://www.facebook.com/FoundingFathersInParis" target="_blank"> Facebook Page</a>. We’ll announce the winner, if there is one, and in any case, over the
coming weeks we’ll be sharing the answers’ fascinating facts and figures with
you. It’s your turn now--to your keyboards!<o:p></o:p></span></div>
</div>
<br />
<br />Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-80420510525513703972014-09-02T16:40:00.004+02:002024-01-13T11:28:55.693+01:00Les cafés historiques de Paris: Le Café de Flore<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUU17xHsSDRs7zWsgRr9dnxclrKFZndsP_PcbB3YJjloc_zWRER0ShXmhI1YBsfObLAUZ2OEu5WTRD5DMxj2outEtasPFjoEvF3LqTPCgDLFhtGM5PfW9FNhVTIxBwF9swmUIe-bLjC6XZ/s1600/Caf%C3%A9+de+Flore+Paris.+Photo+Ed+van+Elsken.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="474" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUU17xHsSDRs7zWsgRr9dnxclrKFZndsP_PcbB3YJjloc_zWRER0ShXmhI1YBsfObLAUZ2OEu5WTRD5DMxj2outEtasPFjoEvF3LqTPCgDLFhtGM5PfW9FNhVTIxBwF9swmUIe-bLjC6XZ/s1600/Caf%C3%A9+de+Flore+Paris.+Photo+Ed+van+Elsken.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;">Extrait </span></i><i><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;">dédié au Café de Flore</span></i><i><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;">de notre guide sur les cafés historique de la Rive Gauche de Paris, par Paulina Mikol Spiechowicz. Pour accéder au guide complet suivre le <a href="https://studio.bluelionguides.com/paris-les-cafes-historiques-de-la-rive-gauche/" target="_blank">lien suivant</a>.</span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span class="Nessuno"><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">La divinité latine Flore, l’une des plus anciennes et
puissantes de Rome, avait son propre temple et ses fidèles flamines, à savoir
des prêtres voués au culte d’un seul Dieu ou d’une seule Déesse. Elle
favorisait la croissance des céréales, des arbres et des fleurs, c’est pourquoi
une fête lui été dédiée toutes les années au mois d’avril. Au XIX siècle, une
sculpture de la déesse été située sur le boulevard Saint-Germain, face à
l’actuel café de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Flore</i>. C’est
peut-être en vue du même dévouement monothéiste que le premier propriétaire de
cet établissement décida d’emprunter le nom à la déesse agraire pour nommer son
café, et le faire prospérer sous le signe des fleurs et de la fête. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<a name='more'></a><span class="Nessuno"><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Le café <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Flore</i>
voit sa naissance entre les années 1885 et 1887, pendant la Troisième
République, et, comme le régime politique qui l’accueil – l’un de plus longs de
l’histoire de France, il est voué à durer dans le temps, pour s’imposer comme
le haut lieu de l’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">intelligentia</i>
intellectuelle à Paris. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span class="Nessuno"><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Les cafés parisiens ont l’originalité d’attirer les
clients non seulement par leur aspect mondain, mais aussi par leur capacité de se
métamorphoser, c’est-à-dire leur tendance à devenir un bureau où les romanciers,
les poètes et les philosophes peuvent s’installer et écrire leur œuvre à leur
aise. Au<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> Flore</i>, un très grand nombre
de livres et de revues ont vue le jour sous l’empreinte laissée par la déesse du
printemps. Vers la fin du XIX siècle, Charles Murras, certes un écrivain à
maintes égards contestable, s’y fixa pour écrire son livre <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Au signe du Flore</i>, avant de créer, toujours derrière les tables du
même café, et au même étage, le premier, la Revue d’Action française. Fondée
avec Léon Daudet et Jacques Bainville, la revue proclamait un nationalisme
contre-révolutionnaire et, hélas, avait les contours de cet antisémitisme
d’extrême-droite typique du régime totalitaire qui, dans les années à venir,
alla bousculer le vieux continent. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span class="Nessuno"><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipz0UfgpO3zcOpQYYf5MtJycQz9HEhqvdrM3d_LQQel0yS6-sERD0_26tXamJaC170gKUazkFkjADEX7OWVdPUDFmcum_0KBGiUrY4x0y6lM5doQF-aEe0QVqZfOqeSg2jS_IBbTqYmvlx/s1600/Guillaume_Apollinaire_foto.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipz0UfgpO3zcOpQYYf5MtJycQz9HEhqvdrM3d_LQQel0yS6-sERD0_26tXamJaC170gKUazkFkjADEX7OWVdPUDFmcum_0KBGiUrY4x0y6lM5doQF-aEe0QVqZfOqeSg2jS_IBbTqYmvlx/s1600/Guillaume_Apollinaire_foto.jpg" width="210" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Guillaume Apollinaire</td></tr>
</tbody></table>
</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span class="Nessuno"><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Une décennie s’écoule et un autre cadet de la littérature
française, voisin du café (il habite alors le boulevard de Saint Germain), s’y
installe pour l’employer comme son propre bureau. Vers 1912, Gustave
Apollinaire transforme le rez-de-chaussée (le premier étage étant déjà occupé)
en salle de rédaction de la revue <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Les
soirées de Paris,</i> avec son ami André Salmon, André Billy, René Dalize et
André Tudesq, le tout pour regagner la faveur littéraire qu’Apollinaire avait
perdu à la suite de l’accusation du vol de la Joconde en septembre 1911. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span class="Nessuno"><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Quelques temps après, un nouveau mot d’ordre vient
secouer la vie littéraire de Paris. Le surréalisme fait son entrée dans le
cercle intellectuel de la capitale, après les longues discussions
qu’Apollinaire entretient à la terrasse du Flore en compagnie d’André Breton et
de Louis Aragon, eux aussi des habitués de l’établissement. Mais c’est<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>surtout en 1930 que le café devient le lieu
par excellence de tout Paris : c’est alors que, entre une table et
l’autre, défilent les visages de Georges Bataille, Robert Desoins, Léon-Paul
Fargue (partagé entre le Flore et le Lipp), Raymon Queneau, Michel Leiris et
les frères Giacometti. Tristan Zara s’installe au café avec le mouvement dada. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span class="Nessuno"><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Avec l’arrivé de la guerre, le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Flore</i> change de propriétaire. En 1939, Paul Boubal le racheté, pour
l’élever à panthéon de l’élite intellectuelle parisienne. Jean-Paul Sartre et
Simone de Beauvoir y ont leur siège : </span></span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">« Nous
nous y installâmes complètement : de neuf heures du matin à midi, nous y
travaillions, nous allions déjeuner, à deux heures nous y revenions et nous
causions alors avec des amis que nous rencontrions jusqu'à huit heures. Après
dîner, nous recevions les gens à qui nous avions donné rendez-vous. Cela peut
vous sembler bizarre, mais nous étions au </span><i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Flore</span></i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> chez
nous. »</span><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> (</span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Jean-Paul Sartre)</span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">. </span><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">On y retrouve aussi les roumains, Emil Cioran, opposé e
Sartre, qu’il accusait d’être un « entrepreneur d’idées, en compagnie
d’Eugène Ionesco et de Benjamin Fondane.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span class="Nessuno"><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Il n’y pas d’hasard, écrivait le poète Eluard, mais
seulement des rencontres. C’est ici, au café <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Flore</i>, que </span></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtg3siyaLTl848zsg1MTr1Zgey6K4p75ROLk58S040if0gAl8baOFluHYBKhyphenhyphenC1gUoT4-gjqYxcp01-jxnXJxZkppkYpHAHusi6FG5evMB-d41DrT9A8gtH0srgYGoS-EE7g9WauwPQ3XM/s1600/20-serge_reggiani_theredlist.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtg3siyaLTl848zsg1MTr1Zgey6K4p75ROLk58S040if0gAl8baOFluHYBKhyphenhyphenC1gUoT4-gjqYxcp01-jxnXJxZkppkYpHAHusi6FG5evMB-d41DrT9A8gtH0srgYGoS-EE7g9WauwPQ3XM/s1600/20-serge_reggiani_theredlist.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Brasseur, Vilar et Reggiani en "Les portes de nuit" de Carné</td></tr>
</tbody></table>
Marcel Carné rencontre Serge Reggiani, et lui donne un
rôle dans<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> Les portes de la nuit. </i>C’est
par ailleurs grâce à Marcel que Reggiani acquiert la renommé qui le lance dans
son importante carrière cinématographique et théâtrale. On y retrouve aussi
Jean-Louis Barrault, alors sociétaire de la Comédie française, et puis à la
direction du Théâtre de l’Odéon, avec sa troupe, accompagné par<span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; mso-hansi-font-family: "Arial Unicode MS";"> Roger Blin et Sylvia Bataille</span><span class="Nessuno"><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">, ainsi que la </span></span><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; mso-hansi-font-family: "Arial Unicode MS";">bande du groupe Octobre, dirig</span><span style="mso-ansi-language: FR; mso-hansi-font-family: "Times New Roman";">é</span><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; mso-hansi-font-family: "Arial Unicode MS";">e par le cin</span><span style="mso-ansi-language: FR; mso-hansi-font-family: "Times New Roman";">é</span><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; mso-hansi-font-family: "Arial Unicode MS";">aste Jean-Paul Le
Chanois.</span><span style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> <span class="Nessuno"></span></span><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">La fin de la guerre voit en effet le café retourner sur le grand écran.
Simone Signoret devient une habituée, tandis qu’Yves Allégret tourne à Nice le
film </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">La boite aux rêves</span></i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">, et
y fait reconstruire entièrement le décor du </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Flore.</span></i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> </span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Le café fait aussi la une de la musique française, avec plusieurs titres
qui lui sont dédiés</span><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">, dont, notamment, les c</span><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">hansons
</span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Et mon père</span></i><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">
de Nicolas Peyrac,</span><i><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> Les Valses de Vienne</span></i><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">, </span><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">écrite
par Jean-Marie Moreau,</span><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> composée et interprétée par </span><span lang="IT"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/fran%25c3%25a7ois_feldman"><span class="Hyperlink1"><span color="windowtext" lang="FR" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">François
Feldman</span></span></a></span><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> (</span><span lang="IT"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1989_en_musique"><span class="Hyperlink1"><span color="windowtext" lang="FR" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">1989</span></span></a></span><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">)
ainsi que </span><span lang="IT"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/l%2527entart%25c3%25a9"><span class="Hyperlink3"><span color="windowtext" lang="FR" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">L'Entarté</span></span></a></span><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">
de </span><span lang="IT"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/renaud"><span class="Hyperlink1"><span color="windowtext" lang="FR" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">Renaud</span></span></a></span><span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">
(2002).</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVowX1XEifL0hSUiRhGQUMg6RtIgPAFHuXolEcommGlDnNsSxNgm_z5TBYQ318gVF7dwggt6R76WEJzhtqjEn0gSKL1TEGw2XyoDt3X81kRNyEIuInAl66YdueCjqN0Tw65kPdtuDCBHzn/s1600/simone-de-beauvoir-sartre+au+Flore.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVowX1XEifL0hSUiRhGQUMg6RtIgPAFHuXolEcommGlDnNsSxNgm_z5TBYQ318gVF7dwggt6R76WEJzhtqjEn0gSKL1TEGw2XyoDt3X81kRNyEIuInAl66YdueCjqN0Tw65kPdtuDCBHzn/s1600/simone-de-beauvoir-sartre+au+Flore.png" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span color="windowtext" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> B</span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;">ien que Sartre et De Be</span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;">au</span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;">voir désertent le café, dev</span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;">enu entre temps
trop touristique, les anglo-</span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;">saxons y restent fidèle</span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;">s</span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;"> : Truman Capote, Lawrence
Durell ainsi qu’Ernst Hemingway y ont leurs habitudes, avec des anciens « camarades</span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;"> »</span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;">, Francis et Raymond Carco et Marcel
Archaud. Sartre y revient de temps en temps avec Maurice Merleau Ponty. Albert
Camus, Pablo Picasso, Salvador Daly ainsi qu’Antonin Artaud l’animent avec leur
discours sur l’art, avant de laisser la place au milieu du cinéma, avec
Brigitte Bardot, </span><span lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;">Roman Polanski, Jean Rouch, Joseph Losey et Astruc qui
se pressent sur la Terrace. Quelque intellectuel affectionné résiste à
l’invasion mondaine, dont Jacques Lacan, qui s’y rend tous les jours, ainsi que
Roland Barthes, qui, de même, y va avec une constance quasi quotidienne. </span><span color="windowtext" lang="FR-CA" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR-CA;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">
<span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">En 1984, après presque cinquante ans, le café change à nouveau de
propriétaire : Miroslav Silegovic le rachète, avec la </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Closerie des Lilas.</span></i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">
L’établissement, bien qu’il soit devenu un « endroit à la mode »,
reste un lieu de référence pour les éditeurs et écrivains parisiens, et il est
encore fréquenté par BHL, Charles Dantzig, Pascal Bruckner, et bien d’autres.
Depuis 1994, il accueil un prix littéraire pour les jeunes, </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">le Prix de Flore</span></i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">
(composé par une récompense de 6150 euro et un verre de Pouilly-fumé gravé à
son nom, à consommer tous les jours pendant un an), créé par Frédéric
Beigbeder, à qui a servi de décor pour le film </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">L</span></i><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">’Amour dure trois ans</span></i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">, en
2012. </span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 8pt; mso-pagination: none;">
---------------- </div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: 8pt; mso-pagination: none;">
<span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"></span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Voir aussi</span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">: </span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"></span>
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%;">
<span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Christophe Durand-Boubal, </span><i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Café
de Flore : Mémoire d'un siècle</span></i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">, Paris, Indigo & Côté femmes,
coll. « Prémices »,</span><span style="color: #1c1c1c; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-font-family: "Times New Roman";"></span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> 1993, 174 p. (</span><span lang="IT"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/international_standard_book_number"><span class="Hyperlink4"><span lang="FR" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">ISBN</span></span></a></span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> </span><span lang="IT"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/sp%25c3%25a9cial:ouvrages_de_r%25c3%25a9f%25c3%25a9rence/2-907883-66-6"><span class="Hyperlink4"><span lang="FR" style="font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">2-907883-66-6</span></span></a></span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">)</span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%;">
<span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Christophe Boubal, </span><i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">Café
de Flore : L'esprit d'un siècle</span></i><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;">, Fernand Lanore,
coll. « Littératures »,</span><span style="color: #1c1c1c; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-font-family: "Times New Roman";"></span><span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"> 2004, 204 p.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%;">
<span style="color: #1c1c1c; font-family: "Garamond","serif"; mso-ansi-language: FR;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0172 Bd Saint-Germain, 75006 Paris, France48.8541588 2.332604620.543924963821155 -32.823645400000004 77.164392636178846 37.488854599999996tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-65879317750244413492014-06-26T19:22:00.000+02:002015-01-07T09:46:58.889+01:00La maison de Balzac à Passy<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC2UYu9ECrM1-I28cGj39gMPOpi8nDiolv95Ma-i2hpSW1mQHrcu0AxsT5VXEoBU9pg9rcIMmKdYhxdM8wJ8Xy_MAPXare53TplD78r5_2RR5w1HMhS82-b3T2MM6ny-PiWPYGf_BBFhR9/s1600/800xEntr%C3%A9e+de+la+maison+de+Balzac+01_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC2UYu9ECrM1-I28cGj39gMPOpi8nDiolv95Ma-i2hpSW1mQHrcu0AxsT5VXEoBU9pg9rcIMmKdYhxdM8wJ8Xy_MAPXare53TplD78r5_2RR5w1HMhS82-b3T2MM6ny-PiWPYGf_BBFhR9/s1600/800xEntr%C3%A9e+de+la+maison+de+Balzac+01_.jpg" height="424" width="640" /></a></div>
<i>Encore un extrait du guide sur Balzac</i> <i>à Paris par Jean-Christophe Sarrot qui est actuellement <a href="https://itunes.apple.com/fr/app/paris-balzac-exile-passy-1840/id918927486?mt=8" target="_blank">disponible</a> sur le AppStore pour iPhone et iPad</i>.<br />
<br />
Le 16 novembre 1840, Honoré de Balzac demande à son amante, Évelyne
Hanska : « Écrivez-moi à l'adresse suivante : Monsieur de Breugnol, rue
Basse, n° 19, à Passy, près de Paris. Je suis là, caché pour quelque
temps. » Il vient de déménager à l'actuel 47 rue Raynouard qui sera son
port d'attache jusqu'en 1847.<br />
<a name='more'></a><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe2g0qr9GOrTkQQxLqyYUKUO_MoR12lar2MdJZLm2OAU9gsHfClR8dWglONW5ERPuG31lQQ_PgytNKVlm7P0mh9yf2dHRvrpSaA0G0n5X4gBNn3-FXUenaQBnub-vCTOwE2pNytZWG58UX/s1600/Atget+%2528Not+sure%2529+Entr%25C3%25A9e+Maison+de+Balzac.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe2g0qr9GOrTkQQxLqyYUKUO_MoR12lar2MdJZLm2OAU9gsHfClR8dWglONW5ERPuG31lQQ_PgytNKVlm7P0mh9yf2dHRvrpSaA0G0n5X4gBNn3-FXUenaQBnub-vCTOwE2pNytZWG58UX/s1600/Atget+%2528Not+sure%2529+Entr%25C3%25A9e+Maison+de+Balzac.jpg" height="320" width="252" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Atget: Entrée de la maison de Balzac</td></tr>
</tbody></table>
Il se dissimule sous une fausse identité pour échapper à ses créanciers.<br />
Dans sa nouvelle <i>Un Homme d'affaires</i>,
il fait dire au dandy Maxime de Trailles qui reçoit un créancier : « Si
vous pouvez me voler le montant de votre créance, je serai votre
obligé, monsieur : vous m'aurez appris quelque précaution nouvelle à
prendre » !<br />
Ainsi, alors que tous ses amis artistes et écrivains habitent le
Paris tout proche, Balzac vit ici à part dans ce qui est alors le
village de Passy, réputé pour ses sources thermales.<br />
Aux alentours,
les deux seuls bâtiments concernés par cette époque sont le 42 rue
Raynouard, où le chansonnier Béranger vit dans les années 1833 – 1835,
et ce qui est aujourd'hui l'ambassade de Turquie, que nous découvrirons
plus tard.<br />
Parmi les différentes demeures de l'écrivain dans la
capitale, le 47 rue Raynouard est celle de la dernière ligne droite de
la vie et de l'œuvre de Balzac, celle où s'est véritablement déployée la
grande fresque de La Comédie humaine, celle, aussi, où son histoire
d'amour avec Évelyne Hanska débouche enfin sur des espoirs de vie
commune. La maison s'est ouverte partiellement au public en 1908, puis
sur ses différents niveaux en 1960, une fois les locataires des étages
inférieurs partis.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEyiaQYxtcY7BzpcifKUeZ29rZcR4EM_qH4r-j4g2zsSoawBlBjEgm_WzFwmVYa2U5JnDwYC9w7LHz_XPAhO2c48ZC_WxamQG-KSq8fjElJ5TxERevL-1N7C0qqhxCPk9r5yg0zoXtFndz/s1600/Anonyme+Maison+de+Balzac+vers+1947+NEW.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEyiaQYxtcY7BzpcifKUeZ29rZcR4EM_qH4r-j4g2zsSoawBlBjEgm_WzFwmVYa2U5JnDwYC9w7LHz_XPAhO2c48ZC_WxamQG-KSq8fjElJ5TxERevL-1N7C0qqhxCPk9r5yg0zoXtFndz/s1600/Anonyme+Maison+de+Balzac+vers+1947+NEW.jpg" height="236" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La maison de Balzac vers 1947</td></tr>
</tbody></table>
La maison telle qu'on la découvre aujourd'hui
était, à l'époque de Balzac, cachée depuis la ru<span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Watteau">Watteau</a></span>,
devenu plus tard l'hôtel du financier Auguste Louis Bertin, caissier
général du Roi de 1742 à 1788. La maison même dans laquelle s'installa
Balzac était connue auparavant comme la Folie-Bertin: Bertin la fit
construire à la place d'une salle de théâtre pour y loger, le temps de
leur relation, l'actrice Adélaïde-Louise-Pauline Hus, aussi connue sous
le nom de Mademoiselle Hus, de la Comédie française.<br />
e par un autre bâtiment
qui s'élevait le long du mur d'entrée actuel et qui a été détruit en
1937. Tous deux faisaient auparavant partie de l'hôtel de Jean de
Julienne, célèbre teinturier des Gobelins, protecteur de <br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8sxGS2y5nplCnFlxC24aiTwqmvjbdu3E2vC7sA6lBqbxZYFBAFAUmNezJMJBlbzzHUL8Oge-zqYmQ7W2iW4JYuFP3EVsSJKPlyQUCqL0e5HKJreUo1QqfYu5Vz1qlCJdBEMbjxSQm82xg/s1600/Atget+Escalier+H%25C3%25B4tel+Julienne+Maison+Balzac.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8sxGS2y5nplCnFlxC24aiTwqmvjbdu3E2vC7sA6lBqbxZYFBAFAUmNezJMJBlbzzHUL8Oge-zqYmQ7W2iW4JYuFP3EVsSJKPlyQUCqL0e5HKJreUo1QqfYu5Vz1qlCJdBEMbjxSQm82xg/s1600/Atget+Escalier+H%25C3%25B4tel+Julienne+Maison+Balzac.jpg" height="320" width="245" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Atget: escalier de l'Hôtel Julienne</td></tr>
</tbody></table>
<br />
La maison que Balzac loue rue Basse est le second étage d'un bâtiment
dont le rez-de-chaussée est le numéro 24 de la rue du dessous, la rue
Berton qui s'appelait alors rue du Roc. Son propriétaire est un boucher
de Passy, Etienne Désiré Grandemain. Balzac occupait le deuxième étage
de cette maison avec une gouvernante, Louise Breugniot, qui fut aussi sa
maîtresse. Mais le couple était loin d'être seul ! En effet, l'étage
inférieur était occupé par de nombreux locataires, qui seront souvent
très bruyants au goût de l'écrivain.<br />
Fin 1840, il a fui sa
propriété des Jardies à Sèvres, en situation de déroute financière.
Jamais à court de stratagèmes, Balzac parvient à se revendre sa propre
demeure par le truchement d'un homme de paille, et pour un cinquième du
prix qu'elle lui avait réellement coûté ! Grâce à ce subterfuge, ses
créanciers ne peuvent rien récupérer du produit de la vente. Si certains
d'entre eux sont accommodants (tel son ancien jardinier... dénommé
Brouette, qui accepte de patienter), d'autres continuent de le
poursuivre. Et si la police met la main sur lui, c'est la prison qu'il
risque de connaître pour cause de dettes. Il a déjà connu celle de « <i>l'hôtel des haricots </i>», la maison d'arrêt de la Garde nationale, pour s'être dérobé plusieurs fois à ses obligations de service.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDI7_1RR9tqvSblkRqntmMuee8RhjnxrG786B59ZlxbCDErHfgr0AYfn-yGP-hbtd-xMXZU_w47vAqCL7lbXSmlXKGr6HWzd3Mv_W92PXwL_oawgmmv-tkYT5LMnxbP46EIFJm2r0XZhG5/s1600/Demolition+Hotel+Julienne+Rue+Raynouard.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDI7_1RR9tqvSblkRqntmMuee8RhjnxrG786B59ZlxbCDErHfgr0AYfn-yGP-hbtd-xMXZU_w47vAqCL7lbXSmlXKGr6HWzd3Mv_W92PXwL_oawgmmv-tkYT5LMnxbP46EIFJm2r0XZhG5/s1600/Demolition+Hotel+Julienne+Rue+Raynouard.jpg" height="204" width="320" /></a></div>
L'appartement de la rue Raynouard est de taille modeste. Il se
compose d'une salle à manger (face à l'entrée actuelle), à gauche de
laquelle se trouve une chambre d'amis. La chambre de l'écrivain est
située à droite de l'entrée, suivie par un petit salon et enfin, d'un
cabinet, par le bureau. La cuisine se trouvait à l'emplacement de la
caisse du musée. Elle comprend un corps de logis flanqué de deux ailes
symétriques.<br />
Plusieurs propriétaires et locataires s'y sont
succédé dès le 18e siècle: un protecteur de Watteau nommé Jean de
Jullienne, le peintre du roi Noël Hallé, un financier du nom de Bertin
de Blagny, des artistes de la Comédie-française, ou encore un boucher de
Passy, Etienne Désiré Grandemain, dont Balzac sera un des locataires.<br />
Jusqu'en
1937, date des travaux d'élargissement de la rue Raynouard, l'hôtel
principal, bâti par Noël Hallé, s'élevait à l'emplacement actuel du mur
d'entrée. La maison n'était donc pas visible depuis la rue Basse :
c'était pour l'écrivain une cachette idéale.<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGF_q1Y9Iqtz9Kc_LjqE4bT9r2DmQwVSOmJCT0MzsnwgT-RK_44UO9JIbRdJF-XFQUmBKbz97WVmjqewT6YckcykRnXG4hYsZvX3QODYiHv86DwVLIrG2gW5Sa39Ph3uuOUzzx0Oseyhyw/s1600/Pavillon+Balzac+Rue+Berton+24+Merim%25C3%25A9e.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGF_q1Y9Iqtz9Kc_LjqE4bT9r2DmQwVSOmJCT0MzsnwgT-RK_44UO9JIbRdJF-XFQUmBKbz97WVmjqewT6YckcykRnXG4hYsZvX3QODYiHv86DwVLIrG2gW5Sa39Ph3uuOUzzx0Oseyhyw/s1600/Pavillon+Balzac+Rue+Berton+24+Merim%25C3%25A9e.jpg" height="239" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Maison de Balzac vue de la rue Raynouard</td></tr>
</tbody></table>
On raconte qu'il
existait un escalier dérobé dans la maison de Passy, escalier que
l'écrivain aurait emprunté pour fuir ses créanciers. <br />
Sur une
photographie de René Messager, antérieure à 1949, on peut voir une
trappe donnant sur un escalier mais ce dernier ne menait qu'au premier
étage. Quant à la trappe, située dans un réduit à droite de la salle à
manger, on ne sait pas si elle existait du temps de Balzac. C'est donc
par un deuxième escalier, non dérobé, que l'écrivain pouvait s'enfuir
par la rue Berton.<br />
Depuis 1913, la maison de Balzac est classée au
titre de Monument historique. Son jardin figure à l'inventaire
supplémentaire depuis 1944.<br />
À la différence de la plupart de ses
autres résidences parisiennes qu'il décrit dans son œuvre ou dans sa
correspondance, Balzac semble faire peu de cas de cette demeure dont on
ne sait relativement que peu de choses.<br />
<br />
<hr />
<i><b>Quand y aller</b></i><br />
De mardi au dimanche de 10 à 18 heures<br />
Fermé les lundis et les jours fériés<br />
<hr />
<i><b>Comment y arriver?</b></i><br />
Adresse: Rue Raynouard 47, 75016 Paris (voir sur Google Maps: http://goo.gl/maps/GoXgB)<br />
Métro Passy (ligne 6) / La Muette (ligne 9), <br />
RER C stations Boulainvilliers ou Radio France, Bus n°32, 50, 70, 72 <br />
Vélib' Rue du Ranelagh, Rue de Passy et Rue Chernoviz<br />
<hr />
<b><i>Durée de la visite</i></b><br />
Durée estimée : 1h00.<br />
La bibliothèque de la Maison de Balzac est également ouverte au public<br />
<hr />
<b><i>Tarifs</i></b><br />
Collections permanentes : entrée gratuite pour tous les visiteurs (hors période d'exposition temporaire).<br />
Expositions temporaires :<br />
plein tarif : 4 €<br />
tarif réduit : 3 €<br />
tarif jeunes (de 14 à 26 ans inclus) : 2 €<br />
GRATUIT pour les jeunes jusqu'à 13 ans inclus. <br />
<br />
_____________<br />
Texte: Jean-Christophe Sarrot, 2014<br />
Images: Blue Lion Guides, 2014<br />
Remerciements: Maison de Balzac, Paris<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://itunes.apple.com/fr/app/paris-balzac-exile-passy-1840/id918927486?mt=8" target="_blank"><img alt="https://itunes.apple.com/fr/app/paris-balzac-exile-passy-1840/id918927486?mt=8" border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-Ui_IYNv3J6E/VKzxygszCMI/AAAAAAAAchA/Ak5-kkzQ9As/s1600/dispo-appstore.png" /><span id="goog_498613913"></span></a><span id="goog_498613914"></span></div>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-74799796720063679752014-05-29T19:14:00.000+02:002014-05-29T19:14:20.195+02:00Notre Dame de Paris, selon Hugo<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNE12Sqk88BHFjJxYSAicMBJwGnIwvmXU0oF7uJgUxLYoa2P3qLEDXHQLWiH9FpqxTSlQvF93ZbNLuanin58j_7Vf9L8nEtTMPgvePdxrst0lGT7rLSQcq9XLdgHPkd0fqtNMLnORHUd3v/s1600/AANew+Notre-Dame_de_Paris-France.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNE12Sqk88BHFjJxYSAicMBJwGnIwvmXU0oF7uJgUxLYoa2P3qLEDXHQLWiH9FpqxTSlQvF93ZbNLuanin58j_7Vf9L8nEtTMPgvePdxrst0lGT7rLSQcq9XLdgHPkd0fqtNMLnORHUd3v/s1600/AANew+Notre-Dame_de_Paris-France.JPG" height="393" width="640" /></a></div>
<br />
<i>Voici un extrait du guide dédié à Victor Hugo à Paris dont la publication est prévue pour le mois de septembre. L'auteur en est Patrick Maunand à qui on doit aussi un guide sur Jean-Jacques Rousseau à Paris.</i><br />
<br />
« Ce grand vaisseau de l'architecture médiéval, cet hymne à la gloire divine, Hugo en a fait le sujet d'une de ses œuvres les plus connues. C'est l'occasion pour le poète de clamer son amour pour le riche passé médiéval de Paris, au travers de l'histoire fantastique du prêtre Claude Frollo, de la bohémienne Esméralda et du nain difforme Quasimodo. »<br />
<a name='more'></a>Nous voici devant le monument qui lie le plus Victor Hugo à Paris. Ce colosse de l'architecture médiéval face au colosse de la littérature française du 19e siècle. Le H des deux tours face au H de Hugo. Le journaliste et écrivain Auguste Vacquerie, le frère du mari de Léopoldine tué dans l'accident avec la fille aînée d'Hugo (près de Villequier, le 4 septembre 1843), le dira dans un de ses poèmes : <br /><br />Causer avec les voix dont le monde est l'écho<br />Etait mon but; Paris, c'était surtout Hugo.<br />Mes monuments, mes parcs, mes princes et mes femmes,<br />C'étaient ses vers, c'étaient ses romans et ses drames;<br />Les tours de Notre-Dame étaient l'H de son nom ! […]<br />(A Paul Meurice, Mes premières années de Paris, Michel Lévy, 1872).<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8XxeqHrY4hD2OyiUHYVYLrOxiTZYkKcPinyXOLTMWYfj8jkENLpR3kklQ-TzYOsCruRElQmxhJj2KcQ_tA0uRcpqsuPXN6I-P30KEywt1O2LBRLRKxnOb6UTBKBj4ztCOmrgchoorlpIB/s1600/tumblr_mqgsdwxLn71sr3p95o1_500.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8XxeqHrY4hD2OyiUHYVYLrOxiTZYkKcPinyXOLTMWYfj8jkENLpR3kklQ-TzYOsCruRElQmxhJj2KcQ_tA0uRcpqsuPXN6I-P30KEywt1O2LBRLRKxnOb6UTBKBj4ztCOmrgchoorlpIB/s1600/tumblr_mqgsdwxLn71sr3p95o1_500.jpg" height="320" width="235" /></a></div>
Et puis, c'est avant tout son roman historique (paru chez Gosselin en mars 1831) qui lie de façon indélébile Notre-Dame de Paris à Victor Hugo. Même s'il l'écrit en six mois, il passe trois ans à étudier et à rassembler tous les documents dont il avait besoin pour son roman. C'est dire le soin historique qu'il y met. Le roman fait revivre le Paris de Louis XI (ce Paris dont il nous retrace les grandes lignes du haut des tours de Notre-Dame, dans un long chapitre intitulé “Paris à vol d'oiseau” qui se termine par l'évocation d'un gigantesque opéra orchestré par le carillonnement des cloches de toutes les églises de Paris), dans un décor où l'imaginaire et le fantastique occupent une place centrale.
L'archidiacre Claude Frollo est féru d'alchimie, et il tombe amoureux
de la belle bohémienne Esméralda, et dont Quasimodo, le carillonneur de
Notre-Dame - un nain difforme -, est aussi amoureux. Quant à Esméralda,
elle rêve d'épouser Phoebus, le beau capitaine des archers de
l'ordonnance du roi. Le livre eut un grand succès à son époque, même si
l'on critiqua son aspect peu catholique. Cette histoire d'un prêtre féru
d'alchimie et dévoré de désir pour une bohémienne ne pouvait pas être
du goût de l'Église romaine qui mit le livre à l'Index, en juillet 1834.
Comment en pouvait-il être autrement, puisque son auteur était pour une
religion sans prêtres – Enjolras dans Les Misérables se fait le
porte-parole de Victor Hugo lorsqu'il s'écrie : pour religion le ciel,
Dieu prêtre direct, la conscience humaine devenu l'autel ? Lamartine
est emballé par le livre, même si, lui aussi, reproche à l'auteur son
manque de foi catholique : C'est le Shakespeare du roman, c'est l'épopée
du Moyen Age, c'est je ne sais quoi; mais grand fort, profond, immense,
ténébreux comme l'édifice dont vous en avez fait le symbole. Seulement
c'est immoral par le manque de Providence assez sensible; il y a tout
dans votre temple, excepté un peu de Religion. <br />
<br />
<br />Notre-Dame de Paris raconte la lutte contre la fatalité (qu'il traduit par le mot grec Ananké dans le roman). Fatalité et non Providence, comme lui reprocheront de nombreux catholiques. Victor Hugo en expliquera le sens en mars 1866, dans la préface des Travailleurs de la mer : Une triple ananké pèse sur nous, l'ananké des dogmes, l'ananké des lois, l'ananké des choses. Dans Notre-Dame de Paris, l'auteur a dénoncé la première; dans Les Misérables, il a signalé la deuxième; dans ce livre, il indique la troisième. A ces trois fatalités qui enveloppent l'homme se mêle la fatalité intérieure, l'ananké suprême, le cœur humain. On voit ici, le lien qui unit les trois grands romans de Victor Hugo. Celui-ci reviendra dessus dans une correspondance au journaliste Durandeau : Toutes les fois que la nécessité empiète sur la liberté et l'opprime, elle s'appelle “fatalité”. Le poète dénonce cet abus de l'inconnu. C'est ce que je fais dans “Notre-Dame de Paris”, dans “Les Misérables”, dans “Les Travailleurs de la mer”. (11 juillet 1867). D'ailleurs dans la préface de Notre-Dame de Paris, Hugo signale que c'est sur ce mot d'Ananké qui se trouvait gravé sur le mur d'une des tours de la cathédrale et qui aurait disparue (mais a-t-elle vraiment existé ?), qu'il a écrit le livre.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivLc4T2XVz53yFDIPoQl1dqVSEax7LwwIyNUcKkHItJnsd1RdWRTIvQxSHbntXI_RB_QsYC-plzLcXVgZOmezLypqO4FsFVaYydXTI7Gq2lroquKN14j4cInCYgg85CcWEdn_1b62veEei/s1600/Victor_Hugo-Hunchback.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivLc4T2XVz53yFDIPoQl1dqVSEax7LwwIyNUcKkHItJnsd1RdWRTIvQxSHbntXI_RB_QsYC-plzLcXVgZOmezLypqO4FsFVaYydXTI7Gq2lroquKN14j4cInCYgg85CcWEdn_1b62veEei/s1600/Victor_Hugo-Hunchback.jpg" height="320" width="273" /></a></div>
La cathédrale que dépeint Hugo n'est pas celle que l'on peut voir aujourd'hui. Viollet-le-Duc a restauré ce monument (les travaux furent achevés en 1864), en particulier la flèche de 90 mètres n'existait plus en 1830, elle a été refaite d'après les dessins anciens. Elle était à l'époque d'Hugo beaucoup plus dégradée : Sans doute c'est encore aujourd'hui un majestueux et sublime édifice que l'église de Notre-Dame-de-Paris. Mais si belle qu'elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s'indigner devant les dégradations, les mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour Charlemagne qui en avait posé la première pierre, pour Philippe-Auguste qui en avait posé la dernière. […]. La façade de la cathédrale est un "terrain béni" pour le penchant lyrique de Victor Hugo : <br /><br />[…] Il est, à coup sûr, peu de plus belles pages architecturales que cette façade où, successivement et à la fois, les trois portails creusés en ogive, le cordon brodé et dentelé des vingt-huit niches royales, l'immense rosace centrale flanquée de ses deux fenêtres latérales […], la haute et frêle galerie d'arcades à trèfle qui porte une lourde plate-forme sur ses fines colonnettes, enfin les deux noires et massives tours avec leurs auvents d'ardoise, parties harmonieuses d'un tout magnifique, superposées en cinq étages gigantesques, se développent à l'œil, en foule et sans trouble, avec leurs innombrables détails de statuaire, de sculpture et de ciselure, ralliés puissamment à la tranquille grandeur de l'ensemble ; vaste symphonie en pierre, pour ainsi dire ; œuvre colossale d'un homme et d'un peuple […] ; produit prodigieux de la cotisation de toutes les forces d'une époque, où sur chaque pierre on voit saillir en cent façons la fantaisie de l'ouvrier disciplinée par le génie de l'artiste ; sorte de création humaine, en un mot, puissante et féconde comme la création divine dont elle semble avoir dérobé le double caractère : variété, éternité. <br />(Notre-Dame de Paris - 1482, Gosselin, 1831).<br /><br />Pour Nerval, le roman de Victor Hugo a beaucoup fait pour la remise en valeur du monument, comme le suggère son poème Notre-Dame de Paris, écrit en 1832 :<br /><br />Bien des hommes de tous les pays de la terre<br />Viendront pour contempler cette ruine austère,<br />Rêveurs, et relisant le livre de Victor…<br />- Alors, ils croiront voir la vieille basilique<br />Toute ainsi qu'elle était puissante et magnifique,<br />Se lever devant eux comme l'ombre d'un mort.<br />(Petits Châteaux de Bohême, Eugène Didier, 1853)<br /><br />Et qui sait ? La prochaine fois que vous pénétrerez dans la cathédrale, peut-être rencontrerez-vous le fantôme de Quasimodo ? Victor Hugo ne nous dit-il pas que la cathédrale était sa carapace […] qu'il en avait pris la forme, comme le colimaçon prend la forme de sa coquille.<br />
<br />--------<br />
Image principale: <span class="mw-mmv-author">Gilbert Bochenek, via Wikimedia CC-BY SA</span>Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-39837556592250505982014-04-20T13:11:00.001+02:002014-04-20T13:13:32.516+02:00La Révolution dans le quartier Saint Germain: le Panthéon<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv1a0uIabrd2T4whcF1Gplk1jOMEfA8lSHiNKu9zoGaXRHTH1nLwA3oBoPsRFtmVmr_l2nnMt3qYvZxJK6kO5K_j2KazEprEpVM51XL_2GJK4pqsajKA4QzWBQ75x8H0czeezMrJqsNbej/s1600/8.2+Jean+Baptiste+Hilair+Le+Panth%C3%A9on+vers+1755.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv1a0uIabrd2T4whcF1Gplk1jOMEfA8lSHiNKu9zoGaXRHTH1nLwA3oBoPsRFtmVmr_l2nnMt3qYvZxJK6kO5K_j2KazEprEpVM51XL_2GJK4pqsajKA4QzWBQ75x8H0czeezMrJqsNbej/s1600/8.2+Jean+Baptiste+Hilair+Le+Panth%C3%A9on+vers+1755.jpg" height="462" width="640" /></a><i>Le nouveau guide Blue Lion dédié à la Révolution française pour iPhone/iPad vient de sortir sur le store de Apple. C'est un sujet, celui de la Révolution française à Paris, auquel nous tenons beaucoup car c'est bien autour de cela que est naît notre projet. Nous comptons publier d'autres titres sur ce sujet historique passionnant dans le futur.</i><br />
<i>Dans cet extrait l'auteur, Gilles Popineau-d'Arthon, professeur en Sciences-politiques auprès des universités américaines à Paris, nous fait découvrir l'importance du Temple de la Révolution, le Panthéon. L'appli peut être téléchargée <a href="https://itunes.apple.com/fr/app/paris-saint-germain-quartier/id813106535?ls=1&mt=8" target="_blank">ici</a>.</i><br />
<br />
Haut lieu de la mystique nationale autour de la tombe du premier roi chrétien Clovis, le <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Panth%C3%A9on_%28Paris%29">Panthéon</a></span> deviendra aussi le haut lieu de la mystique révolutionnaire avec les restes des penseurs et des acteurs de la Révolution.<br />
<a name='more'></a><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWmhNbJNJk7_j21-fHx5nKTG9rSlThrdUEyJ-fd6N61AQALBzzFiLQ7CHW-1qT3WAW3KrPEhnmlwptxb_WBKt-NjXj9u-1fhXF0p2VxlrZthHGnx8WKRcUfZ71xduwhH-bALAAlr73dI9W/s1600/8.1+Abbaye+de+Sainte-G%25C3%25A9nevi%25C3%25A8ve+1798+-+Ransonnette+-+Gallica+cut.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWmhNbJNJk7_j21-fHx5nKTG9rSlThrdUEyJ-fd6N61AQALBzzFiLQ7CHW-1qT3WAW3KrPEhnmlwptxb_WBKt-NjXj9u-1fhXF0p2VxlrZthHGnx8WKRcUfZ71xduwhH-bALAAlr73dI9W/s1600/8.1+Abbaye+de+Sainte-G%25C3%25A9nevi%25C3%25A8ve+1798+-+Ransonnette+-+Gallica+cut.jpg" height="320" width="271" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Église de Sainte-Geneviève</td></tr>
</tbody></table>
<b>De la nouvelle église abbatiale au Panthéon :</b> Avant
de devenir le temple civique de la République, ce fut d'abord une
nouvelle église monumentale dédiée à Sainte-Geneviève, patronne de Paris
enterrée au côté du premier roi Franc chrétien, <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Clovis_Ier">Clovis</a></span>. Voulue par <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XV_de_France">Louis XV</a></span>,
elle devait être à la hauteur de ce haut lieu de l'Histoire de la
fondation du Royaume de France et de l'enracinement mystique de la
légitimité royale et de la Monarchie de Droit divin. En 1744 Louis XV,
gravement malade, avait fait le vœu, s'il guérissait, de construire une
nouvelle église en haut de la Montagne Sainte-Geneviève en remplacement
de la vieille église abbatiale. Le projet, confié à Soufflot en 1755,
est un plan centré en forme de croix grecque coiffée d'une immense
coupole à colonnade qui culmine à 92 mètres défiant les lois de
l'équilibre architectural par les poussées qu'elle exerce. La
majestueuse façade à portiques corinthiens inaugure l'âge néo-classique.
Au centre se trouvait la châsse contenant les reliques de Sainte
Geneviève, patronne de Paris et une crypte fut aménagée au sous-sol.
Elle avait trois entrées, deux clochers et 42 larges baies qui
éclairaient magnifiquement l'intérieur, vous pouvez voir leur
emplacement sur la façade latérale gauche du monument. On comprend mieux
pourquoi les Révolutionnaires tenaient tant à transmuer ce symbole de
la Monarchie de Droit Divin en un haut lieu de la Révolution.<br />
<b>Temple civique de la Révolution :</b>
L'église, magnifique réalisation du siècle des Lumières, fut
transformée en Panthéon, temple civique de la Révolution. En 1790,
l'abbaye Sainte-Geneviève, comme les autres congrégations religieuses,
fut frappée par la loi de nationalisation de l'Eglise de France,
entraînant la confiscation par l'Etat des biens du Clergé, ainsi que la
loi d'interdiction les ordres réguliers au nom de la liberté
individuelle. L'Assemblée nationale constituante décida en avril 1791 de
transformer cette église qui venait d'être achevée et n'était pas
encore consacrée, en Panthéon destiné aux sépultures des hommes
illustres ayant rendu des services à la Patrie : « que le temple de la
religion devienne le temple de la Patrie, que la tombe d'un grand homme
devienne l'autel de la liberté ». Les clochers furent rasés, les baies
et les portes latérales murées (on peut voir leur emplacement sur les
murs latéraux), la croix du Dôme enlevée. Sur le fronton fut inscrit : «
Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ».<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk44Wh0C58YlikhTJhoqftuedssr86Bj-QFD75eIdEOxidLVHuz_Bk9_8Sndvo4N0JJCknQuozowfZgvFCGaoVMNeevqasFKFqaoPd4v_wWN5r5v3TejgX0wa-ymBViiZi777H3MWHaHzz/s1600/8.5+Honor%25C3%25A9_Mirabeau.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk44Wh0C58YlikhTJhoqftuedssr86Bj-QFD75eIdEOxidLVHuz_Bk9_8Sndvo4N0JJCknQuozowfZgvFCGaoVMNeevqasFKFqaoPd4v_wWN5r5v3TejgX0wa-ymBViiZi777H3MWHaHzz/s1600/8.5+Honor%25C3%25A9_Mirabeau.jpg" height="320" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mirabeau</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<b>Mirabeau, premier révolutionnaire au Panthéon :</b> <span class="wikiexternallink"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9-Gabriel_Riqueti_de_Mirabeau">Mirabeau</a></span>
fut le premier à y trouver sa sépulture par décision de l'Assemblée. Le
2 avril 1791 son corps est porté au Panthéon de nuit à la lueur des
flambeaux. Convaincu de trahison à l'époque de la Terreur, en novembre
1792, son cercueil fut sorti du Panthéon par une porte latérale au
moment où le cœur de <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Marat">Marat</a></span>,
chef du parti des Enragés, assassiné par Charlotte Corday, franchissait
la porte d'honneur. La cérémonie laïque et républicaine fut célébrée
dans une pompe et un décorum quasi religieux, Robespierre
l'Incorruptible fit un discours sur « cet homme pur qui terrorisait et
épouvantait les contre révolutionnaires et les royalistes ».<br />
<b>Le « Saint-Denis de la République laïque » :</b>
La Révolution allait avoir ses cultes, ses martyrs et ses saints et
surtout son temple, le Panthéon. A son tour considéré comme traître par
l'Assemblée thermidorienne qui mit fin à la Terreur en août 1794, Marat
sera « dépanthéonisé » en février 1795, comme l'avait été Mirabeau. Des
cérémonies de ce type se succédèrent au cours de la révolution, avec
des processions qui suivaient des itinéraires précis.<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNK3IGs_LzwKIjeWPK14pCd2AipQFr_713-1TFsx5-OGdxlgskGLusZf7poz6R0xWVuW_ZkTacYVxNONz2fl2j4i4bbsMK1FW105frkh9YPwH4cR2aoigYP80cPAmtlLyj571z-U3WDymb/s1600/VoltairePantheon.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNK3IGs_LzwKIjeWPK14pCd2AipQFr_713-1TFsx5-OGdxlgskGLusZf7poz6R0xWVuW_ZkTacYVxNONz2fl2j4i4bbsMK1FW105frkh9YPwH4cR2aoigYP80cPAmtlLyj571z-U3WDymb/s1600/VoltairePantheon.jpg" height="225" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Translation des dépouilles de Voltaire au Panthéon </td></tr>
</tbody></table>
<br />
Déjà le 11
juillet 1791, sur décision de l'Assemblée « girondine » les restes de
Voltaire avaient été transférés au Panthéon, marquant le lien entre la
Philosophie de Lumières et la Révolution. Ce sera une des premières
cérémonies révolutionnaires et la première affirmation du Panthéon comme
temple laïc. En avril 1794, ce sont les restes de Rousseau qui y seront
transférés. A cette occasion Robespierre développa, avec la notion de «
Vertu », l'idée d'une base spirituelle et mystique de la Révolution
fondée sur l'amour de Patrie et de ses lois. Les dogmes de cette morale
nouvelle seront célébrés au cours de cérémonies civiques dédiées à la
Déesse Raison. Mais Robespierre lia la « Vertu<span id="goog_1130604757"></span><span id="goog_1130604758"></span> » révolutionnaire à la
Terreur et au maintien de la Dictature de Salut Public alors que la
République n'était plus en danger. Ce fut la pomme de discorde avec <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Jacques_Danton">Danton</a></span> et les <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Indulgents">Indulgents</a></span>
décapités en avril 1794. La réaction Thermidorienne d'août 1794 y
mettra fin. Le Panthéon devint le « Saint-Denis de la République laïque
».Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5936816324197835368.post-67645089653296258292014-03-24T09:27:00.001+01:002024-01-11T21:47:36.276+01:00Le Louvre médiéval: la salle Saint-Louis (3)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9ry_Qnc5NAmc2xAnM4wD30fP6XR2iHZzB_MY9tXW43nvhIVJw9EGe56kfe5PxCzuuhfw14U6g9LaWFvBQ11B0ZmTTd1F4qLRJ9XL1Tu1Bvb8DJN0QP0YnY_2dtBGU7YeHPXi2gcCTa8E2/s1600/salle+saint-Louis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9ry_Qnc5NAmc2xAnM4wD30fP6XR2iHZzB_MY9tXW43nvhIVJw9EGe56kfe5PxCzuuhfw14U6g9LaWFvBQ11B0ZmTTd1F4qLRJ9XL1Tu1Bvb8DJN0QP0YnY_2dtBGU7YeHPXi2gcCTa8E2/s1600/salle+saint-Louis.jpg" width="640" /></a></div>
<i>Troisième et dernière étape de notre parcours du Louvre médiéval qui nous mène dans les structures de la forteresse érigée par Philippe Auguste et dans les réaménagements suivants jusqu'à l'époque de Louis IX. Le texte complet de Daniel Soulié, avec un audioguide, peut être téléchargé <a href="https://studio.bluelionguides.com/petite-et-grande-histoire-du-palais-du-louvre/" target="_blank">ici</a>.</i><br />
<br />
On ne sait que peu de choses des aménagements intérieurs de l’ancien
Louvre: aucune image n’en est conservée et les rares textes qui y font
allusion sont souvent vagues et toujours peu fiables. Le premier Louvre
de Philippe Auguste est une simple forteresse qui n’a jamais été dotée
des espaces de représentation nécessaires au bon fonctionnement d’une
résidence royale. Le roi disposait peut-être de quelques pièces
habitables pouvant servir derefuge en cas de danger, mais rien ne
permet d’en cerner les caractéristiques.<br />
<a name='more'></a>Ce n’est qu’à partir du deuxième quart du XIIIe siècle que de premières transformations sont entreprises. C’est <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_IX_de_France">Louis IX</a></span>
(Saint Louis) qui fait aménager plusieurs pièces monumentales dans
l’aile occidentale, face à la campagne. Une grande salle, qualifiée de «
salle haute », en occupe une grande partie du niveau bas. Souvent
mentionnée dans les textes, aucun vestige n’en est conservé puisque son
emplacement est aujourd’hui occupé, partiellement ou en totalité, par la
salle des Caryatides.<br />
La salle Saint-Louis est placée sous elle.
Cette « salle basse » se compose de deux nefs de trois travées chacune.
Ses voûtes reposaient, à l’origine, sur deux colonnes centrales toujours
conservées. La pièce était en partie creusée dans le sol et en partie
construite; des fenêtres devaient donc être aménagées dans la partie
haute des murs, à la base des voûtes. Les chapiteaux des colonnes comme
les têtes grimaçantes qui ornent les murs, au niveau de la retombée des
voûtes, sont de belle qualité. L’élégant feuillage des colonnes est
datable, par comparaison, du règne de Louis IX, d’où le nom aujourd'hui
donné à la pièce. Sa fonction d’origine est inconnue. Certains ont voulu
y voir une salle des gardes, d’autres un espace de réception associé à
la grande salle qui se trouvait au-dessus. En réalité, rien ne permet de
trancher définitivement pour l’une ou l’autre des solutions proposées.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoeugoi6sPDv9Y4sQZ6VcbUMkgV3vGoYD30kWpNBC_8ahzyg2nD5Od9UQRpLQKkgt1hJKTEMJChikX4vFAm9JgA7E78KS8x4A1d3go1rfnCZ6Bfratc3vkotcdywh8zCA-NAPGxYT1KegL/s1600/_DSC2213.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoeugoi6sPDv9Y4sQZ6VcbUMkgV3vGoYD30kWpNBC_8ahzyg2nD5Od9UQRpLQKkgt1hJKTEMJChikX4vFAm9JgA7E78KS8x4A1d3go1rfnCZ6Bfratc3vkotcdywh8zCA-NAPGxYT1KegL/s1600/_DSC2213.JPG" width="263" /></a></div>
La
salle qui sert de vestibule abrite certains des objets les plus
importants découverts lors des fouilles de la Cour Carrée et de la cour
Napoléon, dans les années 1984-1987. Un casque couvert à l’origine d’une
feuille d’or et orné d’une couronne royale en est le principal
ornement. Découvert dans un puits aménagé dans la masse du donjon, le
casque peut peut-être aujourd'hui être identifié grâce à un inventaire
de l’armurerie royale dressé au XVe siècle. La devise «en bien» qui
court sur le bandeau est celle de <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_VI_de_France">Charles VI</a></span>;
il pourrait donc s’agir du chapel doré mentionné dans les inventaires,
un casque de parade porté par le Roi. Si tel est le cas, l’objet du
Louvre est l’une des très rares pièces d’armement royal français encore
conservé. Un mystère non élucidé entoure encore l'objet: qui l’a
volontairement dépecé après avoir gratté la feuille d’or qui l’ornait?
Un soldat anglais pendant l’occupation de Paris, en pleine <span class="wikiexternallink"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cent_Ans">guerre de Cent Ans</a></span>?
Un garde français peu délicat, à la même époque? Dans d’autres vitrines
de la même salle, quelques assiettes de métal et des éléments de
ceinture portent aussi armes, devise ou animal symbolique des dauphins
de France. Tous proviennent du même endroit et sont sans doute le
résultat d’un même pillage commis au début du XVe siècle.
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br /><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://itunes.apple.com/fr/app/blue-lion-guides-petite-et/id576333757" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img alt="https://itunes.apple.com/fr/app/blue-lion-guides-petite-et/id576333757" border="0" height="68" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEa22TJ-UvtddHYftmeRoX0V3IPI4t3soZk9Kwdzny7p-RlXEXVoakNnvY-NYY-VcPkp2Cail9vL6YHl2Eb40-mUbDHOXB6-rW-ENNVIfh_m6nzUurEgfryhfndOmKdK8Pp0z9ozo6bQEI/s1600/AppStoreLogo.jpg" width="200" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.louvre.android&hl=fr" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img alt="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.louvre.android&hl=fr" border="0" height="69" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5c4VwqHAax1IxpUOFEOjnxN6ntbDwIvH6xBae278hjlFykuq7WlrVa4hJScYjgGrXkeWb56M4I2w6pK62Tw8TCMnd14au5pDsBLMWPIZ4M9oHeh4O_qls5_-FlLHLVOUFOlyCN3CncCUD/s1600/Google+Play+Store.png" width="200" /></a> </div>
Antonio Ca' Zorzihttp://www.blogger.com/profile/01456098713213048975noreply@blogger.com075001 Paris, France48.8606111 2.33764425.61778825667578 -32.818606 72.10343394332422 37.493894